361 research outputs found

    Du bucrane au protome : le motif taurin dans l'architecture de la Renaissance

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    Communication au colloque Histoire naturelle et architecture à la Renaissance, organisé par P. Choné et G. Viard, Langres, 20-22 octobre 1995, revue en 2000 en vue d'une publicationLa présence du motif taurin, tant sous la forme du bucrane que de la tête bovine avec poil, est fréquente dans l'architecture de la Renaissance. Associé dans les traités de Serlio, Vignole ou Palladio au décor de la frise dorique, le motif est plus singulier qu'il n'y paraît. Presque absent de la pratique architecturale romaine, ce sont les architectes de l'Italie du Nord tels que Faconetto, Sanmicheli ou Moroni qui à Padoue et surtout Vérone impose cet ornement emprunté aux ruines romaines et aux antiquités locales. Le motif taurin, et principalement le bucrane privilégié par certains architectes et théoriciens, se répandra au cours du XVIe siècle dans toute l'Europe. La France, tout en s'inspirant de l'architecture antique italienne, affirmera son particularisme en donnant naissance à un troisième avatar du motif : le protome de taureau

    Vitruve et ses commentateurs face au « second œuvre »

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    La première partie de la communication porte sur le second œuvre dans le premier traité d'architecture conservé de l'antiquité, le « De Architectura » de Vitruve et plus précisément, sur les différents travaux de finition et leur ordonnancement détaillés dans le livre VII du traité. L'étude s'arrête ensuite sur les principaux commentateurs italiens et français du texte vitruvien, Cesariano , Barbaro et Philandrier, et leur approche respective du sujet. Quelles que soient les références antiques ou contemporaines utilisées par chacun, ni rupture, ni remise en cause n'émanent de ces commentaires du XVIe siècle, plus enclins à éclairer, illustrer et moderniser le propos vitruvien dont la pérennité des techniques, toujours d'actualité à la Renaissance, est le révélateur d'une continuité. On retiendra également que pour tous, le second œuvre est entièrement du ressort de l'architecte, maître d'œuvre par excellence

    Architecture et accidents au XVIe siècle. Le Settimo libro de Sebastiano Serlio

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    EN LIGNE A L'ADRESSE SUIVANTE : http://umr6576.cesr.univ-tours.fr/publications/HasardetProvidence/fichiers/pdf/Lemerle.pdfInternational audienceEn 1575 Jacopo Strada fit paraître à Francfort-sur-le-Main le septième livre du traité de Sebastiano Serlio, Il settimo libro d'architettura... nel qual si tratta di molti accidenti, che possono ocorrer' al Architetto, in diversi luoghi, & istrane forme de siti, è nelle restauramenti, o restitutioni di case.... , en édition bilingue (italien et latin). Il avait acheté à l'Italien, peu avant sa mort, le matériel du dernier livre du traité que Serlio avait conçu dès 1537. Ce livre est donc l'ultime réflexion menée sur le métier de l'architecte, qui doit faire face à un certain nombre d'« accidents » (lieu, environnement, site contraignant, restauration ou modernisation de bâtiments plus ou moins anciens). Cette approche est liée au statut même de l'architecte, dont la profession est une création de la Renaissance. Serlio propose donc les solutions appropriées aux divers cas répertoriés. De fait les grandes figures de la Renaissance (Philibert De l'Orme, Bullant, Sanmicheli, Palladio, Michel-Ange et bien d'autres) ont dû prendre en compte les « accidents » dans presque toutes leurs réalisations – rares furent en effet les constructions « ex nihilo » – et ont su trouver, selon leur génie, des solutions magistrales eu égard à la qualité des commanditaires et l'importance des projets. L'« accident » se révèle donc au cœur de la création architecturale de la Renaissance et donne même lieu à des innovations techniques, typologiques, voire théoriques inattendues

    Vitruve, Vignole, Palladio au xviie siècle : traductions, abrégés et augmentations

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    Si l’architecture de papier naît au xvie siècle – tous les grands théoriciens de la Renaissance, les Italiens comme les Français, les Flamands ou les Allemands ont utilisé le nouveau média pour leurs traités –, c’est véritablement au xviie siècle qu’elle se développe. Cette nouvelle ère de la littérature architecturale rendue possible par la diffusion de masse et les progrès des techniques de gravure se caractérise par l’extrême diversité de la production qui englobe aussi bien la constructio..

