27 research outputs found

    Imperforation choanale aspects cliniques, approache therapeutique

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    No Abstract. Journal Tunisien d\'ORL et de chirurgie cervico-faciale Vol. 17 2006: pp. 30-3

    Fistule et kyste nasofrontaux : a propos d’un cas

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    Introduction : Les fistules nasofrontales correspondent à la persistance d’une communication anormale d’origine embryologique entre la couche profonde de la peau et le système nerveux. Ils peuvent être associés à un kyste dermoïde ou épidermoïde.Ils peuvent être révélés par une infection loco-régionale et surtout neuro-méningée qui fait toute la gravité de cette malformation congénitale. Notre objectif est d’insister sur les caractéristiques de cette pathologie pour un diagnostic précoce.Observation : Il s’agit d’un enfant âgé de 2 ans, qui présente depuis sa naissance une fistule cutanée au niveau du dos du nez laissant sourdre du pus de façon intermittente. L’imagerie a objectivée une formation kystique basi-frontale médiane, associée à une déhiscence de l’os frontal gauche avec défaut de développement de l’apophyse crista galli. Le diagnostic de fistule associée à un kyste nasofrontal a été retenu. Le patient a été opéré par voie bicoronale. En per-opératoire, nous avons découvert un kyste extra-dural mais adhérant au feuillet externe de la dure-mère. La paroi kystique a été disséquée puis enlevée en totalité. Le défect osseux de l’os frontal gauche a été colmaté par de la poudre d’os et du surgicel. Les suites opératoires étaient simples et l’examen anatomopathologique a confirmé qu’il s’agit d’un kyste dermoïde nasofrontal. Une fistulectomie a été réalisée 6 mois plus tard avec bonne évolution.Conclusion : L’apport de l’imagerie est indispensable pour le diagnostic positif et topographique desfistules et kystes nasofrontaux. Le risque de complications infectieuses impose un traitement chirurgical. Le but de la chirurgie doit être une résection totale, seule garante de l’absence de récidive à long terme.Mots-clés : fistule nasofrontale, kyste nasofrontal, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique, craniotomie frontaleIntroduction : Naso frontal fistula correspond to the persistence of an abnormal communication of embryological origin between the deep layer of the skin and the nervous system. They can be associated with dermoid or epidermoid cyst. They can be revealed by a locoregional and especially neuro-meningeal infection, wich makes all the severity of this malformation.Case-report : A 2 year-old child presents since birth cutaneous fistula at the nasal dorsum with intermittent purulent effuse. Imaging showed medial basi-frontal cyst, associated with dehiscence of the left frontal bone and defective development of the crista galli. The diagnosis of fistula associated with nasofrontal cyst was retained. The patient was operated by bicoronal approach. Intraoperatively, we found an extradural cyst but adhering to the outer layer of the dura mater. The cyst wall was dissected and removed totally. The bone defect of the left frontal bone was clogged with bone powder and surgicel. The postoperative course was uneventful and pathologic examination confirmed that this is a nasofrontal dermoid cyst. Fistulectomy was performed 6 months later with good evolution.Conclusion : Contribution of imaging is essential for positive and topographic diagnosis of nasofrontal fistulas and cysts. The risk of infectious complications requires surgical treatment. The goal of surgery should be a total resection, the only guarantee of the absence of long-term recurrence.Keywords : nasofrontal fistula, nasofrontal cyst, computed tomography, magnetic resonance imaging, frontal craniotom

