12 research outputs found
Villoison et la redécouverte du dialecte tsakonien
Le nom commun τζάκονες (τζέκωνες, τσάκονες) apparaît pour la première fois chez Constantin Porphyrogénète (Cérém., I, p. 695 Bonn), pour désigner une catégorie de soldats « appauvris », incapables d’assurer les frais inhérents à leur service. Le terme n’a alors aucun rapport ni avec une région déterminée de l’empire byzantin, ni avec le dialecte « tsakonien ». Les « tsakones » sont une catégorie parmi d’autres de soldats auxiliaires affectés à la garde des forteresses situées aux endroits str..
Aspects diplomatiques de la politique romaine dans l’Orient grec (iie s. av. J.-C.)
Programme de l’année 2011-2012 : I. La lettre des Scipions adressée à la cité de Colophon (190-189a) – II. Contribution à l’étude du formulaire des traités d’alliance entre Rome et les cités grecques ; – III. La querelle territoriale entre Samos et Priène : réponse à une invitation au débat ; – IV. Cn. Octavius (cos. 165) dans un nouveau sénatus-consulte découvert à VolosÂ
Aspects diplomatiques de la politique romaine dans l’Orient grec (iie s. av. J.-C.)
Programme de l’année 2011-2012 : I. La lettre des Scipions adressée à la cité de Colophon (190-189a) – II. Contribution à l’étude du formulaire des traités d’alliance entre Rome et les cités grecques ; – III. La querelle territoriale entre Samos et Priène : réponse à une invitation au débat ; – IV. Cn. Octavius (cos. 165) dans un nouveau sénatus-consulte découvert à VolosÂ
Le traité d’alliance romano-cnidien de 45 av. J.-C.
The recent and substantial increase of the epigraphical dossier concerning the treaties concluded between Rome and the Greek cities incites to re-examine the last edition of the treaty with Cnidus (I. Knidos, I, 33 ; 45 B. C.). The inspection of copies and squeezes gives a better text, with new readings and more secure restitutions. The study of the document, which remains fragmentary, leads to the conclusion that its length was about one hundred lines and confirms that it contained the so-called «maiestas
clause » . These facts show that this treaty was similar to the one concluded with the Lycian Confederation in 46 B. C. and the one renewed with Mytilene in 25 B. C.L’accroissement récent et substantiel du dossier épigraphique relatif aux traités conclus entre Rome et les cités grecques invite à revoir la dernière édition du traité romano cnidien de 45 av. J.-C. (I. Knidos, I, 33). L’examen des copies et d’estampages donne lieu à un texte meilleur, comportant de nouvelles lectures et des restitutions plus assurées. L’étude du document, dont le texte reste fragmentaire, permet de conclure qu’il comptait une centaine de lignes et de confirmer qu’il contenait la «clause de majesté » . Ces éléments montrent que ce traité était analogue à celui conclu avec la confédération lycienne en 46 av. J.-C. et celui renouvelé avec Mytilène en 25 av. J.-C.Famerie Étienne. Le traité d’alliance romano-cnidien de 45 av. J.-C.. In: Cahiers du Centre Gustave Glotz, 20, 2009. pp. 265-280
Une nouvelle édition de deux sénatus-consultes adressés à Priène (RDGE 10)
Zwei Priene betreffende Senatsbeschlüsse (RDGE 10 A-B) werden traditionell dem jahrhundertelangen Grenzstreit zwischen Priene und Samos zugewiesen. Der Text des zweiten Senatsbeschlusses (B; 135 v.Chr.) kann an einigen Stellen dank einer neuen Untersuchung der Inschriften verbessert werden, die eine genaue Positionierung der betreffenden Blöcke ermöglichte. Dagegen wirft der Text des ersten Senatsbeschlusses (A; vor 135 v.Chr.) verschiedene Probleme auf: Da die Länge der Zeilen falsch eingeschätzt wurde, hatten die bisherigen Herausgeber bei ihren Ergänzungen ein untypisches Formular zugrunde gelegt; orientiert man sich demgegenüber an der Länge der Zeilen in B, lässt sich das Standardformular der Senatsbeschlüsse ergänzen. Einige Indizien erlauben es, den Text in die Jahre zwischen 141 und 135 v.Chr. zu datieren. Doch ist schwer vorstellbar, weshalb sich Samos in diesen Jahren – und dann noch einmal im Jahre 135 v.Chr. – an Rom gewandt hätte. Das gilt zumal im Licht der neu entwickelten Chronologie für andere Teile dieses langwierigen Grenzstreites (der Schiedsspruch von Rhodos wurde kurz nach der Intervention des Cn. Manlius Vulso im Jahre 188 v.Chr. gefällt). Beim derzeitigen Kenntnisstand sollte man eher davon Abstand nehmen, den ersten Senatsbeschluss dem Streit zwischen Priene und Samos zuzuweisen.Two senatus consulta which are addressed to the city of Priene are traditionally connected to the