    Les Français et les antiquités de la Gaule : l’émergence de la conscience antiquaire à la Renaissance

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    La France n’eut ni Sangallo, ni Ligorio, ni Palladio, pour relever et étudier les antiquités de la Gaule, moins nombreuses qu’en Italie, mais comparables en taille et en majesté aux plus prestigieuses de Rome ou de Vérone, dans l’ancienne province de Narbonnaise. Ni Philibert De l’Orme, qui ne les ignora pas totalement, ni Jean Bullant ne les mentionnent dans leurs traités. Seul Jacques Androuet du Cerceau en a laissé de nombreux dessins ou gravures, mais sa contribution est singulière. Il ex..

    Introduction

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    Depuis vingt ans, les recherches sur l’architecture à la Renaissance ont considérablement évolué. La prise en compte systématique des textes théoriques, des dessins d’architecture, de façon plus générale, de la culture des architectes et des antiquaires, a permis d’ouvrir une discipline qui ne peut plus se résumer à l’histoire de la construction. C’est dans cette optique qu’a été proposée cette session thématique portant sur les rapports entre architecture et « archéologie » à la Renaissance...

    Introduction

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    En même temps que l’architecture « à l’antique », la Renaissance a vu renaître la théorie de l’architecture. Si les peintres n’ont pour ainsi dire ni texte ni œuvre antique dont ils puissent s’inspirer, alors que les sculpteurs héritent d’un important corpus de vestiges, mais d’aucun traité antique, les architectes bénéficient avec les ruines d’un important héritage matériel et avec le texte de Vitruve d’un traité complet. Ce double legs est exceptionnel : il permet dès le milieu du xve siècl..

    Architecture et théorie. L’héritage de la Renaissance

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    Ce colloque s’insère dans un ensemble de manifestations consacrées à la théorie de l’art : une table ronde introductive en avril 2009 sur la problématique organisée à Paris par Milovan Stanic (université Paris IV) au Centre allemand d’histoire de l’art à Paris, et un colloque sur la théorie des arts figuratifs à Saint-Pétersbourg (direction Milovan Stanic) en 2010. Il est exclusivement dévolu à l’architecture de la Renaissance à nos jours, dans le prolongement du programme de recherche Architectura du CESR, dont l’une des bases est consacrée aux livres d’architecture (XVIe-XVIIe siècle). En même temps que l’architecture « à l’antique », la Renaissance voit renaître la théorie de l’architecture. Qu’il s’agisse de gloses du traité de Vitruve ou d’entreprises autonomes, les traités fleurissent, du De re ædificatoria d’Alberti (Florence, 1485) à l’Idea della architettura universale de Scamozzi (Venise, 1615), en passant par l’œuvre de Serlio, la plus vaste entreprise éditoriale du Cinquecento, la Regola de Vignole (Rome, 1562) maintes fois rééditée et les Quattro libri d’architettura de Palladio (Venise, 1570). Tous ces ouvrages formalisent une pratique de l’art de bâtir dont les représentations mentales restaient implicites au Moyen Âge, limitées aux transmissions traditionnelles des savoir-faire au sein des corporations. Ils ont été souvent réédités, lus et médités tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles ; et ils marquaient encore l’enseignement de l’École des beaux-arts au début du XXe siècle. Comment la théorie développée dans les traités de la Renaissance a-t-elle contribué à former la pensée architecturale des architectes des siècles suivants ? Telle est la question à laquelle les intervenants, historiens de l’architecture, architectes et critiques contemporains, tenteront de fournir des éléments de réponse

    A. Nesselrath : Das Fossombroner Skizzenbuch. Londres, The Warburg Institute, University of London, 1993. 248 p., 253 ill n. et bl.

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    Lemerle Frédérique. A. Nesselrath : Das Fossombroner Skizzenbuch. Londres, The Warburg Institute, University of London, 1993. 248 p., 253 ill n. et bl.. In: Revue de l'Art, 1995, n°107. p. 95

    Notice "Vitruve / Cesariano & Fra Giocondo (d'après), M. Vitruvii de architectura libri decem..., Lyon, 1523

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    Version anglaise, http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/Giocondo1523.asp?param=enInternational audienc
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