12 research outputs found

    Prevalence of sarcopenia and malnutrition during acute exacerbation of COPD and after 6 months recovery

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    International audienceBackground/Objectives Sarcopenia defined by the association of skeletal muscle mass depletion and a decreased physical performance is underdiagnosed in chronic obstructive pulmonary disease (COPD) patients. The objective was to assess prevalence of sarcopenia and malnutrition in hospitalized COPD patients during an acute exacerbation, after 6 months follow-up and the 1-year survival. Subjects/Methods Hospitalized COPD patients were recruited for the assessment of body composition, handgrip strength, respiratory function, and maximal inspiratory and expiratory pressures (MIP and MEP), during hospitalization and 6 months later. Sarcopenia was defined according to the criteria of the European Working Group on Sarcopenia in Older Adults, malnutrition was defined according to French criteria 2007. Survival data were collected 12 months after hospitalization. Results We analyzed data from 54 patients, aged 68 +/- 9 years and BMI 26.9 +/- 7.8 kg/m(2), with an average FEV1 of 1.13 +/- 0.49 l (45 +/- 16% predicted value). Sarcopenia and malnutrition prevalence were, respectively, 48% and 52% during hospitalization, 30% and 30% after 6 months. MIP and MEP were lower in sarcopenic patients (p = 0.01 and 0.009, respectively). In multivariate analysis, skeletal muscle mass index and MIP were positively correlated at 6 months' follow-up (r = 0.40, p = 0.04). The 1-year survival rate was lower in sarcopenic patients (65 vs 86%, p = 0.03), particularly when malnutrition was associated (p = 0.02). Conclusions Sarcopenia in COPD patients is highly prevalent during and after recovery of an acute exacerbation, exposing to lower survival. A multimodal management is required to treat sarcopenia and improve prognosis

    Undernutrition in obese patient

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    International audienceUndemutrition and its numerous clinical consequences increase morbidity and mortality. For these reasons, undemutrition screening and its treatment must be undertaken as soon as possible for every patient at risk. However in case of obesity, the criteria for the nutritional assessment are deficient because of the clinical and biological specificities associated with excessive body fat. The purpose of this review is to discuss the limits of the parameters actually used for nutritional evaluation in order to better assess its frequency and define the situations at risk of undernutrition in obese patients

    Réversibilité possible de la sarcopénie chez des patients porteurs de BPCO

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    Session de communications orales : Dénutrition des adultesIntroduction et but de l’étude: La perte de masse musculaire squelettique peut apparaître précocement dans les maladies chroniques telles que la BPCO. Associée à une diminution des performances physiques, elle définit la sarcopénie. Cependant, son évolution peut être très variable en fonction de différents facteurs d’aggravation à déterminer. L'objectif de cette étude est de décrire la prévalence de la sarcopénie chez des patients ayant une insuffisance respiratoire chronique obstructive pendant une hospitalisation pour exacerbation aiguë de leur maladie. L’évolution de la sarcopénie à six mois, les facteurs l’influençant et la survie à un an de ces patients ont également été étudiés.Matériel et méthodes: Nous avons inclus prospectivement des patients hospitalisés et mesuré leur composition corporelle, leur force de préhension et leur fonction respiratoire, dont la pression inspiratoire maximale (PIM) représentative de la fonction diaphragmatique. Les mêmes mesures ont été réalisées à six mois en consultation. La sarcopénie était définie par un indice de masse musculaire squelettique (IMS) bas mesuré par impédancemétrie, et une force de préhension (FP) diminuée, sur la base des critères du groupe de travail européen sur la sarcopénie chez les personnes âgées (EWGSOP). Les données de survie ont été collectées dix-huit mois après l’hospitalisation.Résultats et Analyse statistique : Nous avons analysé les données de cinquante-quatre patients, âgés de 68 ± 9 ans et d’IMC 26,9 ± 7,8 kg/m2, avec un VEMS moyen de 1,13 ± 0,49 L (45 ± 16 %).Une sarcopénie était observée chez 48 % des patients lors de l’hospitalisation et chez 30 % en consultation. A six mois, l’IMS s'est amélioré davantage chez les hommes que chez les femmes (+5 % vs -3 %, p = 0,01), il tend à s’améliorer plus chez les patients prenant des compléments nutritionnels oraux (+13 % vs +1 %, p = 0,05). La FP tend à augmenter plus chez les patients physiquement actifs (+324 % vs +7 %, p = 0,05). En analyse multivariée, IMS et PIM étaient liés (p = 0,03). A un an, le taux de survie était plus faible chez les patients sarcopéniques (65 % vs 86 %, p = 0,03).Conclusion: La sarcopénie dans l’insuffisance respiratoire chronique obstructive est fréquente lors d’une exacerbation et à l’état stable. Il s’agit d’un processus potentiellement réversible nécessitant une intervention ciblée multimodale. Sa prise en charge pourrait réduire la mortalité dans cette population

    Maternal Nutritional Deficiencies and Small-for-Gestational-Age Neonates at Birth of Women Who Have Undergone Bariatric Surgery

