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    Stratégies paysannes de gestion des terroirs et de lutte anti-érosive en pays Bamiléké (Ouest-Cameroun)

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    Sur les hauts plateaux bamilékés de l'Ouest-Cameroun, les aménagements agraires tiennent compte des potentialités du milieu naturel, fondées sur un découpage en terroirs spécifiques, calqués sur la topographie. Les pentes, le climat, la pression démographique et foncière y exposent les sols aux risques d'érosion et d'épuisement rapides. Cependant, les paysans bamilékés ont mis au point des techniques de préparation, de conservation et de fertilisation relativement efficaces, mais variables suivant la nature des liens entre les exploitants et la terre. Paradoxalement, ce sont les secteurs les moins densément peuplés, et les moins intensément cultivés qui manifestent de réels signes d'érosion et d'épuisement. (Résumé d'auteur

    Spécial érosion : réhabilitation des sols et GCES

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    Les zones densément peuplées et intensément cultivées des hauts plateaux bamilékés présentent peu de signes d'érosion et de dégradation. Les techniques traditionnelles d'exploitation des terres sont relativement efficaces du point de vue du maintien de la fertilité des terres et de la lutte antiérosive. Cependant, les transformations en cours dans la région aboutissent, d'une part, à la simplification des aménagements dans les zones anciennement occupées et, d'autre part, à l'extensification des méthodes d'exploitation du sol dans les zones récemment mises en valeur, en dépit de l'apparition d'un néobocage défensif dans les zones d'élevage. De la sorte, les précipitations, pourtant relativement peu agressives, ont de plus en plus tendance à générer un ruissellement concentré menaçant les terres agricoles situées sur des terrains pentus. Les solutions gouvernementales proposées dans le cadre du Projet de développement rural de la province de l'Ouest (PDRPO), largement financé, ne transforment que partiellement les structures et techniques en vigueur. Cet échec, imputable à une inadéquation entre les aménagements proposés et les logiques paysannes, nous conduit à envisager des solutions essentiellement fondées sur les savoir-faire locaux. Bien appliquées, ces propositions pourraient mettre un terme à la dégradation de ce milieu aux potentialités agricoles immenses. (Résumé d'auteur

    Spécial érosion : réhabilitation des sols et GCES

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    Les zones densément peuplées et intensément cultivées des hauts plateaux bamilékés présentent peu de signes d'érosion et de dégradation. Les techniques traditionnelles d'exploitation des terres sont relativement efficaces du point de vue du maintien de la fertilité des terres et de la lutte antiérosive. Cependant, les transformations en cours dans la région aboutissent, d'une part, à la simplification des aménagements dans les zones anciennement occupées et, d'autre part, à l'extensification des méthodes d'exploitation du sol dans les zones récemment mises en valeur, en dépit de l'apparition d'un néobocage défensif dans les zones d'élevage. De la sorte, les précipitations, pourtant relativement peu agressives, ont de plus en plus tendance à générer un ruissellement concentré menaçant les terres agricoles situées sur des terrains pentus. Les solutions gouvernementales proposées dans le cadre du Projet de développement rural de la province de l'Ouest (PDRPO), largement financé, ne transforment que partiellement les structures et techniques en vigueur. Cet échec, imputable à une inadéquation entre les aménagements proposés et les logiques paysannes, nous conduit à envisager des solutions essentiellement fondées sur les savoir-faire locaux. Bien appliquées, ces propositions pourraient mettre un terme à la dégradation de ce milieu aux potentialités agricoles immenses. (Résumé d'auteur
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