108 research outputs found

    L’atelier Pialat

    Get PDF
    Dans le film À nos amours (1983), lorsque le père (Roger) – artisan fourreur et « pauvre homme inculte » –, revient au beau milieu des convives qui parlent de peinture tout en dégustant quelques coupes de champagne, il s’en prend immédiatement et violemment au beau-frère de son fils (interprété par Jacques Fieschi). Il faut dire que le père est incarné par le cinéaste lui-même et que le beau-frère en question est le parfait « intellectuel de gauche » (Robert, marié à la sœur de ce dernier, le..

    L’entrée en scène au cinéma

    Get PDF
    Questionner l’« entrée en scène » au cinéma nécessite que l’on s’intéresse d’une part à ce que peut être une « entrée » (ses natures, ses fonctions), et d’autre part à ce que recouvre la notion de « scène », notion que l’on a d’ailleurs tendance à confronter immédiatement à celle du théâtre, l’intérêt résidant alors dans l’analyse des rapprochements comme des distinctions possibles entre les deux arts. De toute évidence, l’entrée est d’abord celle d’un acteur, d’un personnage, d’un corps, d’u..

    La réalité sera toujours plus captivante

    No full text
    National audienceCe texte est une introduction au volume de la revue "CinémAction" consacrée au genre biopic et intitulée "Biopic : de la réalité à la fiction" (dir. Rémi Fontanel). Il en donne les lignes directrices, en déclinent les enjeux et propose une réflexion générale sur le sujet traité : le biopic. Ainsi, il s’agit d’exposer un contexte particulier (le grand nombre de films produits depuis "La Môme" d’Olivier Dahan) ainsi que les différentes époques qu’a connu le genre. Cet article s’attache également à en relever les traits narratifs – entre formatage et innovation –, ainsi que ceux qui concernent la tension entre la réalité et la fiction

    Notices in "Dictionnaire Pialat" (dir. Antoine de Baecque)

    No full text
    -Chaque entrée du dictionnaire consacrée à Maurice Pialat (à sa vie et à son œuvre) fait l’objet d’une approche descriptive et/ou analytique et/ou interprétative. Est ainsi traité un aspect biographique ou filmographique, un thème, une notion cinématographique, un sujet filmique, un élément poétique ou un trait esthétique.Entrées alphabétiques rédigées (x 41) : Almendros, Nestor ; Amour ; Automobile ; Barbe ; Beaux-Arts ; Berri, Claude ; "Chroniques turques" ; Colère ; Collard, Cyril ; "Congrès eucharistique diocésain" ; Contre-pied ; Courbevoie ; Documentaire ; "Drôles de bobines" ; Duret, Jean-Pierre ; Fieschi, Jacques ; Films du Livradois ; Générations ; Giordano, Isabelle ; Glenn, Pierre-William ; Improvisation ; Irruption ; "Isabelle aux Dombes" ; "J’ai l’impression d’avoir le cœur sec" ; Kurant, Willy ; Lido Films ; Loiseleux, Jacques ; Musique ; "On ne badine pas avec l’amour" ; Papier peint ; Peinture ; Pialat acteur ; Politique ; Prix ; Son ; Tarrazon, Michel ; Théâtre ; Tournage ; Ultimes projets ; Visiteur médical ; Wagon

    Le cinéma de Claire Denis : une cinéphilie de l'ingestion

    No full text
    Claire Denis est une cinéaste ouverte au travail des autres, à toutes les formes de cinématographies, nationales ou étrangères. Elle est consciente de l’importance, sur son propre regard et sa propre pratique, du chemin initié par ses inspirateurs, les plus anciens comme les plus contemporains. Et elle sait exprimer sa dette envers certains films et envers les nombreux cinéastes qui l’ont inspirée.Cet article s’attache à son acte cinéphilique – une ingestion lente et discrète – qui s’exprime par des liens, des échos, des transferts implicites qui parcourent ses propres films, et plus particulièrement "Beau travail" et "35 rhums". Plus que de simples hommages ou de simples citations, ils apparaissent comme des éléments ingérés et digérés par chaque narration, et qui font de l’œuvre une sorte d’éponge généreusement imbibée, de masse mouvante et modelée par le regard d’une cinéphile qui a fait de son expérience de spectatrice la matière vivante et nécessaire de sa propre création

