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    Contribution des Légumineuses à la régénération après feu des forêts de Quercus suber et Pinus halepensis du Nord-Est Algérien

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    The role of legumes in post-fire forest regeneration has been extensively studied in the northern Mediterranean basin but no published data are available concerning the southern part of the area. The aim of the present paper is to analyse the dynamics of the leguminous species in a Q. suber and a P. halepensis forests in northeastern Algeria during the first months after a wildfire of low intensity. The aspects of seedling demography of legumes, their contribution to total biomass and species richness were considered. No major differences were detected between the two communities. They presented similar demographic patterns: legume seedlings began to emerge very early (November) after the fire (October) and continued to increase massively with a peak in December and another in March, and a significant slowdown in January and February; in April, they resumed to gradually decrease again to reach their minimum in May and completely stop in early June. This pattern with two peaks rather than only one in seedling demography was likely due to the exceptional coldness of January and February 2005 (snow down to sea level) whereby the germination slowdown and its delay to March. Eight months after the fire (towards the end of June, as the herbaceous vegetation began to dry), the above-ground biomass of legumes reached a maximum of 37.8 ± 1.83 g/m2 in the Q. suber forest and 26.7 ± 1.63 g/m2 in the P. halepensis one. Seven months after the disturbance, in comparison with the other taxa, the legumes were floristically well represented with 19.8 ± 1.11 % and 24.3 ± 2.05 % of species in the Cork oak and the Allepo pine forests respectively. These richness values are far higher than those reported for other Mediterranean-type ecosystems (3.8 - 13.3 %) probably because of the geographic location (lower latitude) of our study area and the overgrazing pressure favouring installation of leguminous speciesLe rôle des Légumineuses dans la régénération après feu a été largement étudié sur la rive nord de la Méditerranée, mais aucune donnée n'est disponible concernant la rive sud. Le but de cet article est d'analyser la dynamique des Légumineuses dans une subéraie et une pinède à Pin d'Alep du Nord-Est Algérien durant les premiers mois après un feu de faible intensité. Les aspects de la démographie des germinations des Légumineuses, leur contribution à la biomasse totale et la richesse spécifique sont considérés. Les deux communautés ne présentent pas de différences majeures. Toutes deux montrent des modèles démographiques similaires: les germinations de Légumineuses commencent à émerger très tôt (novembre) après le feu (octobre) et continuent à s'établir abondamment avec un premier pic en décembre et un deuxième en mars, avec un ralentissement significatif en janvier et février. La germination diminue à partir d'avril pour atteindre son minimum en mai et complètement s'arrêter en début juin. Ce modèle en deux pics plutôt qu'un seul, comme déjà rapporté, serait vraisemblablement dû au froid exceptionnel durant janvier et février 2005 (neige jusqu'au niveau de la mer) d'où un ralentissement de la germination et son décalage à mars. Huit mois après l'incendie (vers la fin juin, période où la végétation herbacée commence à sécher), la biomasse aérienne des Légumineuses affiche un maximum de 37,8 ± 1,83 g/m2 dans la subéraie et 26,7 ± 1,63 g/m2 dans la pinède. Sept mois après le feu, relativement aux autres familles de plantes, les Légumineuses sont floristiquement bien représentées avec 19,8 ± 1,11 % des espèces dans la subéraie et 24,3 ± 2,05 % dans la pinède, valeurs nettement supérieures à celles rapportées pour d'autres écosystèmes de type méditerranéen (3,8 - 13,3 %), probablement en raison de la localisation géographique (basse latitude) de notre aire d'étude et la pression de surpâturage qui favorise l'installation des Légumineuses

    The contribution of legumes to post-fire regeneration of Quercus suber and Pinus halepensis forests in northeastern Algeria