    Kyste AmygdaloĂŻde Oropharynge A Propos D\'un Cas

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    Le kyste amygdaloïde est une tumeur kystique latéro-cervicale haute rare, issue de la 2ème fente branchiale. Il représente 2% des tumeurs latéro-cervicales du cou, et 6,1à 85,2% des anomalies de la deuxième fente. La forme oropharyngée est très rare. Nous rapportons une observation d\'un kyste amygdaloïde oropharyngé, chez une femme de 56 ans. Aucune symptomatologie particulière n\'a été notée. L\'examen clinique a révélé une tuméfaction de la loge amygdalienne droite, refoulant le pilier antérieur. La TDM a objectivé un processus expansif nécrosé de l\'amygdale palatine droite comblant l\'espace parapharyngé droit, en contact avec la base de la langue et le muscle ptérygoïdien médial homolatéral. Une résection complète et sans rupture du kyste a été pratiquée par voie transorale, le geste a été complété par une amygdalectomie droite. L\'histologie a confirmé le diagnostic par la co-existence d\'un revêtement épithélial et d\'une infiltration de tissu lymphoïde. Le recul est de 6 mois sans récidiveSecond branchial cleft cysts are the most common type of branchial abnormalities and usually found high in the neck. Oropharyngeal presence of branchial cleft cyst is very rare. We report a case of oropharyngeal branchial cleft cyst in 56 years women, wich had any specific symptom. Radiologic examination (TDM) revealed an expansive mass of the palatin tonsil. It was removed completely with right palatin tonsil. Cyst had a squamous epithelium-lined wall with lymphoid aggregation in histopathologic study, which was chareacteristic finding of branchial cleft cyst. There was no evidence of recurrence for 6 months for follow-up. We review reported oropharyngeal or nasopharyngeal presentation of these cases in literature and embryologic explanation. Keywords: Oropharyngeal, branchial, cysts Journal Tunisien d\'ORL et de chirurgie cervico-faciale Vol. 18 2007: pp. 49-5

    L’ectopie des glandes parathyroides dans la chirurgie de l’hyperparathyroidie

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    Introduction : L’ectopie parathyroïdienne est la cause d’échec la plus fréquente de la chirurgie de l’hyperparathyroïdie, entrainant le plus souvent des reprises chirurgicales. Son diagnostic topographique pré-opératoire reste difficile malgré le progrès dans les différentes explorations radiologiques. Le diagnostic per-opératoire doit être guidé par une stratégie de dissection de référence. Le but de travail est d’étudier la stratégie de recherche des parathyroides lors de leur chirurgie.Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 137 patients (162 glandes parathyroïdes ectopiques) parmi 572 patients opérés d’une hyperparathyroïdie, colligés sur une période de 11 ans (Janvier 2001-Décembre 2011). Tous les patients ont bénéficié d’une imagerie pré-opératoire et ont été opérés sous anesthésie générale.Résultats : L’âge moyen était de 49 ans (11-71 ans) et le sex-ratio de 1,04. Une hyperparathyroïdie primaire était présente chez 26 patients (18,98%) et une hyperparathyroïdie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez 111 patients (81,02%).Une cervicotomie par voie classique avec exploration des 2 loges thyroïdiennes a été réalisée dans 136 cas. Dans les cas où la parathyroïde n’a pas été retrouvée, un geste opératoire a été associé. Ce geste consistait en un curage médiastino-récurrentiel (15 cas), une thymectomie (12 cas) et une lobectomie thyroïdienne (9 cas). Un seul patient a eu une thoracotomie en chirurgie