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    Hétérodoxies croisées. Catholicismes pluriels entre France et Italie, XVIe-XVIIe siècles

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    Issu d’un programme de recherche franco-italien initié en 2008 sous l’égide de l’École française de Rome, de l’Università degli Studi di Parma et de l’Université Paris-Sorbonne, ce volume explore un des paradoxes majeurs du catholicisme moderne : alors qu’il revendique une parfaite unité, argument de choix des controversistes contre le protestantisme, il est en réalité traversé par de profondes divergences doctrinales. Ces divergences ne concernent pas seulement des individus, mais aussi des institutions et des États. Le royaume de France continue ainsi de refuser obstinément la conception romaine du pouvoir pontifical, et avec elle la juridiction doctrinale qui en découle. La papauté de son côté condamne régulièrement les thèses gallicanes. Si les affrontements sont nombreux aux XVIe et XVIIe siècles, ils ne débouchent presque jamais sur une rupture complète entre Rome et l’Église gallicane. Les moyens de régulation, diplomatiques, mais aussi théologiques se révèlent donc efficaces pour maintenir dans l’unité des Églises qui s’accusent volontiers l’une l’autre d’errances doctrinales. Cette situation d’hétérodoxies croisées ouvre à quelques individus une espace de liberté, certes restreint et toujours menacé, mais qui contribue au pluralisme du catholicisme d’Ancien Régine

    Hétérodoxies croisées. Catholicismes pluriels entre France et Italie, XVIe-XVIIe siècles

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    Issu d’un programme de recherche franco-italien initié en 2008 sous l’égide de l’École française de Rome, de l’Università degli Studi di Parma et de l’Université Paris-Sorbonne, ce volume explore un des paradoxes majeurs du catholicisme moderne : alors qu’il revendique une parfaite unité, argument de choix des controversistes contre le protestantisme, il est en réalité traversé par de profondes divergences doctrinales. Ces divergences ne concernent pas seulement des individus, mais aussi des institutions et des États. Le royaume de France continue ainsi de refuser obstinément la conception romaine du pouvoir pontifical, et avec elle la juridiction doctrinale qui en découle. La papauté de son côté condamne régulièrement les thèses gallicanes. Si les affrontements sont nombreux aux XVIe et XVIIe siècles, ils ne débouchent presque jamais sur une rupture complète entre Rome et l’Église gallicane. Les moyens de régulation, diplomatiques, mais aussi théologiques se révèlent donc efficaces pour maintenir dans l’unité des Églises qui s’accusent volontiers l’une l’autre d’errances doctrinales. Cette situation d’hétérodoxies croisées ouvre à quelques individus une espace de liberté, certes restreint et toujours menacé, mais qui contribue au pluralisme du catholicisme d’Ancien Régine

    Le sentiment national dans l’Europe méridionale aux xvie et xviie siècles

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    Si le premier âge moderne a connu l'idée de nation, il n'y a pas mis les mêmes significations que celles qui émergent au xviiie siècle et s'imposent après la Révolution française. Par rapport à d'autres identités, l'appartenance nationale n'est ni exclusive, ni même souvent dominante. Elle n'en reste pas moins l'objet d'un intense processus de création culturelle, des cercles lettrés qui forgent des histoires nationales aux sphères dirigeantes qui lui donnent parfois un sens politique. Ce processus, tout comme les pratiques sociales liées à ce sentiment identitaire, n'est pas nécessairement lié à une structure politique et n'a rien de linéaire, comme le montre la confrontation entre les diverses expériences vécues dans l'Europe méditerranéenne aux xvie et xviie siècles. Le présent colloque s'est donné pour tâche de mettre en contact les recherches menées sur le sentiment national dans trois pays aux situations politiques radicalement différentes, qui conditionnent la diversité des questionnements historiographiques. En même temps, le lien partagé et souvent conflictuel au passé romain, les intenses relations culturelles, les rivalités politiques et dynastiques, la commune adhésion au catholicisme, non sans violence et contestations, créent des interactions et des dynamiques qui justifient cette réflexion commune sur les diverses formes du sentiment national dans l'Europe méditerranéenne de la première modernité

    Inquisition et pouvoir

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    En octobre 2002 se tenait à Aix-en-Provence un colloque international sur « Religion et pouvoir », dont le présent volume publie les actes. Il s'agit de concentrer le regard sur une composante de cette grande institution judiciaire ecclésiastique que fut l'Inquisition et, qui jusqu'ici, a été peu observée : son rapport au pouvoir. Celui-ci peut s'exprimer dans trois directions : le pouvoir au sein de l'Inquisition ; les rapports de celle-ci avec les divers pouvoirs (politique, économique, ecclésiastique, social) ; le pouvoir de l'Inquisition sur l'imaginaire. L'Inquisition est envisagée ici sous ses trois formes (médiévale, ibérique, romaine), du Moyen Âge à nos jours et dans l'aire méditerranéenne, à savoir les « quatre sœurs » latines (France, Espagne, Italie, Portugal) ainsi que leurs dépendances. Cette réflexion nouvelle de la recherche internationale s'insère dans ce champ de l'histoire toujours en renouvellement. Elle s'adresse aussi bien aux spécialistes qu'aux lecteurs intéressés et curieux

    ➢ Il sospetto d'eresia e i « frati diplomatici » tra Cinque e Seicento, in Hétérodoxies croisées. Catholicismes pluriels entre France et Italie, XVIe-XVIIe siècles, Rome, Publications de l’École française de Rome (pubblicazione su OpenEdition Books: 21 maggio 2015): <http:// books.openedition.org/efr/2834>. ISBN: 9782728311446

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    Issu d’un programme de recherche franco-italien initié en 2008 sous l’égide de l’École française de Rome, de l’Università degli Studi di Parma et de l’Université Paris-Sorbonne, ce volume explore un des paradoxes majeurs du catholicisme moderne : alors qu’il revendique une parfaite unité, argument de choix des controversistes contre le protestantisme, il est en réalité traversé par de profondes divergences doctrinales. Ces divergences ne concernent pas seulement des individus, mais aussi des institutions et des États. Le royaume de France continue ainsi de refuser obstinément la conception romaine du pouvoir pontifical, et avec elle la juridiction doctrinale qui en découle. La papauté de son côté condamne régulièrement les thèses gallicanes. Si les affrontements sont nombreux aux XVIe et XVIIe siècles, ils ne débouchent presque jamais sur une rupture complète entre Rome et l’Église gallicane. Les moyens de régulation, diplomatiques, mais aussi théologiques se révèlent donc efficaces pour maintenir dans l’unité des Églises qui s’accusent volontiers l’une l’autre d’errances doctrinales. Cette situation d’hétérodoxies croisées ouvre à quelques individus une espace de liberté, certes restreint et toujours menacé, mais qui contribue au pluralisme du catholicisme d’Ancien Régine
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