36 research outputs found

    Boat noise prevents soundscape-based habitat selection by coral planulae

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    Understanding the relationship between coral reef condition and recruitment potential is vital for the development of effective management strategies that maintain coral cover and biodiversity. Coral larvae (planulae) have been shown to use certain sensory cues to orient towards settlement habitats (e.g. the odour of live crustose coralline algae - CCA). However, the influence of auditory cues on coral recruitment, and any effect of anthropogenic noise on this process, remain largely unknown. Here, we determined the effect of protected reef (MPA), exploited reef (non-MPA) soundscapes, and a source of anthropogenic noise (boat) on the habitat preference for live CCA over dead CCA in the planula of two common Indo-Pacific coral species (Pocillopora damicornis and Acropora cytherea). Soundscapes from protected reefs significantly increased the phonotaxis of planulae of both species towards live CCA, especially when compared to boat noise. Boat noise playback prevented this preferential selection of live CCA as a settlement substrate. These results suggest that sources of anthropogenic noise such as motor boat can disrupt the settlement behaviours of coral planulae. Acoustic cues should be accounted for when developing management strategies aimed at maximizing larval recruitment to coral reefs

    Crues paroxystiques du bassin de la Seine depuis 1780. A propos de la prééminence de la crue de janvier 1910 et des crues du 20e siècle comme aléas de référence et des périodes d’hiver pour la survenue des grandes crues

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    En 1996, dans le but d’apporter aux acteurs du bassin de la Seine un aléa de référence, l’Agence de l’Eau Seine Normandie a commandé un atlas des plus hautes eaux connues (PHEC). Ce document ambitieux a été réalisé par deux grands bureaux d’études. Il comprend des cartes papiers au 1/ 25000ème sur l’ensemble des axes du bassin et dont les références sont la crue de janvier 1910 et d’autres du 20ème siècle, notamment janvier 1924 ou 1955. Des sources de la Seine jusqu’à l’embouchure du Havre la prééminence de ces crues qui prévalait déjà depuis 1910 a été à nouveau entretenue depuis lors. La crue de janvier 1910, dont le retour d’expérience a engendré les premiers films sur une catastrophe de ce type, ainsi que plusieurs milliers de pages de documents officiels, a servi et sert toujours de référence pour l’établissement de nombreuses cartes d’aléas des PPRI et demeure aussi dans l’imaginaire commun comme une sorte de Léviathan moderne dont il faut garder le souvenir. Tout d’abord, il convient bien entendu de ne pas minimiser l’importance de cette crue exceptionnelle, car elle a frappé l’agglomération parisienne et l’ensemble du bassin et constitue toujours une référence sur certains axes, notamment l’Yonne moyenne et aval, le Loing et la Seine à l’aval de Melun jusqu’à l’aval de la région parisienne. Cependant, il ressort de l’analyse des archives du service central hydrométrique du bassin de la Seine crée par BELGRAND en 1854, des archives départementales ou du Centre d’archives contemporaines de Fontainebleau deux éléments importants : 1/ D’autres événements ont égalé ou supplanté parfois largement cette référence. Nos recherches nous ont en effet permis d’exhumer vallées par vallées des événements plus importants sur la Marne amont (Octobre 1840, novembre 1944), moyenne (novembre 1924) et aval (mars 1784), l’Yonne amont (mai 1836, septembre 1866), la haute et moyenne Seine (mai 1836) et sur de très nombreux affluents de ces grands axes : Grand Morin, Armancon, Saulx, Ornain, etc.). 2/ Certaines de ces crues paroxystiques sont hivernales, mais nous avons été interpellés par la saison à laquelle se sont déroulés la majorité de ces événements. En effet, il est largement admis par la communauté scientifique et les pouvoirs publics que les grandes crues de la Seine se déroulent entre décembre et mars (on dispose depuis 1650 environ d’une série chronologique continue des crues de la Seine à Paris, Cf. Belgrand, Pardé, Babinet, Goubet, etc.) puisque le couvert végétal et l’évaporation notamment empêchent généralement la survenue de grandes crues aux périodes estivales. Or, les crues dont nous apportons le détail ont eu lieu à des périodes dites «chaudes » (mai-novembre). L’analyse des crues qui se sont déroulées aux mêmes époques en d’autres bassins voisins témoigne de facteurs pluviométriques générateurs communs, souvent mixtes océaniques et méditerranéens. Certes, les crues que nous mettons en avant n’ont pas affectées l’ensemble du bassin de la Seine et donc pas l’agglomération parisienne de façon désastreuse, c’est peut être d’ailleurs pour cela qu’elles passent le plus souvent inaperçues. Cependant, il ressort que localement leurs impacts dommageables ont été largement plus importants, que les précipitations génératrices apparaissent comme des records et que leur vitesse de propagation a réservé bien des surprises aux services d’annonce des crues de l’époque, ce qui les a d’ailleurs parfois entraînés à revoir leurs formules d’annonce des crues. Malgré les incertitudes concernant les débits de certains de ces événements (dont la majorité a tout de même été jaugée ou calculée par des services compétents), ils ont représenté localement des références, puisque l’analyse des archives montre que leur souvenir s’est transmis de façon continue dans les services de l’Etat jusque dans les années 1960-70. Cependant, à partir de cette date, une rupture est sans doute intervenue puisque leur évocation s’est rapidement estompée et que les pouvoirs publics ne les utilisent plus forcément. La focalisation sur la crue de janvier 1910 masque ainsi une réalité, la survenue de crues supérieures (mais moins étendues), différentes dans leur propagation et à d’autres saisons. Nous serions avisés de les prendre en considération à l’heure de «l’évaluation préliminaire du risque » réalisée actuellement dans le cadre de la directive inondations 2007/ 60/ CE et de celui de l’évaluation des changements climatiques sur l’hydrologie du bassin de la Seine.Gache Frédéric. Crues paroxystiques du bassin de la Seine depuis 1780. A propos de la prééminence de la crue de janvier 1910 et des crues du 20e siècle comme aléas de référence et des périodes d’hiver pour la survenue des grandes crues. In: Evénements extrêmes fluviaux et maritimes. Leurs variabilités spatiales et chronologiques dans l'ouest de l’Europe. 34èmes journées de l’hydraulique Paris, 1 et 2 février 2012. 2012