    Outils pédagogiques. Lycéens et apprentis au cinéma

    No full text
    Rédaction en chef et rédaction des documents pédagogiques consacrés aux films de la liste régionale du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma (Région Auvergne-Rhône-Alpes / ACRIRA – Université Lumière Lyon 2).Conception et élaboration d'outils pédagogiques sur les films suivants :· 2013-2014 : "Welcome in Vienna", d’Axel Corti, 1986 (avec Nedjma Moussaoui, site Web pédagogique).· 2013-2014 : "Barbara", de Christian Petzold, 2012 (avec Nedjma Moussaoui, site Web pédagogique).· 2013-2014 : "La Religieuse", de Guillaume Nicloux, 2013 (avec Nedjma Moussaoui, site Web pédagogique).· 2012-2013 : "Regarde les hommes tomber", de Jacques Audiard, 1994 (site Web pédagogique).· 2012-2013 : "La Grande Illusion", de Jean Renoir, 1937 (site Web pédagogique).· 2011-2012 : "Hors-jeu", de Jafar Panahi, 2006 (site Web pédagogique).· 2011-2012 : "À l’Origine", de Xavier Giannoli, 2009 (site Web pédagogique).· 2010-2011 : "It’s a Free World!", de Ken Loach, 2007 (site Web pédagogique).· 2010-2011 : "Adieu Gary", de Nassim Amaouche, 2008 (site Web pédagogique).· 2009-2010 : "Les Bureaux de Dieu", de Claire Simon, 2008 (dossier 21 pages).· 2009-2010 : "Lady Chatterley", de Pascale Ferran, 2006 (dossier 21 pages).· 2008-2009 : "Violence des échanges en milieu tempéré", de Jean-Marc Moutout, 2003 (dossier 21 pages).· 2008-2009 : "West Side Story", de Robert Wise et Jerome Robbins, 1962 (dossier 22 pages).· 2007-2008 : "La Rose pourpre du Caire", de Woody Allen, 1985 (dossier 21 pages).· 2007-2008 : "The Host", de Bong Joon-ho, 2006 (dossier 21 pages)· 2006-2007 : "Brodeuses", d’Éléonore Faucher, 2003 (dossier 21 pages).· 2006-2007 : "Taxi Driver", de Martin Scorcese, 1976 (dossier 21 pages).· 2005-2006 : "Head-on", de Fatih Akin, 2004 (dossier 21 pages).· 2005-2006 : "L’Esquive", d’Abdellatif Kechiche, 2003 (dossier 21 pages)

    « Ouvrir le film » : du générique dans le cinéma de Claire Denis

    No full text
    International audienceCette contribution analyse les génériques des films de Claire Denis. Elle aborde la question de l’incipit à partir de trois formes d’ouverture qui invitent le spectateur à : (1) faire une expérience du temps (la lenteur de "Chocolat" et la suspension de "Vendredi soir") ; (2) entrer dans le récit (les bonds de "J’ai pas sommeil" et la fresque de "Beau travail") ; (3) plonger dans l’image (les incisions de "Trouble Every Day" et les vibrations de "L’Intrus")

    Notices in "Le Cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques" (dir. Benjamin Thomas)

    No full text
    -Chaque entrée de cet ouvrage consacré à à l'oeuvre cinématographique de Bruno Dumont fait l’objet d’une approche descriptive et/ou analytique et/ou interprétative. Est ainsi traité un aspect filmographique, un thème, une notion cinématographique, un sujet filmique, un élément poétique ou un trait esthétique.Entrées alphabétiques rédigées (x 3) : Chute ; Regard ; "Camille Claudel 1915"

    Thierry Paulin : le monstre de Montmartre. "J’ai pas sommeil" de Claire Denis

    No full text
    Cette contribution est consacrée à "J’ai pas sommeil" (1994) de Claire Denis, un film fictionnel qui s’inspire du parcours de Thierry Paulin (surnommé « Le monstre de Montmartre » ou « Le tueur de vieilles dames »), accusé de nombreux meurtres et agressions commises à Paris entre octobre 1984 et novembre 1987. D’une part cette étude démontre qu’il n’est pas question pour Claire Denis de faire de cette histoire « autre chose » que ce qu’elle a été : un « fait divers » ; d’autre part, elle démontre qu’il ne s’agit pas non plus pour la cinéaste de faire de ce meurtrier « autre chose » que ce qu’il a été : un « monstre » certes, mais doté, du moins en apparence, d’une certaine « humanité ». Pour Claire Denis, construire la figure du mal nécessite forcément la justesse d’un geste politique qui tient à l’adéquation entre une conscience esthétique et l’exigence éthique qui l’engage ; un travail d’équilibriste en somme dont ce texte rend compte en revenant sur le passage du fait au film (dimension biographique), sur le renversement opéré du monstre à l’homme (dimension poétique), sur la construction figurative indéterminée du personnage (fantôme, vampire, etc.) (dimension esthétique) et sur le décentrement narratif permis par le choix d’une structure hélicoïdale (dimension éthique)

    La Corée au corps. Des fenêtres sur l’Asie. Le cinéma autobiographique de Sophie Bredier

    No full text
    International audienceCet écrit s'attache à mettre en lumière la nature, le statut et le rôle des enjeux historiques, sociaux et culturels qui contribuent à forger le projet cinématographique de Sophie Bredier. Les trois films autobiographiques retenus ("Nos traces silencieuses" (1998) et "Séparées" (2000) tous coréalisés avec Myriam Aziza ainsi que "Cors étranger" (2004)) témoignent d’une indéniable progressivité dans le parcours de la documentariste. En effet, si la quête des origines motive chacun d’entre eux, elle est à chaque fois abordée au contact de la relation particulière que la cinéaste entretient à sa propre histoire, elle-même connectée à la Corée du Sud, pays qui lui est inconnu et sur lequel elle ouvre plusieurs fenêtres. Ce texte s'applique à analyse ces liens
    • …
    corecore