thoracique, sans abord cervical classique. Sur les 162 glandes parathyroïdes ectopiques retenues dans l’étude, 68 étaient des glandes parathyroïdes inférieures. Les localisations de celles-ci étaient par ordre de fréquence le thymus (26 cas), le ligament thyro-thymique (14 cas), le médiastin antéro-supérieur (5 cas) et la gaine carotidienne (3 cas). Vingt glandes parathyroïdes inférieures n’ont pas été retrouvées sur les 68 (29,41%). Le nombre des glandes parathyroïdes supérieures ectopiques était de 94 sur 162. Leurs localisations étaient par ordre de fréquence le pôle supérieur (33 cas), le pédicule supérieur (20 cas), la région rétro-oesophagienne (15 cas), la gaine carotidienne (11 cas), intra-thyroïdienne (5 cas) et le médiastin postéro-supérieur (2 cas). Huit glandes parathyroïdes supérieures n’ont pas été trouvées sur les 94 (8,51%). Au total, sur les 162 glandes parathyroïdes ectopiques, 28 n’ont pas été retrouvées (17,28%).Conclusion : L’imagerie est un moyen incontournable à la recherche d’une glande parathyroïde ectopique. Lorsqu’elle n’est pas retrouvée dans sa localisation habituelle, la stratégie de dissection chirurgicale doit être méthodique.Mots-clés : glande parathyroïde, ectopie, hyperparathyroïdie, imagerie, parathyroïdectomieIntroduction: The ectopic parathyroid is the most common cause of failure of hyperparathyroidism surgery, resulting often in reoperations. Its preoperative topographic diagnosis remains difficult despite advances in various imaging studies. The intraoperative diagnosis should be guided by a reference strategy of dissection.Materials and Methods: This is a retrospective study of 137 patients (162 ectopic parathyroid glands) among 572 patients undergoing hyperparathyroidism surgery, collected over a 11-year period (January 2001-December 2011). All patients underwent preoperative imaging and were operated under general anesthesia.Results: The mean age was 49 years (11-71 years) and the sex-ratio 1.04. Primary hyperparathyroidism was present in 26 patients (18.98%) and hyperparathyroidism secondary to chronic renal failure in 111 patients (81.02%). Cervicotomy through traditional approach with bilateral exploration was performed in 136 cases. In cases where the parathyroid was not found, a surgical procedure was performed. This act consisted in mediastinal-recurrential lymphadenectomy (15 cases), thymectomy (12 cases) and thyroid lobectomy (9 cases). One patient had a thoracotomy in thoracic surgery department without conventional cervical approach. Among the 162 ectopic parathyroid glands included in the study, 68 were inferior parathyroid glands. The locations of these were in order of frequency the thymus (26 cases), the thyro-thymic ligament (14 cases), the antero-superior mediastinum (5 cases) and the carotid sheath (3 cases). Twenty inferior parathyroid glands were not found among the 68 (29,41%). The number of ectopic superior parathyroid glands was 94 of 162. Their locations were in order of frequency the upper pole (33 cases), the superior pedicle (20 cases), the retro-esophageal region (15 cases), the carotid sheath (11 cases), intra-thyroid (5 cases) and the postero-superior mediastinum (2 cases). Eight superior parathyroid glands were not found among the 94 (8.51%). In total, among 162 ectopic parathyroid glands, 28 were not found (17,28%).Conclusion: Imaging is essential to search an ectopic parathyroid gland. When not found in its usual location, the strategy of surgical dissection should be methodical.Keywords: parathyroid gland, ectopia, hyperparathyroidism, imaging, parathyroidectom