    Crues paroxystiques du bassin de la Seine depuis 1780. A propos de la prééminence de la crue de janvier 1910 et des crues du 20

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    En 1996, l’Agence de l’Eau Seine Normandie a commandé un atlas des plus hautes eaux connues (PHEC) dans le but d’apporter un aléa de référence aux acteurs de ce bassin. Ce document ambitieux a été réalisé par deux grands bureaux d’études. Il comprend des cartes papiers au 1/25000ème sur l’ensemble des axes du bassin et dont les références sont la crue de janvier 1910 et d’autres notamment janvier 1924 ou 1955. Des sources de la Seine jusqu’à l’embouchure du Havre la prééminence de ces crues qui prévalait déjà depuis une trentaine d’années de nouveau été réaffirmée à cette occasion. La crue de janvier 1910, dont le retour d’expérience a engendré les premiers films sur une catastrophe de ce type, ainsi que plusieurs milliers de pages de documents officiels, sert donc de référence pour l’établissement de nombreuses cartes d’aléas des PPRI et demeure aussi dans l’imaginaire commun comme une sorte de Léviathan moderne dont il faut conserver le souvenir. Tout d’abord, il convient bien entendu de ne pas minimiser l’importance de cette crue exceptionnelle, car elle a frappé l’agglomération parisienne, ainsi que l’ensemble du bassin et constitue toujours une référence sur certains axes, notamment l’Yonne moyenne et aval, le Loing et la Seine à l’aval de Melun jusqu’à l’aval de la région parisienne. Cependant, il ressort de l’analyse des archives du service central hydrométrique du bassin de la Seine, des archives nationales et départementales ou du Centre d’archives contemporaines de Fontainebleau deux éléments importants : D’autres crues ont égalé ou supplanté parfois largement cette référence. Nos recherches nous ont en effet permis d’exhumer vallées par vallées des événements plus importants sur la Marne amont (Octobre 1840, novembre 1944), moyenne (novembre 1924) et aval (mars 1784), l’Yonne amont (mai 1836, septembre 1866), la haute et moyenne Seine (mai 1836) et sur de très nombreux affluents de ces grands axes : Grand Morin, Armancon, Saulx, Ornain, etc.). La majorité de ces crues importantes ne se sont pas déroulées pendant l’hiver. En effet, il est largement admis par la communauté scientifique et les pouvoirs publics que les grandes crues de la Seine se déroulent entre décembre et mars (on dispose depuis 1650 environ d’une série chronologique continue des crues de la Seine à Paris, Cf. Belgrand, Pardé, Babinet, Goubet, etc.) puisque le couvert végétal et l’évaporation notamment empêchent généralement la survenue de grandes crues aux périodes estivales. Or, les crues dont nous apportons le détail ont eu lieu à des périodes dites « chaudes » (mai-novembre). Certes, les crues que nous mettons en avant n’ont pas affecté l’ensemble du bassin de la Seine et donc pas l’agglomération parisienne de façon désastreuse, c’est peut être d’ailleurs pour cela qu’elles passent le plus souvent inaperçues. Cependant, il ressort que localement leurs impacts dommageables ont été largement plus importants qu’en 1910, que les précipitations génératrices apparaissent comme des records et que leur vitesse de propagation a réservé bien des surprises aux services d’annonce des crues de l’époque, ce qui les a d’ailleurs parfois entraînés à revoir leurs formules d’annonce des crues Malgré les incertitudes concernant les débits de certains de ces événements (dont la majorité a tout de même été jaugée ou calculée par des services des Ponts et Chaussées), ils ont représenté localement des références, puisque l’analyse des archives montre que leur souvenir s’est transmis de façon continue dans les services de l’Etat jusque dans les années 1960-70. Cependant, à partir de cette date, une rupture est sans doute intervenue puisque leur évocation s’est rapidement estompée et que les pouvoirs publics les évoquent rarement et ne les utilisent plus dans les calculs de prédétermination des crues. La focalisation actuelle sur la crue de janvier 1910et celles du 20ème siècle masque ainsi une réalité, la survenue de crues supérieures (mais moins étendues), différentes dans leur propagation et à d’autres saisons. Nous serions avisés de les prendre en considération à l’heure de l’application de la directive inondations 2007/60/CE et de celui de l’évaluation des changements climatiques sur l’hydrologie du bassin de la Seine