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    The role of legumes in post-fire forest regeneration has been extensively studied in the northern Mediterranean basin but no published data are available concerning the southern part of the area. The aim of the present paper is to analyse the dynamics of the leguminous species in a Q. suber and a P. halepensis forests in northeastern Algeria during the first months after a wildfire of low intensity. The aspects of seedling demography of legumes, their contribution to total biomass and species richness were considered. No major differences were detected between the two communities. They presented similar demographic patterns : legume seedlings began to emerge very early (November) after the fire (October) and continued to increase massively with a peak in December and another in March, and a significant slowdown in January and February ; in April, they resumed to gradually decrease again to reach their minimum in May and completely stop in early June. This pattern with two peaks rather than only one in seedling demography was likely due to the exceptional coldness of January and February 2005 (snow down to sea level) whereby the germination slowdown and its delay to March. Eight months after the fire (towards the end of June, as the herbaceous vegetation began to dry), the above-ground biomass of legumes reached a maximum of 37.8 ± 1.83 g/ m2 in the Q. suber forest and 26.7 ± 1.63 g/ m2 in the P. halepensis one. Seven months after the disturbance, in comparison with the other taxa, the legumes were floristically well represented with 19.8 ± 1.11 % and 24.3 ± 2.05 % of species in the Cork oak and the Allepo pine forests respectively. These richness values are far higher than those reported for other Mediterranean-type ecosystems (3.8 -13.3 %) probably because of the geographic location (lower latitude) of our study area and the overgrazing pressure favouring installation of leguminous species.Contribution des Légumineuses à la régénération après feu des forêts de Quercus suber et Pinus halepensis du Nord-Est Algérien. Le rôle des Légumineuses dans la régénération après feu a été largement étudié sur la rive nord de la Méditerranée, mais aucune donnée n’est disponible concernant la rive sud. Le but de cet article est d’analyser la dynamique des Légumineuses dans une subéraie et une pinède à Pin d’Alep du Nord-Est Algérien durant les premiers mois après un feu de faible intensité. Les aspects de la démographie des germinations des Légumineuses, leur contribution à la biomasse totale et la richesse spécifique sont considérés. Les deux communautés ne présentent pas de différences majeures. Toutes deux montrent des modèles démographiques similaires : les germinations de Légumineuses commencent à émerger très tôt (novembre) après le feu (octobre) et continuent à s’établir abondamment avec un premier pic en décembre et un deuxième en mars, avec un ralentissement significatif en janvier et février. La germination diminue à partir d’avril pour atteindre son minimum en mai et complètement s’arrêter en début juin. Ce modèle en deux pics plutôt qu’un seul, comme déjà rapporté, serait vraisemblablement dû au froid exceptionnel durant janvier et février 2005 (neige jusqu’au niveau de la mer) d’où un ralentissement de la germination et son décalage à mars. Huit mois après l’incendie (vers la fin juin, période où la végétation herbacée commence à sécher), la biomasse aérienne des Légumineuses affiche un maximum de 37,8 ± 1,83 g/ m2 dans la subéraie et 26,7 ± 1,63 g/ m2 dans la pinède. Sept mois après le feu, relativement aux autres familles de plantes, les Légumineuses sont floristiquement bien représentées avec 19,8 ± 1,11 % des espèces dans la subéraie et 24,3 ± 2,05 % dans la pinède, valeurs nettement supérieures à celles rapportées pour d’autres écosystèmes de type méditerranéen (3,8 -13,3 %), probablement en raison de la localisation géographique (basse latitude) de notre aire d’étude et la pression de surpâturage qui favorise l’installation des Légumineuses.Bekdouche Farid, Sahnoune Mohamed, Krouchi Fazia, Achour Samira, Guemati Nora, Derridj Arezki. The contribution of legumes to post-fire regeneration of Quercus suber and Pinus halepensis forests in northeastern Algeria. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 66, n°1, 2011. pp. 29-42

    Environnement francophone en milieu plurilingue

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    La notion d’environnement linguistique ressortit aux développements les plus récents de ce qu’on appelle l’écologie des langues ou, plus précisément, l’écolinguistique. La langue est, comme tout organisme social, conditionnée par l’influence du milieu dans lequel elle vit et qu’elle influence à son tour. L’objectif de ce livre, dont le propos concerne essentiellement le continent africain, est de décrire, caractériser et illustrer la réalité de l’environnement francophone dans les espaces où le français coexiste avec d’autres langues, souvent en position dominante juridiquement mais minoritaire socialement. Il s’agit, concrètement, d’apprécier l’importance et la qualité de l’offre en français dans des contextes où celui-ci n’est pas la langue maternelle des populations. La présence du français est observée dans le marquage du territoire (toponymie, odonymie ou hydronymie) et de l’espace social (anthroponymie, ethnonymie ou glossonymie). Elle est examinée dans l’affichage administratif et commercial. Les lieux, les moments et les situations de contact réel avec le français sont identifiés tout comme les formes de langage pratiquées au quotidien, les normes valorisées et les écarts stigmatisés. L’impact de la francophonie sur la vie quotidienne des populations est évalué autant que son efficacité dans les secteurs formels (école, administration, entreprise) et non-formels (alphabétisation ou petit commerce). Peut-on identifier les lignes de partage, les circuits d’échange et les possibilités de dialogue avec les langues locales dans une perspective de développement ? Quelle est l’efficacité du français dans la circulation des informations destinées aux masses populaires ? Quelle est sa capacité de mobilisation ? Quelle est la part de rêve qu’il offre aux jeunes pour l’avenir ? Les auteurs de ce livre se sont efforcés de répondre à toutes ces interrogations avec clarté, rigueur et objectivité

    Low incidence of SARS-CoV-2, risk factors of mortality and the course of illness in the French national cohort of dialysis patients

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    International audienceThe aim of this study was to estimate the incidence of COVID-19 disease in the French national population of dialysis patients, their course of illness and to identify the risk factors associated with mortality. Our study included all patients on dialysis recorded in the French REIN Registry in April 2020. Clinical characteristics at last follow-up and the evolution of COVID-19 illness severity over time were recorded for diagnosed cases (either suspicious clinical symptoms, characteristic signs on the chest scan or a positive reverse transcription polymerase chain reaction) for SARS-CoV-2. A total of 1,621 infected patients were reported on the REIN registry from March 16th, 2020 to May 4th, 2020. Of these, 344 died. The prevalence of COVID-19 patients varied from less than 1% to 10% between regions. The probability of being a case was higher in males, patients with diabetes, those in need of assistance for transfer or treated at a self-care unit. Dialysis at home was associated with a lower probability of being infected as was being a smoker, a former smoker, having an active malignancy, or peripheral vascular disease. Mortality in diagnosed cases (21%) was associated with the same causes as in the general population. Higher age, hypoalbuminemia and the presence of an ischemic heart disease were statistically independently associated with a higher risk of death. Being treated at a selfcare unit was associated with a lower risk. Thus, our study showed a relatively low frequency of COVID-19 among dialysis patients contrary to what might have been assumed

    Low incidence of SARS-CoV-2, risk factors of mortality and the course of illness in the French national cohort of dialysis patients

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