    Fistules perilymphatiques post-traumatiques

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    Introduction : La fistule péri-lymphatique (FPL) post-traumatique réalise une communication anormale entre le compartiment liquidien périlymphatique et l’oreille moyenne. Son diagnostic est souvent difficile du fait du tableau clinique parfois incomplet. L’imagerie est indispensable afin d’étayer le diagnostic. Le traitement repose sur la chirurgie.Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 13 patients colligés sur une période de 13 ans (1996-2008). Un examen ORL complet, une audiométrie et une imagerie (tomodensitométrie des rochers) ont été réalisés dans tous les cas. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement médical et ont été opérés sous anesthésie générale. Le contrôle ultérieur était clinique, audiométrique et radiologique avec un recul moyen de 22 mois.Résultats : L’âge moyen était de 29 ans (20-47 ans) et le sex-ratio 3,33. Les signes fonctionnels étaient essentiellement représentés par l’hypoacousie dans 12 cas (92,3%), les vertiges dans 11 cas (84,6%) et les acouphènes dans 4 cas (30,8%). L’écoulement d’un liquide eau de roche par l’oreille a été rapporté par 2 patients (15,4%). L’examen clinique trouvait un nystagmus spontané battant du côté controlatéral au traumatisme chez un seul patient, et un signe de la fistule positif chez 2 patients (15,4%). A l’audiométrie, 9 patients (69,3%) avaient une surdité de perception ou mixte dont 6 cas de cophose. Une surdité de transmission a été objectivée dans 3 cas. Un patient avait une audition subnormale. La TDM des rochers a montré une fracture extra-labyrinthique dans 5 cas (38,5%) et une fracture trans-labyrinthique ou mixte dans 6 cas (46,2%). Un pneumolabyrinthe a été constaté chez 5 patients (38,5%). Une exploration chirurgicale a été indiquée chez tous les patients. En per-opératoire, une FPL a été mise en évidence dans tous les cas. Le siège de la fistule était au niveau du promontoire et/ou au niveau des fenêtres. Un colmatage de la fistule a été réalisé dans tous les cas. Les matériaux utilisés étaient essentiellement de l’aponévrose temporale superficielle, du périchondre tragal et de la graisse. En post-opératoire, les vertiges se sont améliorés chez 9 patients parmi les 11 vertigineux (81,8%). L’audition était améliorée chez 2 patients parmi les 9 ayant une surdité de perception ou mixte (18,2%).Conclusion : La fistule périlymphatique post-traumatique est de diagnostic difficile. Celui-ci est étayé par un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques et n’est confirmé qu’en per-opératoire. L’indication d’une exploration chirurgicale et son délai dépendent essentiellement de la symptomatologie clinique et de son évolution dans le temps.Mots-clés : fistule périlymphatique, traumatisme, vertige, surdité, tomodensitométrie, chirurgieIntroduction: Post-traumatic perilymphatic fistula (PLF) realises an abnormal communication between the perilymphatic fluid compartment and the middle ear. Its diagnosis is often difficult because the clinical presentation is sometimes incomplete. Imaging is essential in order to support the diagnosis. Treatment is based on surgery.Materials and Methods: We carry a retrospective study about 13 patients collected over a period of 13 years (1996-2008). A complete ENT examination, audiometry and imaging (petrous CT scan) were performed in all cases. All patients received medical treatment and were operated under general anaesthesia. Subsequent control was clinical, radiological and audiometric with a mean period of 22 months.Results: Mean age was 29 years (20-47 years) and sex ratio 3.33. Symptoms were mainly hearing loss in 12 cases (92.3%), vertigo in 11 cases (84.6%) and tinnitus in 4 cases (30.8%). Flow of liquid from the ear was reported by 2 patients (15.4%). Clinical examination showed spontaneous nystagmus beating to the contralateral side of the trauma in one patient, and a positive sign of the fistula in 2 patients (15.4%). At audiometry, 9 patients (69.3%) had sensorineural or mixed deafness, of which 6 cases of cophosis. Transmission deafness was found in 3 cases. One patient had a subnormal hearing. Petrous CT scan showed extra-labyrinthic fracture in 5 cases (38.5%) and trans-labyrinthic or mixed fracture in 6 cases (46.2%). A pneumolabyrinth was found in 5 patients (38.5%). Surgical exploration was indicated in all patients. PLF was found in all cases. The localization of the fistula was at the promontory and / or at the windows. Blockage of the fistula was achieved in all cases. Materials used were essentially superficial temporal fascia, tragal perichondrium and fat. Postoperatively, vertigo improved in 9 patients among 11 (81.8%). Hearing was improved in 2 patients among the 9 having sensorineural or mixed deafness (18.2%).Conclusion: Post-traumatic perilymphatic fistula trauma is difficult to diagnose. This is supported by a beam of clinical and paraclinical arguments, and is confirmed intraoperatively. The indication for surgical exploration and its delay depend mainly on clinical symptomatology and its evolution over time.Keywords: perilymphatic fistula, trauma, vertigo, deafness, CT scan, surger

    Carcinome papillaire sur kyste du tractus thyreoglosse

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    Introduction :: Cysts of the thyroglossal duct are a congenital anomaly. they are common but the incidence of papillary carcinoma arising in a thyroglossal duct cyst (TDC) is rare. The clinical presentation of these cancers is generally nonspecific. There are usually identified only after histopathologic examinationAim: Modalities of treatment and prevention are discussed.Methods: We report 4 cases of a papillary carcinoma developed on a thyroglossal duct cyst, who underwent surgery. Two cases have been detected on préopératory and two at the definitive anatomopathology. Our therapeutic attitude has been discussed in each of our 4cases.Conclusion: there is no consensus about the modalities of treatment of papillary carcinoma in thyroglossal duct cyst.Keywords: Thyroglossal duct cyst, Thyroid, Papillary carcinoma, surgery, Total thyroidectomy