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    The aim is to compare the prevalence of maternal deficiencies in micronutrients, the obstetrical and neonatal complications after bariatric surgery according to surgical techniques, the time between surgery and conception, and BMI at the onset of pregnancy. A retrospective cohort study concerned 57 singleton pregnancies between 2011 and 2016 of 48 adult women who have undergone bariatric surgery. Small-for-gestational-age neonates were identified in 36.0% of pregnancies. With supplements intake (periconceptional period: 56.8%, trimester 1 (T1): 77.8%, T2: 96.3%, and T3: 100.0%), nutritional deficiencies involved vitamins A (T1: 36.4%, T2: 21.1%, and T3: 40.0%), D(T1: 33.3%, T2: 26.3%, and T3: 8.3%), C (T1: 66.7%, T2: 41.2%, and T3: 83.3%), B1 (T1: 45.5%, T2: 15.4%, and T3: 20.0%), and B9 (T1: 14.3%, T2: 0%, and T3: 9.1%) and selenium (T1: 77.8%, T2: 22.2%, and T3: 50.0%). There was no significant difference in the prevalence of nutritional deficiencies and complications according to surgery procedures and in the prevalence of pregnancy issues according to BMI at the beginning of the pregnancy and time between surgery and pregnancy. Prevalence of micronutritional deficiencies and small-for-gestational-age neonates is high in pregnant women following bariatric surgery. Specific nutritional programmes should be recommended for these wome

    Un nouvel effet secondaire de la chirurgie bariatrique : la rhinorrhée post-prandiale

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    ObésitéIntroduction et but de l’étude: Multifactorielle, l’obésité peut être à l’origine de nombreuses comorbidités diminuant l’espérance et la qualité de vie des patients. La chirurgie bariatrique permet une réduction de la morbi-mortalité mais comporte des risques nutritionnels. Un symptôme aujourd’hui non rapporté dans la littérature a été exploré : la rhinorrhée post-prandiale après chirurgie bariatrique.Matériel et méthodes: Cette étude rétrospective a inclus 82 patients obèses, ayant eu une chirurgie bariatrique et suivis lors des visites post-opératoires à 3, 6, 12, 18 et 24 mois. La présence ou l’absence de rhinorrhée a été recueillie lors de l’interrogatoire médical. Le but de cette étude etait de déterminer la prévalence de cette rhinorrhée et dans un second temps, regarder si elle est associée aux changements morphologiques, biologiques ou clinique (dumping syndrome, …).Les comparaisons entre groupes de patients ont été réalisées avec les tests statistiques usuels : test de Student ou le test de Mann-Whitney si conditions du t-test non respectées (normalité, homoscédasticité étudiée par le test de Fisher-Snedecor) pour les variables quantitatives. S’agissant des données répétées longitudinales, des modèles mixtes comme l’ANOVA en données répétées ont été mis en œuvre afin de prendre en compte la variabilité inter et intra patient (considéré comme effet aléatoire d’étudier les effets groupe (rhinorrhée), temps après la chirurgie et leurs interactions.Résultats et Analyse statistique : Parmi les 82 patients (âge 43 ± 12 ans, 78 % femmes, 76% sleeve gastrectomie vs 24% by-pass, IMC 47 ± 7 kg/m²), 28 patients (34%) ont développé une rhinorrhée post-prandiale après chirurgie bariatrique. Au sein de la population, les patients ayant une rhinorrhée (R+) sont comparables aux patients sans rhinorrhée (R-) sur le plan morphologique, biologique ou encore clinique avant la chirurgie. Cependant, la rhinorrhée est associée à l’intensité de la perte de poids (effet temps : p<0,001 ; effet rhinorrhée : p=0,056 ; ANOVA). Dans le groupe R+, la perte de poids est de 21, 33, 44, 40, 41 kg à 3, 6, 12, 18, 24 mois respectivement, alors que dans le groupe R-, la perte de poids est de 20, 28, 34, 31, 30 kg. La glycémie semble plus faible chez les patients R+ (p=0,09) et le dumping syndrome plus fréquent (47% chez les R+ et 8% chez les R- à 12 mois ; p=0,005). Cependant, aucun lien n’est constaté avec les allergies saisonnières, le type de chirurgie ou le tabagisme. La qualité de vie des patients avec une rhinorrhée n’est pas détériorée selon le score de santé générale du SF-36 (p=0,10). Conclusion: Cette étude révèle une prévalence significative de rhinorrhée post-prandiale après chirurgie bariatrique en lien avec l’intensité de la perte de poids et le dumping syndrome. Son mécanisme physiopathologique reste encore à élucider

    Depression Severity as a Risk Factor of Sarcopenic Obesity in Morbidly Obese Patients

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    Depression Severity as a Risk Factor of Sarcopenic Obesity in Morbidly Obese Patient

    Évaluation des besoins protéiques avant et 3 mois après chirurgie bariatrique chez des patients atteints d’obésité morbide