dossier of a territorial litigation which set Priene in opposition to Samos over several centuries (RDGE 10 A–B). The text of the second SC (B; 135 BC) can be improved in some parts thanks to a new examination of the stones, which allows us to determine the exact layout of the blocks. On the other hand the text of the first SC (A; before 135 BC) raises several problems. An erroneous estimation of the length of lines forced the editors until now to adopt an atypical formula. According to the line-length in text B, we are able to restore the usual formulae of senatus consulta. Some indications allow us to date the text to the years 141 to 135 BC, but it is difficult to understand the initiative undertaken by Samos to address Rome again in 135 BC – especially in the light of a new chronology recently established through other parts of this dossier (the Rhodian arbitration immediately followed the intervention of Cn. Manlius Vulso in 188 BC). Given the present state of our knowledge it is more prudent not to relate the first SC to the litigation between Priene and Samos.Deux sénatus-consultes adressés à Priène sont traditionnellement versés au dossier du litige territorial qui opposa Priène et Samos durant plusieurs siècles (RDGE 10 A–B). Le texte du second SC (B; 135 a. C.) peut être amélioré en quelques endroits, grâce à un nouvel examen des pierres, qui permet de déterminer l’agencement exact des blocs. En revanche, le texte du premier SC (A; antérieur à 135 a. C.) pose plusieurs problèmes. Une estimation erronée de la longueur des lignes a contraint les éditeurs à adopter un formulaire atypique; en fonction de la longueur des lignes de B, on peut restituer le formulaire constant des sénatus consultes. Quelques indices permettent de dater le texte des années 141–135 a. C., mais l’initiative qu’aurait prise Samos de s’adresser à Rome à pareille date, puis encore en 135 a. C., est difficile à comprendre, notamment à la lumière d’une nouvelle chronologie arrêtée récemment pour d’autres pièces du dossier (l’arbitrage rhodien fut immédiatement postérieur à l’intervention de Cn. Manlius Vulso en 188 a. C.). En l’état actuel de nos connaissances, il est plus prudent de renoncer à rapporter le premier SC au litige entre Priène et Samos
La transposition de quaestor en grec
Famerie Etienne. La transposition de quaestor en grec . In: L'antiquité classique, Tome 68, 1999. pp. 211-225
Papiers de Sherard, copies de Hochepied, schedae de Duker: contribution à l’histoire des copies manuscrites des inscriptions de Téos
Wir kennen mehrere Inschriften aus Teos aus den von W. Sherard (1709), H. van der Horst (1719) und Ph. Le Bas (1843–1844) publizierten Abschriften. In demselben Zusammenhang erscheinen zwei weitere Persönlichkeiten, der Diplomat J. de Hochepied und der Wissenschaftler C. A. Duker, deren Bedeutung oft von späteren Herausgebern verkannt wurde. Dank einer genauen Überprüfung der Abschriften und Editionen des von M. Valerius Messalla an Teos gerichteten Briefes (RDGE, 34; 193 v.Chr.) sind neue Erkenntnisse dazu möglich, welche Rolle J. de Hochepied und C. A. Duker genau bei der Übermittlung der Texte an den Herausgeber Fr. Hessel (Antiquae inscriptiones …, 1731) spielten und in welchem Verhältnis Hochepied zu Sherard in Smyrna stand. Diese Erkenntnisse tragen dazu bei, die Geschichte der handschriftlichen Kopien weiterer, heute verlorener Inschriften zu erhellen.Several inscriptions from Teos are known through the copies of W. Sherard (1709), H. van der Horst (1719) and Ph. Le Bas (1843–1844). Two other individuals, the diplomat J. de Hochepied and the scholar C. A. Duker, appear in the same dossier, although their role has often been neglected by editors. Detailed examination of the copies and editions of the letter of M. Valerius Messalla to the city (RDGE, 34; 193 BC) allows us to draw new conclusions about the exact role which J. de Hochepied and C. A. Duker played in the transmission of the texts to the editor Fr. Hessel (Antiquae inscriptiones…, 1731) and about the close relations between de Hochepied and Sherard at Smyrna. These conclusions allow us to clarify the history of manuscript copies of other inscriptions now lost.Plusieurs inscriptions de Téos sont connues par les copies de W. Sherard (1709), H. van der Horst (1719) et Ph. Le Bas (1843–1844). Deux autres personnages, le diplomate J. de Hochepied et le savant C. A. Duker, sur le rôle desquels les éditeurs se sont souvent mépris, apparaissent dans le même dossier. L’examen détaillé des copies et éditions du texte de la lettre de M. Valerius Messalla adressée à la cité (RDGE, 34; 193 a. C.) permet de tirer des conclusions nouvelles sur le rôle exact qu’ont joué J. de Hochepied et C. A. Duker dans la transmission des textes à l’éditeur Fr. Hessel (Antiquae inscriptiones …, 1731) et sur les relations entretenues par le premier avec Sherard à Smyrne. Ces conclusions permettent de clarifier l’histoire des copies manuscrites d’autres inscriptions aujourd’hui perdues