    Diagnostic et prise en charge de l’hyperparathyroïdie primaire

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    Objectif : L’hyperparathyroïdie primaire (hPTP) est définie par la production excessive et inappropriée de parathormone (PTh). Les formes asymptomatiques et modérées sont devenues de plus en plus fréquentes. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques cliniques et paracliniques de l’hPTP, de préciser les indications thérapeutiques et de les discuter en comparant nos résultats avec ceux de la littérature.Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 86 patients colligés entre Janvier 2005 et Décembre 2010. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ORL et d’un bilan biologique comportant une calcémie et un dosage de la PTh. Le bilan radiologique comportait une échographie cervicale, une scintigraphie au MIBI et/ou une IRM cervicale.Tous les patients ont été opérés sous anesthésie générale et ont eu une cervicotomie par approche classique. La surveillance a été clinique et biologique avec un recul moyen de 16 mois (4-36 mois).Résultats : La calcémie était élevée chez 77 patients (89,5%) et la PTh chez tous les patients. Une échographie cervicale a été réalisée chez 79 patients et a montré une image en faveur d’un adénome parathyroïdien chez 37 d’entre eux (46,8%). La scintigraphie au MIBI, pratiquée chez 46 patients, a montré une hyperfixation dans 31 cas (67,4%). L’IRM aété pratiquée chez 5 patients et a révélé un adénome dans 3 cas.L’exploration chirurgicale avec examen extemporané a révélé un adénome unique chez 65 patients deux adénomes chez 12 patients, et une hypertrophie des 4 PTh chez 9 autres. Une exérèse des adénomes a été ainsi réalisée chez 77 patients et une parathyroïdectomie subtotale dans 9 cas. en post-opératoire, 12 patients (14%) ont présenté une hypocalcémietransitoire. Aucune hypocalcémie définitive ni paralysie récurrentielle n’ont été notées. L’examen anatomopathologique définitif a révélé un adénome unique, un adénome double, une hyperplasie et PTh normale respectivement chez 58, 3, 24 et 1 patients. L’évolution à long terme a été marquée par l’amélioration clinique et biologique chez 81 patients  (94,2%). Une non-amélioration clinique et biologique a été notée chez 5 patients. Ils ont été réopérés et ont eu une parathyroïdectomie subtotale. L’anatomopathologie confirmait l’hyperplasie dans tous les cas.Conclusion : Le traitement de l’hPTP symptomatique est chirurgical. L’approche classique a fait preuve de son efficacité. Les progrès récents des explorations préopératoires et le dosage peropératoire de la PTh ont rendu possible une approche mini-invasive. Des controverses persistent quant à la prise en charge de l’hPTP asymptomatique dont l’indicationthérapeutique doit être bien étudiée.Mots-clés : hyperparathyroïdie primaire, adénome, glande parathyroïde, parathormone, scintigraphie, parathyroïdectomi