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    National audienceIntroduction : La chirurgie bariatrique chez les patients porteurs d’une obésité morbide permet une perte de poids durable, une réduction des comorbidités et une amélioration de la qualité de vie. Toutefois, elle s’accompagne de déficiences nutritionnelles, notamment d’une carence protéique capable d’engendrer une perte de la masse musculaire après la chirurgie. Cette perte protéique excessive peut limiter les effets bénéfiques du geste chirurgical. Or, le besoin protéique après chirurgie bariatrique n’est pas clairement défini. L’objectif de cette étude a donc été de déterminer le besoin en protéines de sujets obèses avant et après sleeve gastrectomie (SG) et by-pass gastrique (BPG), afin d’élaborer des recommandations précises et pratiques. Matériel & Méthodes : 19 patients obèses (IMC 43,2±1,2 kg/m²), âgés de 25 à 61 ans, ont été étudiés avant puis 3 mois après SG (n=13) ou BPG (n=6). Le besoin moyen en protéines (BMP) et l’apport protéique de sécurité (APS) de cette population ont été évalués par la mesure du bilan azoté avec 2 niveaux d’apports azotés, exprimés par kilogramme de poids corporel (kgPC) ou de masse maigre (kgMM) mesurée à l’aide de la dilution d’eau deutérée. Résultats : Le BMP de cette population avant opération est de 0,70±0.16 g/kg PC/j soit 1,38±0,31 g/kg MM/j, d’où un APS correspondant de 1,01 g/kg/j soit 2,00 g/kg MM/j. La perte de poids est de 19±1 kg 3 mois après la SG et de 19±2 kg après BPG, et les apports protéiques spontanés sont estimés à 0,39±0,04 g/kgPC/j et de 0,46±0,06 g/kgPC/j après BPG. Le calcul du BMP 3 mois après SG et BPG est de 0,60±0,15 g/kgPC/j et 0,50±0,18 g/kgPC/j respectivement, ou 1,07±0,27 g/kgMM/j et 0,89±0,18 g/kgMM/j. Les APS correspondant sont de 0,89 g/kgPoids/j et 0,85 g/kgPoids/j ou 1,60 g/kgMM/j et 1,51 g/kgMM/j. Conclusion : L’apport protéique de sécurité calculé pour les patients obèses morbides (1,01 g/kg/j) est plus élevé que pour les sujets adultes non-obèses (0,83 g/kg/j). Trois mois après la chirurgie, le besoin et l’apport protéique de sécurité diminuent quelle que soit le type de chirurgie mais les apports spontanés ne parviennent pas à couvrir les besoins en protéines. Ces résultats fournissent des arguments solides pour l’établissement de recommandations spécifiques pour les patients obèses morbides avant et après chirurgie bariatrique

    La chirurgie bariatrique affecte les besoins en protéines liés à l'obésité

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    FONCTION INTESTINALE ET OBÉSITÉIntroduction et but de l’étude: Après chirurgie bariatrique, un déficit en protéines est fréquemment rapporté chez les patients souffrant d'obésité morbide alors que les besoins en protéines n’ont pas été précisément déterminés dans cette population. L'objectif de cette étude est d'évaluer le besoin protéique moyen (BPM) chez les sujets obèses, avant, 3 mois et 12 mois après la chirurgie bariatrique en utilisant la méthode de bilan azoté.Matériel et méthodes: Une étude longitudinale prospective, incluant 21 patients en obésité morbide (IMC 43,9±1,4 kg/m²) a été mise en place pour évaluer le bilan azoté calculé à partir des mesures des apports alimentaires et des pertes d'azote dans les urines et les selles collectées durant 3 jours avant (M0), 3 mois (M3) et 12 mois (M12) après sleeve gastrectomie ou by-pass gastrique. Une régression linéaire entre les apports en protéines et le bilan azoté a été utilisée pour déterminer la valeur du BPM. Une étude transversale plus large a été réalisée pour valider le BPM chez des patients obèses appariés non opérés (n = 106). Les valeurs de BPM sont exprimées en moyenne [Intervalle de confiance (IC) à 95%] et les autres valeurs en moyenne ± écart-type à la moyenne.Résultats et Analyse statistique : Avant la chirurgie, le BPM des patients obèses était de 0,76 [IC à 95%, 0,66-0,92] g/kg de poids corporel/j dans le groupe expérimental et de 0,74 [0,70-0,80] g/kg/j dans le groupe de validation. Il était de 0,62 [0,51-0,75] g/kg/j à M3 et de 0,87 [0,75-0,98] g/kg/j à M12, sans différence entre les procédures chirurgicales. Les apports spontanés en protéines étaient respectivement de 0,80±0,05; 0,43±0,03; 0,71±0,04 g/kg/j respectivement à M0, M3 et M12.Conclusion: Cette étude indique un changement temporel des besoins en protéines après chirurgie bariatrique quel que soit le type de chirurgie. Les apports spontanés après chirurgie bariatrique ne couvrent pas les besoins en protéines de la plupart des patients, ce qui suggère que des recommandations spécifiques sur les protéines alimentaires doivent être adaptées chez les patients obèses candidats à une chirurgie bariatrique
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