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Local transient rheological behavior of concentrated suspensions
This paper reports experiments on the shear transient response of
concentrated non-Brownian suspensions. The shear viscosity of the suspensions
is measured using a wide-gap Couette rheometer equipped with a Particle Image
Velocimetry (PIV) device that allows measuring the velocity field. The
suspensions made of PMMA particles (31m in diameter) suspended in a
Newtonian index- and density-matched liquid are transparent enough to allow an
accurate measurement of the local velocity for particle concentrations as high
as 50%. In the wide-gap Couette cell, the shear induced particle migration is
evidenced by the measurement of the time evolution of the flow profile. A
peculiar radial zone in the gap is identified where the viscosity remains
constant. At this special location, the local particle volume fraction is taken
to be the mean particle concentration. The local shear transient response of
the suspensions when the shear flow is reversed is measured at this point where
the particle volume fraction is well defined. The local rheological
measurements presented here confirm the macroscopic measurements of
Gadala-Maria and Acrivos (1980). After shear reversal, the viscosity undergoes
a step-like reduction, decreases slower and passes through a minimum before
increasing again to reach a plateau. Upon varying the particle concentration,
we have been able to show that the minimum and the plateau viscosities do not
obey the same scaling law with respect to the particle volume fraction. These
experimental results are consistent with the scaling predicted by Mills and
Snabre (2009) and with the results of numerical simulation performed on random
suspensions [Sierou and Brady (2001)]. The minimum seems to be associated with
the viscosity of an isotropic suspension, or at least of a suspension whose
particles do not interact through non-hydrodynamic forces, while the plateau
value would correspond to the viscosity of a suspension structured by the shear
where the non-hydrodynamic forces play a crucial role
La notion de non-discrimination dans le droit français : un principe constitutionnel qui nous manque ?
International audienc
Propos introductifs
National audienceLe droit peut-il se mĂȘler de beautĂ© ? La beautĂ© serait-elle prĂ©sente dans le droit ou plus exactement dans l'examen du droit, comme nous autres juristes sommes convaincus qu'il y a une « beautĂ© du droit » 1 ? Dans le premier mouvement de l'esprit : parce que le droit est Ă©pris de vĂ©ritĂ©, de justice et d'ordre et que la BeautĂ© dans son acception philosophique fait classiquement appel Ă ces archĂ©types, on peut ĂȘtre portĂ© Ă le croire. Il y a lĂ , dans cette recherche d'absolu, un idĂ©al platonicien (IdĂ©e du Beau = idĂ©e du Vrai, IdĂ©e du Beau = IdĂ©e du Bien) qu'aucun juriste n'est enclin Ă nĂ©gliger ou dĂ©nier pour le plus grand bien de la CitĂ©. Cependant s'il est indubitable qu'il y a de la beautĂ© dans l'abstraction juridique, parce qu'elle est pour la sociĂ©tĂ© une oeuvre utile de reconstruction de la rĂ©alitĂ© ; que les concepts juridiques sont beaux dans leur affirmation d'une unitĂ© d'ordre portĂ©e par l'Etat et exprimĂ©e par l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou dans leur reconnaissance de l'essentialitĂ© des libertĂ©s individuelles et collectives ; il est nĂ©anmoins peu vraisemblable que la rigueur pratique des textes juridiques ait quelque chose Ă voir avec la beautĂ© dans son sens commun, moins comme IdĂ©e que comme rĂ©alitĂ© sensible. En compulsant les lois et dĂ©crets autant que les livraisons jurisprudentielles, l'on a assurĂ©ment peur d'ĂȘtre déçu. Non pas que les juristes et nos lĂ©gislateurs ne soient pas Ă©pris d'esthĂ©tique. Ils sont des femmes et des hommes comme les autres, rĂ©ceptifs aux rĂ©alitĂ©s sensibles. Mais leur esprit d'analyse semble a priori mal s'accorder avec la beautĂ©. Et le risque encouru est sans doute celui du ridicule si l'objectif, dans cette mise en relation des donnĂ©es, est-comme on le fait communĂ©ment en droit-de partir de dĂ©finitions strictes et rigoureuses pour cerner ce qui le plus souvent est envisagĂ© naturellement, sans presque y penser, par simples sentiments, sensations et impressions fugaces ; et qui n'est donc pas en tant que tel toujours rationalisable, en tout cas difficile Ă objectiver et Ă rĂ©duire Ă une technicitĂ© de l'analyse. Ainsi est-il possible de dire, mĂȘme Ă regret, que la beautĂ© se passe aisĂ©ment du droit et de la loi. Sous l'angle du politique, l'on peut craindre Ă©galement de rapprocher trop hĂątivement beautĂ© et politique. Certes, il y a parallĂ©lisme avec le droit. Ici aussi, Ă l'examen d'Aristote, 1 Cf. A.-M. Le Pourhiet, « La beautĂ© du droit », in Maryse Deguergue (Dir.), L'art et le droit. Ecrits en hommage Ă Pierre Laurent, Paris, Publications de la Sorbonne, 2010. V. Ă©galement J. Morand-Deviller, « Ordre du droit, ordre du beau », in L'art et le droit, prĂ©citĂ©
Existe-t-il un peuple dans la RĂ©publique ?
Colloque organisé par les professeurs Olivier Desaulnay et Mathieu Maisonneuve, le Centre de recherche juridique et le Master droit public de l'Université de la Réunion.National audienc
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