    Osteite frontale post-sinusitique: Etude rétrospective à propos de 31 cas

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    Objective : Post-sinusitic frontal osteitis is defined as an extension of frontal sinus infection to the adjacent bony structures. It is an emergency that should rapidly be diagnosed and treated. The aim of this study is to analyze epidemiologic, clinical and paraclinical features, and to review different therapeutic modalities of this disease.Materials and methods : We carry a retrospective study about 31 patients diagnosed and treated between 1996 and 2010. All patients underwent complete ENT and neurological examination, biological investigations, sino-nasal and cerebral CT scan. Antibiotherapy was administrated intravenously. Surgical drainage of the frontal sinus was performed eitherby trephination, by osteoplastic flap confection, or by Lemoyne drain placement. Endonasal drainage consisted of middle meatotomy with anterior ethmoidectomy. Frontal sinus cranialisation was performed with coronal approach. Evolution was assessed on clinical, biological and radiological criteria.Results : Mean age was 24,4 years (8-62 years) and sex-ratio 4,16. Frontal headache (10 cases) and intracranial hypertension signs (8 cases) were the most frequent functional symptoms. Frontal tumefaction was noted in 9 patients, associated in 5 cases with orbital tumefaction of the internal eye angle. Rhinological signs were essentially purulent rhinorrhea(9 cases) and nasal obstruction (5 cases). Nasal endoscopy showed purulent secretions at themiddlemeatus in 12 cases. CT scan revealed a typical aspect of frontal osteitis with bony lysis. A sub-periostal abscess was associated in 7 patients. Intracranial extension was noted in 15 cases and orbital extension in 7 cases. Bacteriological examination was positivein 8 cases. Most frequent bacteria were streptococcus and staphylococcus aureus (3 cases each). Antibiotic therapy was initially administrated in all cases. Concerning initial surgical treatment, 9 patients underwent frontaldrainage and 2 others orbital drainage. On the other hand, 4 patients underwent only sub-periostal abscess drainage. This one was associated with cranialisation in another case. For patients having endocranial complications, empyema drainage was realized in 14 cases, associed in 6 of them with cranialisation. Cerebral abscess drainage was performedin one other patient. Clinical and radiological evolution was favourable in 24 patients (77,4%). The seven other patients were reoperated because of persistence or aggravation of clinical symptoms. Later evolution was favourable.Conclusion : Post-sinusitic frontal osteitis a rare and serious affection. Diagnosis, based on clinical and radiological features, should be early made. Adequate treatment have to be instituted to prevent life-threatening complications.Keywords : osteitis, frontal sinus, sinusitis, computed tomography, drainage, cranialisatio

    Leiomyome agressif naso-sinusien : a propos d’un cas et revue de la litterature

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    Introduction : Les léiomyomes sont des tumeurs bénignes issues des fibres musculaires lisses. La localisation au niveau des cavités nasosinusiennes est très rare.Cas clinique : Il s’agit d’une patiente âgée de 59 ans, qui a consulté pour obstruction nasale et épistaxis gauches. L’endoscopie nasale a montré une formation comblant totalement la fosse nasale gauche. L’imagerie (TDM, IRM) a objectivé un volumineux processus expansif tissulaire naso-ethmoïdo-maxillaire, avec extension intra-orbitaire et endocrânienne. La biopsie confirmé qu’il s’agit d’un léiomyome à localisation nasosinusienne. La patiente a été opérée par voie paralatéronasale élargie. Elle a eu une exérèse tumorale complète et une reconstruction de la perte de substance osseuse par autogreffe. Les suites opératoires étaient simples. Aucune récidive n’a été notée après un recul de 1 an.Conclusion : La localisation nasosinusienne du léiomyome est très rare. L’imagerie est indispensable dans le cadre du bilan d’extension loco-régional. Seul une exérèse chirurgicale complète permettra d’éviter toute récidive aussi bien à court qu’à long terme.Mots-clés : léiomyome, fosses nasales, sinus, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique, chirurgie sinusienneIntroduction: Leiomyomas are benign tumors arising from smooth muscle fibers. The location at the sinonasal cavities is very rare.Case report: This is a female patient aged 59, who consulted for left nasal obstruction and epistaxis. Nasal endoscopy showed a tumor completely filling the left nasal cavity. Imaging (CT, MRI) has objectified a large expansive tissularnaso-maxillary-ethmoidal process with intraorbital and intracranial extension. The biopsy confirmed that this was a leiomyoma with sinonasal localization. The patient was operated by extended paralatéronasale approach. She had a complete tumor resection and reconstruction of the bone defect with autograft. The postoperative course was uneventful. No recurrence was observed after a follow-up period of 1 year.Conclusion: The sinonasal location of leiomyoma is very rare. Imaging is essential for locoregional staging. Only a complete surgical resection will prevent any recurrence both in short and long term.Keywords : leiomyoma, nasal fossae, sinus, computed tomography, magnetic resonance imaging, sinusal surger