    Risque inondation dans le Grand Paris : la résilience est-elle un concept opératoire ?

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    Great Paris may be affected by a flood of the Seine and Marne rivers. Flooding (such as January 1910) could reduce the economic competitiveness of the French capital for several months. The consequences of flooding are not confined to some parts, banks of the Seine, of Paris : the whole city is actually at risk of flooding. Transport networks and energy are particularly vulnerable. Furthermore, reservoir-dams and dikes that were built upstream of Paris does not protect the capital against an exceptional flood. This is why the concept of urban flood resilience appears as a new alternative for local political management of flood risks, yet very focused on hydraulic protection against floods (dams, dikes, etc.). Nevertheless, conurbation strategy based on resilience implies acceptance of risk and obviously anticipation, especially in terms of planning. However, the concept of resilience, now highly developed in geography and risk analysis, is still unknown to practitioners. Also, Building professionals are unfamiliar with the risk of flooding. They often reduced it to a technical problem. Architects are more aware than in the past, but they have difficulty to conciliate this issue with the priorities of building planners (housing, transport...), while many mutable properties are located in the Grand Paris's flood-risk areas

    Les phénomènes de ruissellement dans le diagnostic de vulnérabilité du territoire aux inondations

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    À travers ses missions, l'EPTB Seine Grands Lacs facilite l'action publique des collectivités territoriales au sein de son périmètre de reconnaissance. Il a souhaité développer une approche novatrice de diagnostic de la vulnérabilité des territoires aux inondations en intégrant le phénomène de ruissellement. Bref et intense, ce phénomène peut se produire à l'occasion de précipitations orageuses et se situer au-delà des limites géomorphologiques des cours d'eau. Sa localisation varie constamment (mutations de l'occupation du sol) et il a été jusqu'à présent relativement peu appréhendé. Les communautés d'agglomération du Pays de Meaux et de Marne et Gondoire ont été retenues pour servir de sites pilotes. Elles sont accompagnées par l'EPTB au travers d'une convention partenariale et du PAPI de la Seine et de la Marne franciliennes qui porte les diagnostics. C'est un groupement de deux prestataires qui est en charge de les réaliser. Pour pallier les difficultés de constitution et/ou d'accès aux données de ruissellement, ainsi que les imprécisions de la modélisation, la méthode développée se base sur des ateliers de concertation réunissant les acteurs locaux intéressés par les risques. Ils ont interagi à partir des cartes de risques réalisées par la Caisse centrale de réassurance. Tout en les sensibilisant à ce phénomène, cette méthode a permis de confirmer la localisation et de préciser l'ampleur du phénomène grâce aux témoignages des acteurs. Suite à cet état des lieux, une liste d'actions hiérarchisées pour réduire le risque d'inondation par ruissellement est décidée collégialement, en insistant particulièrement sur les objectifs à poursuivre en termes d'occupation du sol et d'aménagement de l'espace

