19 research outputs found

    Une femme doit savoir rester à sa place : position dans le dialogue et caractérisation des personnages féminins dans l'Héautontimorouménos de Térence

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    International audienceThe aim of this paper is to show that there is a link between the high or low position in verbal interactions of female characters in Terence's Heautontimorumenos and their appraisal by male characters and by modern scholars, using linguistic politeness theories. These theories can provide useful tools when it comes to appreciating the way those characters behave and manage interpersonal relationships while talking to others.L’article se propose de mettre en lumière la corrélation entre la position haute ou basse des personnages féminins de l’Héautontimorouménos de Térence dans les échanges dialogués et l’appréciation portée sur eux par les personnages masculins de la pièce et par les critiques modernes, à l’aide des théories linguistiques de la politesse. Celles-ci peuvent fournir des outils d’analyse utiles pour tenter d’évaluer le comportement de ces personnages à la lumière de leur gestion des relations interpersonnelles dans les échanges qu’ils ont avec les autres

    Les discours directs non marqués dans les Épigrammes de Martial

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    International audienceDue to the lack of typographic markers for direct speech in Latin manuscripts, the enunciation of many epigrams can be analysed in several different ways. What is the length of what can be identified as free direct speech? Who speaks? Can we even be sure that there is reported speech?Cette étude met en lumière la multiplicité des interprétations possibles de nombreuses épigrammes de Martial sur le plan de l’énonciation, du fait de l’absence de marques typographiques du discours direct dans les manuscrits latins. L’incertitude peut porter sur l’étendue des séquences identifiées comme du discours direct libre, sur leur attribution ou sur leur existence même

    L'épigramme I, 109 de Martial : un poème encomiastique ou satirique?

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    International audienceL’épigramme I, 109 de Martial est-elle l’éloge convenu de l’animal favori d’un patron que l’on y a généralement lu ? Il nous semble, au contraire, que le génie satirique de Martial culmine dans cette pièce où l’auteur exploite en virtuose l’ambiguïté des formes non explicites de discours rapporté – mentions et discours au style direct libre – grâce auxquelles il se livre à un pastiche et à une mise à distance ironique des propos louangeurs du maître entiché de son animal de compagnie. Martial se rattache-t-il, en ce qui concerne ces animaux, à la tradition encomiastique ou à la tradition satirique ? Lui arrive-t-il de tourner en dérision des personnes réelles désignées par leur véritable nom ? Se permet-il, enfin, de porter sur ses protecteurs un regard critique ? Autant de questions de portée plus générale que met en jeu l’interprétation de cette épigramme

    Les trois fautes de goût de Quintus Arrius (Catulle 84)

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    Rupture et continuité dans l’emploi de immo au tournant des ier et iie siècles de notre ère

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    Nemo est quin... : origine d'une construction atypique

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    International audienceThe analysis of the subordinate clause introduced by quin in nemo est quin… – which could be a relative or a conjunctive clause – has been much debated. This atypic structure, in which the subordinate clause can be compared to the relative clauses that Damourette and Pichon call « phrasoïdes », can be accounted for by the origin of the use of quin in this phrase, thanks to the reanalysis of the subordinating conjunction as a relative pronoun in the phrase nemo… quin (with a verb which is not esse).L'analyse de la subordonnée introduite par quin dans le tour nemo est quin… – proposition relative ou conjonctive – fait depuis longtemps l'objet d'un débat. Le fonctionnement de cette construction atypique, dont la subordonnée peut être rapprochée des relatives « phrasoïdes » décrites par Damourette et Pichon, est éclairé par l'origine de l'emploi de quin dans ce tour, qui a été rendu possible par la réanalyse du subordonnant conjonctif en subordonnant relatif dans le tour proche nemo… quin (avec verbe différent de esse)

    La possibilité d’un îlot. : La répétition comme indice de littéralité

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    Publiée en ligne : [http://www.paris-sorbonne.fr/Numero-11-mai-2015]International audienc

    Non possum quin : évolution d’une construction des comédies de Plaute à la prose d’art de Fronton et d’Apulée

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    International audienceCet article étudie l’évolution de la construction non possum quin / nequeo quin, qui présente un nombre d’occurrences très limité, sur une période d’environ 400 ans (du milieu du IIIe s. av. J.-C. au milieu du IIe s. apr. J.-C.). Chez Plaute, et encore chez Térence, la proposition introduite par quin dépend directement du verbe modal de possibilité et entre ainsi en rapport paradigmatique avec l’infinitif (assorti d’une négation) qui accompagne habituellement le verbe modal. Le phénomène de coréférence des sujets du verbe modal et du verbe subordonné observé de façon systématique dans les occurrences de ce tour garantit que tel est bien le fonctionnement de cette construction, et qu’il n’y a pas lieu de supposer qu’un infinitif (facere) est sous-entendu. Le tour, dont la construction était anomale, est refait en facere non possum quin à l’époque classique, grâce à l’adjonction de l’infinitif facere ; le verbe modal se trouve alors construit, comme c’est habituellement le cas, avec un infinitif. Enfin, au IIe siècle apr. J.-C., l’expression nequeo quin réapparaît en tant qu’archaïsme et peut ainsi entrer dans la prose d’art de Fronton et d’Apulée après avoir appartenu au sermo cotidianus des comédies et de la correspondance cicéronienne

    Identifier l’ironie. Catégorisation et perception de l’ironie dans les textes anciens

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    Publication en ligne dans l'Atelier de théorie littéraire du site FabulaL'application du qualificatif d’« ironique » à un texte ancien ne semble a priori poser aucun problème : le terme, d'origine grecque, remonte à la plus haute antiquité. Ce que l'on a pu désigner par ce concept d’« ironie » a pourtant varié à travers le temps. Du contraria dicere de Cicéron aux mentions de Sperber et Wilson, la théorisation du phénomène a changé ; souvent identifié à l’antiphrase, il est tantôt étendu au-delà, tantôt réduit par l’exclusion des astéismes; certains lui annexent le territoire de la parodie et du pastiche, d'autres l’en distinguent radicalement. La question de l’identification de l’ironie n’est pas seulement celle de sa catégorisation, mais aussi, bien sûr, celle de sa réception. En ce que sa compréhension nécessite le partage d’un certain nombre de valeurs, l’ironie pose avec une acuité particulière le problème de la distance temporelle et culturelle, de la connaissance de l'auteur et de ses intentions. Quelles sont dès lors les données textuelles sur lesquelles la perception de l’ironie peut se fonder ? Existe-t-il de tels indices ou sont-ils eux-mêmes déjà construits par l'interprète

    Négation incorporée et type de négation. Le cas des interrogatifs et subordonnants négatifs du latin

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    International audiencePartant du constat que les deux adverbes interrogatifs du latin qui présentent une négation agglutinée (quin, quidni) connaissent un emploi marqué par rapport à celui des adverbes interrogatifs suivis d'une négation autonome, cet article montre que la négation agglutinée aux termes interrogatifs est toujours externe, ce qui a pour conséquence que les questions produites sont systématiquement des interrogations rhétoriques induisant une inversion de polarité. On peut vérifier, à propos des subordonnants comportant une négation agglutinée (quin, quominus) ou amalgamée (ne), que la négation incorporée est également externe. Il semble qu'il existe entre le caractère externe de la négation et son rapprochement sur l'axe syntagmatique avec le morphème exprimant l'interrogation ou la subordination un rapport qui se retrouverait, sous des modalités légèrement différentes, en français
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