3 research outputs found

    Les tumeurs des glandes salivaires, étude épidémio-clinique et corrélation anatomoradiologique: étude rétrospective à propos de 148 cas

    Get PDF
    Les tumeurs des glandes salivaires sont rares, elles représentent moins de 3% de l’ensemble des  tumeurs. Les tumeurs bénignes sont les plus fréquentes  dominées par l’adénome pléomorphe, la glande parotide reste la localisation la plus commune. L’objectif de ce travail est d’évaluer la contribution des 3 méthodes d’imagerie: échographie, TDM et IRM dans la différentiation entre tumeur maligne et lésion  bénigne. C’est une étude rétrospective à propos de 148 cas de tumeurs des glandes salivaires collectés sur 5 ans. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe du patient, le motif de consultation, les données de l’examen clinique, les données de l’imagerie. Chacun des critères radiologiques utilisés pour  déterminer la nature de la tumeur a été analysée et corrélé avec les données de l’histologie. L’analyse  s’est basée sur le test du X2 et le calcul du p. Nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et l’efficacité diagnostique pour chaque modalité. La  localisation parotidienne était prédominante (80%), les tumeurs bénignes ont représenté 76%, dominés par l’adénome pléomorphe. L’échographie a révélé que seulement la présence de quelques critères prédisent le caractère malin de la masse: les limites floues, irrégulières, et la présence d’adénopathies (p<0,05). A la TDM, seules les limites floues de la masse et l’extension aux tissus adjacents étaient des indicateurs de malignité. A l’IRM, l’irrégularité des contours, l’hyposignal et le signal intermédiaire en séquences T1 et T2, et l’extension aux tissus avoisinants étaient en faveur de la malignité. La corrélation entre résultats de l’imagerie et diagnostic histologique a révélé la supériorité de l’IRM par rapport au scanner et à l’échographie, en termes de sensibilité, spécificité et efficacité  diagnostique. L’évaluation préopératoire des tumeurs des glandes salivaires est devenue un challenge pour les ORL et les radiologues, pour prédire la nature de la lésion. L’IRM représente l’examen de choix, notamment avec l’apparition des nouvelles techniques dynamiques.Key words: Tumeurs des glandes salivaires, parotide, tumeur bénigne, tumeur maligne, imagerie, TDM, échographie, IRM, adénome pléomorph

    Tumeur brune du maxillaire révélatrice d'hyperparathyroidie primaire: à propos d'un cas et revue de la littérature

    Get PDF
    Les tumeurs brunes sont des lésions ostéolytiques rarement révélatrices des hyperparathyroïdies. Elles surviennent habituellement au stade terminal de l'hyperparathyroïdie primaire ou secondaire. Durant les 3 dernières décennies, le diagnostic des hyperparathyroïdies est le plus souvent fait à la phase asymptomatique grâce aux dosages systématiques du calcium et l'avènement des nouvelles techniques, de dosage de la parathormone. Nous rapportons l'observation d'une patiente avec hyperparathyroïdie primaire révélée par une tumeur du maxillaire, dont la TDM avait mis en évidence un processus ostéolytique agressif. L'intervention chirurgicale a consisté en une maxillectomie droite avec reconstruction. Le résultat anatomo-pathologique a conclu en une tumeur à cellule géantes bénigne du maxillaire. Le diagnostic de tumeur brune a été évoqué et confirmé après la réalisation d'un bilan phosphocalcique qui a mis en évidence une hypercalcémie, avec une hypophosphorémie. La recherche étiologique a objectivé à la TDM cervicale un processus en situation rétro et infra thyroïdienne droite en faveur d'un adénome parathyroïdien. Le dosage de la parathormone: 322 pmol/L a confirmé le diagnostic. Nous rappelons à travers cette observation la difficulté d'établir un diagnostic correct chez les patients avec un processus ostéolytique du maxillaire et la nécessité de rechercher une hyperparathyroïdie devant une lésion à cellules géantes vue le caractère insidieux de cette endocrinopathie.Pan African Medical Journal 2013; 14:2
    corecore