    Impact of the new Sendai framework for disaster risk reduction on Paris flood prevention program

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    The greater Paris region faces a significant risk of flooding due to potential spill-over from the Seine and the Marne. Because the last major flood occurred in 1910, the event has faded in the collective memory. Consequently, the population and the public authorities have difficulty imagining that such a catastrophe might repeat itself. In parallel, widespread urban expansion into flood zones has considerably aggravated the foreseeable damage if an event of a comparable intensity were to hit the region.In response to this situation, the EPTB Seine Grands Lacs – a public territorial basin establishment– decided to take action to reduce this risk.It began by commissioning a study from the OECD on flood risk prevention in the Seine Basin. This study was presented in January 2014 and highlighted the considerable risk of flooding in or near Paris, which could, affect a total of nearly 5 million people, cause up to €30 billion in direct damage and affect up to 400.000 jobs. It also put forward 14 recommendations that are being implemented by the public authorities, at either the national, basin or local level.The EPTB launched in partnership with the government a second initiative for which it steers and coordinates a coherent, balanced, relevant and gradual programme of 78 flood prevention actions. As a new post-2015 framework for disaster risk reduction was adopted in Sendai in March 2015 taking in account lessons learned during the 2005-2015 period, gaps identified and future challenges, this paper addresses the question of the impact of this new international framework on the implementation of the flood prevention of Paris region. One of the main points developed is the necessity to increase public awareness, to enhance disaster preparedness for effective response and to “build back better” in recovery rehabilitation and reconstruction

    Paris, London, Berlin : 3 metropolises facing challenges of water urban

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    International audienceEuropean great cities are now facing four major challenges. The first one is about managing drinking water in urban areas (distribution, prices, access and supply). Water management has become the main tool to protect water extraction areas or manage the ground- and surface water in unpolluted areas out of the city. The second challenge concerns the sanitation of waste- and rainwater. The long-term goal implies separation storm water and rainwater more efficiently, without congesting municipal networks during rainy periods and modernizing the processes used to purify industrial and domestic waste water. The third challenge refers to water courses and small urban rivers. Cities now strive to reclaim rivers that were once buried, through reopening them. That goes along with a transformation of riverbanks to large public spaces by pushing back roads and economic activities. The last challenge deals with the urban resilience to flood risks as a new alternative to local flood risk management policies, which are still very much focused on standard and heavy flood protection (dykes, dams, etc.). The first two topics are about the “little water cycle” (water management from the collecting points to the treatment plants before returning to the natural environment). The last two issues relate to the big “natural” cycle of water. The following paper proposes a reflection on strategies by three of the biggest European metropolises in regards to their water management policies and their proceeding -via urban planning projects- to merge the two “water cycles”. The article is based on the result of international projects in which two of the authors have been involved in

    Collaboration GLS-MRN dans l’analyse de l’exposition aux inondations des enjeux particuliers et professionnels sur le bassin de la Seine amont

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    Ce document présente les premiers résultats d’une collaboration en cours entre les Grands lacs de Seine (GLS) et la Mission risques naturels (MRN) destinée à apporter de nouveaux éléments de connaissance des risques d’inondation sur le bassin de la Seine amont. Elle s’appuie sur l’observatoire développé par la MRN visant à quantifier l’exposition des particuliers et des professionnels aux aléas inondation. Reposant sur des données fiables et des méthodologies éprouvées conduisant à des résultats certes imparfaits mais éclairants, elle s’inscrit dans la logique de la Directive inondations, en cours de transposition en France, au titre notamment de la recherche : — d’une certaine rationalisation et harmonisation des processus d’identification et d’évaluation des risques d’inondations par bassin versant ; — d’une association accrue des différentes parties prenantes nationales et locales impliquées dans leur prévention. L’originalité de cette étude provient de l’amorce d’une appréciation intégrée de l’exposition de trois facteurs indissociables de résilience d’un territoire face aux risques d’inondation : les ménages, les activités économiques et les établissements ayant une mission de service public. Ce document présente une estimation de leur exposition respective sur le bassin de la Seine amont
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