10 research outputs found

    Age estimation at death using pubic bone analysis of a virtual reference sample

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    International audienceAge at death estimation is a major part of forensic anthropology, but is often poor in the latter decades of life and should benefit from specific population standards. The aim of this study was to test a virtual reference sample with a uniform age distribution in order to improve the accuracy of age estimation for individuals over 40~years of age. We retrospectively built a random virtual reference sample of pubic symphyses from 1100 clinical cases using computed tomography at two French hospitals; this was compared with a test sample (pubic symphyses from 75 corpses undergoing post-mortem computed tomography at a French forensic department) and with the sample originally used in the Suchey-Brooks (SB) system. Inaccuracy and bias were calculated and the proportions of cases in which the real age fell within~the estimated age \textpm~1 standard deviation were calculated. Compared to using the SB sample, using our French sample resulted in a lower inaccuracy for males over 55~years and bias showed that that for males aged 56 to 70~years were less underestimated. Compared to using the SB sample, using our French sample resulted in a lower inaccuracy for females over 70~years and bias showed that that for females aged 56 and older were less underestimated. This study presents a large data set of pubic symphyseal phases from a French virtual sample that allows for improving age estimation accuracy at death, particularly for individuals over 40~years. This kind of material can be useful to improve the age estimation accuracy in a specific region. However, the reliability remains poor and the variability of pubic symphysis morphology related to bone degeneration seems to be an unavoidable limit of the method

    8 th

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    Espace et rapports de domination

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    Dégagé de la plupart de ses contrepouvoirs depuis la fin des années 1980, le projet politique néolibéral et les inégalités qu’il renforce paraissent aujourd’hui sans remède. Est-il si difficile de ne pas céder à la résignation ou, pire, à l’indifférence ? Les outils pour identifier ces inégalités, les expliquer et les dénoncer ne manquent pas. La pensée critique connaît, en France comme ailleurs, un formidable renouveau. Dans toutes les disciplines des sciences sociales, l’apport de nos aînés est revisité et enrichi de nouvelles propositions pour se confronter aux injustices contemporaines, qui semblent rendues acceptables par des manipulations intellectuelles et des ficelles de plus en plus grossières. L’espace est, comme le temps et l’argent, un redoutable allié des dominants. Accaparé, exproprié, spolié, marchandisé, financiarisé, surveillé, refusé, l’espace se révèle être, à toutes les échelles et dans toutes ses configurations, une excellente clef de lecture de la situation des dominés. Confinement, relégation, enfermement en sont les modalités extrêmes, mais bien d’autres, plus subtiles et moins visibles, contribuent à pérenniser des rapports de force à ce point asymétriques qu’il n’est de meilleur terme pour les qualifier que celui de domination. Mais l’espace est aussi l’allié des dominés engagés dans des processus de résistance, de contestation ou de lutte contre l’ordre du capitalisme néolibéral. Dotés de ressources propres, les dominés construisent aussi des stratégies, individuelles ou collectives, qui prennent appui dans l’espace et peuvent faire de ce dernier une ressource pour se faire entendre ou se rendre visible. Dans un contexte académique mondial dominé par les travaux anglophones, en particulier ceux de la géographie radicale, cet ouvrage entend présenter la manière dont les chercheurs et chercheuses francophones travaillant sur les questions spatiales analysent les rapports sociaux de domination, qu’ils soient de classe, de race, de sexe, autant de rapports sociaux qui ont un fondement matériel. Plusieurs entrées thématiques sont explorées, qui renvoient à des champs de recherche bien identifiés : la question urbaine, les études sur le genre, le sexe, la sexualité et l’intersectionnalité, la question des migrations et celle des populations marginalisées et, enfin, l’environnement. Cet ouvrage témoigne donc de la grande vivacité des travaux francophones, tout en réaffirmant l’utilité de penser l’espace dans la critique sociale
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