Une nouvelle édition de deux sénatus-consultes adressés à Priène (RDGE 10)
Zwei Priene betreffende Senatsbeschlüsse (RDGE 10 A-B) werden traditionell dem jahrhundertelangen Grenzstreit zwischen Priene und Samos zugewiesen. Der Text des zweiten Senatsbeschlusses (B; 135 v.Chr.) kann an einigen Stellen dank einer neuen Untersuchung der Inschriften verbessert werden, die eine genaue Positionierung der betreffenden Blöcke ermöglichte. Dagegen wirft der Text des ersten Senatsbeschlusses (A; vor 135 v.Chr.) verschiedene Probleme auf: Da die Länge der Zeilen falsch eingeschätzt wurde, hatten die bisherigen Herausgeber bei ihren Ergänzungen ein untypisches Formular zugrunde gelegt; orientiert man sich demgegenüber an der Länge der Zeilen in B, lässt sich das Standardformular der Senatsbeschlüsse ergänzen. Einige Indizien erlauben es, den Text in die Jahre zwischen 141 und 135 v.Chr. zu datieren. Doch ist schwer vorstellbar, weshalb sich Samos in diesen Jahren – und dann noch einmal im Jahre 135 v.Chr. – an Rom gewandt hätte. Das gilt zumal im Licht der neu entwickelten Chronologie für andere Teile dieses langwierigen Grenzstreites (der Schiedsspruch von Rhodos wurde kurz nach der Intervention des Cn. Manlius Vulso im Jahre 188 v.Chr. gefällt). Beim derzeitigen Kenntnisstand sollte man eher davon Abstand nehmen, den ersten Senatsbeschluss dem Streit zwischen Priene und Samos zuzuweisen.Two senatus consulta which are addressed to the city of Priene are traditionally connected to the dossier of a territorial litigation which set Priene in opposition to Samos over several centuries (RDGE 10 A–B). The text of the second SC (B; 135 BC) can be improved in some parts thanks to a new examination of the stones, which allows us to determine the exact layout of the blocks. On the other hand the text of the first SC (A; before 135 BC) raises several problems. An erroneous estimation of the length of lines forced the editors until now to adopt an atypical formula. According to the line-length in text B, we are able to restore the usual formulae of senatus consulta. Some indications allow us to date the text to the years 141 to 135 BC, but it is difficult to understand the initiative undertaken by Samos to address Rome again in 135 BC – especially in the light of a new chronology recently established through other parts of this dossier (the Rhodian arbitration immediately followed the intervention of Cn. Manlius Vulso in 188 BC). Given the present state of our knowledge it is more prudent not to relate the first SC to the litigation between Priene and Samos.Deux sénatus-consultes adressés à Priène sont traditionnellement versés au dossier du litige territorial qui opposa Priène et Samos durant plusieurs siècles (RDGE 10 A–B). Le texte du second SC (B; 135 a. C.) peut être amélioré en quelques endroits, grâce à un nouvel examen des pierres, qui permet de déterminer l’agencement exact des blocs. En revanche, le texte du premier SC (A; antérieur à 135 a. C.) pose plusieurs problèmes. Une estimation erronée de la longueur des lignes a contraint les éditeurs à adopter un formulaire atypique; en fonction de la longueur des lignes de B, on peut restituer le formulaire constant des sénatus consultes. Quelques indices permettent de dater le texte des années 141–135 a. C., mais l’initiative qu’aurait prise Samos de s’adresser à Rome à pareille date, puis encore en 135 a. C., est difficile à comprendre, notamment à la lumière d’une nouvelle chronologie arrêtée récemment pour d’autres pièces du dossier (l’arbitrage rhodien fut immédiatement postérieur à l’intervention de Cn. Manlius Vulso en 188 a. C.). En l’état actuel de nos connaissances, il est plus prudent de renoncer à rapporter le premier SC au litige entre Priène et Samos
Conclusion
Famerie Etienne. Conclusion. In: La diplomatie romaine sous la République : réflexions sur une pratique. Actes des rencontres de Paris (21-22 juin 2013) et Genève (31 octobre-1er novembre 2013) Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2015. pp. 189-193. (Collection « ISTA », 1305