    Les tumeurs benignes de la parotide

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    Introduction : Les tumeurs parotidiennes bénignes sont caractérisées par une grande diversité histologique. Les indications thérapeutiques ne sont pas encore bien codifiées et restent un sujet de controverse.Matériel et méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective à propos de 48 cas de tumeurs parotidiennes bénignes, colligés sur une période de 7 ans (2004-2010). Tous les patients ont bénéficié d’un examen ORL complet, d’un bilan biologique et radiologique. Le traitement était chirurgical dans tous les cas.Résultats : L’âge moyen était de 46 ans et le sex-ratio 1,52. Le motif de consultation était dans tous les cas une tuméfaction au niveau de la région parotidienne. L’échographie cervicale a confirmé le siège intra-parotidien dans tous les cas. L’IRM était pratiquée chez 28 patients. Le cystadénolymphome était évoqué dans 6 cas et l’adénome pléomorphe dans 22 cas. Une cytoponction a été pratiquée chez 8 patients et a montré un aspect en faveur d’adénome pléomorphe dans 6 cas et de cystadénolymphome dans 2 cas. Tous les patients ont été opérés sous anesthésie générale. La tumeur était au dépends du lobe superficiel dans 43 cas et du lobe profond dans 5 cas. Une parotidectomie totale a été pratiquée chez les 5 patients ayant une tumeur au dépends du lobe profond. Parmi les 43 patients ayant une tumeur au dépends du lobe superficiel, une parotidectomie totale a été pratiquée chez 5 patients, une parotidectomie exofaciale chez 35 patients et une simple énucléation tumorale dans 3 cas. L’examen anatomopathologique définitif était concordant avec l’examen extemporané dans 100% des cas. Au total, nous avions 31 cas d’adénome pléomorphe et 17 cas de cystadénolymphome. Des complications post-opératoires étaient présentes dans 9 cas. L’évolution ultérieure a été marquée par l’absence de récidive dans tous les cas, avec un recul moyen de 28 mois.Conclusion : Le développement des techniques de l’imagerie a permis actuellement d’évoquer le diagnostic de bénignité d’une tumeur parotidienne et même d’évoquer fortement un diagnostic anatomopathologique. Le choix de l’intervention chirurgicale est guidé par la localisation et l’étendue de la tumeur et par le type histologique.Mots-clés : tumeur bénigne, glande parotide, imagerie par résonance magnétique, cytoponction, parotidectomie, nerf facialIntroduction: Benign parotid tumors are characterized by high histological diversity. Therapeutic indications are not well codified and remain a subject of controversy.Materials and Methods: We report a retrospective study of 48 cases of benign parotid tumors, collected over a period of 7 years (2004-2010). All patients underwent complete ENT examination, biological and radiological assessment. Treatment was surgical in all cases.Results : The mean age was 46 years and the sex ratio 1.52. Tumefaction in the parotid region was the presenting symptom in all cases. Cervical ultrasound confirmed the intra-parotid location in all cases. MRI was performed in 28 patients. Cystadenolymphoma was suggested in 6 cases and pleomorphic adenoma in 22 cases. A fine-needle aspiration was performed in 8 patients and showed pleomorphic adenoma in 6 cases and cystadenolymphoma in 2 cases. All patients were operated under general anesthesia. The tumor was at the expense of the superficial lobe in 43 cases and the deep lobe in 5 cases. A total parotidectomy was performed in 5 patients having a deep lobe tumor. Among the 43 patients having a superficial lobe tumor, a total parotidectomy was performed in 5 patients, an exofacialparotidectomy in 35 patients and a single tumor enucleation in 3 cases. The final histological examination was consistent with the frozen section in 100% of cases. In total, we had 31 cases of pleomorphic adenoma and 17 cases of cystadenolymphoma. Postoperative complications were present in 9 cases. The subsequent evolution was marked by the absence of recurrence in all cases, with a mean follow-up period of 28 months.Conclusion : The development of imaging techniques has currently allowed to suggest the diagnosis of benignity of a parotid tumor, and even to highly evoke the pathological diagnosis. The choice of surgical procedure is guided by the location and extent of the tumor and by the histological type.Keywords : benign tumor, parotid gland, magnetic resonance imaging, fine-needle aspiration, parotidectomy, facial nerv
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