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    Influence du changement climatique sur la diversité inter et intra-spécifique des plantes cultivées à Tougou au nord du Burkina Faso

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    L’objectif de l’étude est d’évaluer la diversité taxonomique et la variabilité inter et intra-spécifique des plantes cultivées non spontanées dans un contexte de changement climatique. Les données sont collectées à l’aide d’une enquête au près de 75 producteurs menée suivant des interviews semi-structurées. Les résultats ont révélé l’existence de 122 écotypes appartenant à 49 espèces, 39 genres et 22 familles. La diversité interspécifique représentait 73% de la diversité des plantes cultivées au plan national. La variabilité intraspécifique était faible comparée à la variabilité au plan national. Elle était plus élevée chez les céréales et les cultures potagères pluviales avec 2 à 10 écotypes par espèce contre 1 à 3 écotypes par espèce chez les cultures maraîchères. Les écotypes ayant un cycle de plus de 90 jours représentant 10,5% de l’ensemble des écotypes recensés, sont menacés de disparition à cause du changement climatique. Une stratégie de collecte, de conservation, d’amélioration et de promotion de ces ressources ainsi que la restauration des écosystèmes dégradés s’avèrent nécessaire pour le maintien de la phytodiversité cultivée.Mots clés: Burkina Faso, agro biodiversité, écotype, espèces menacées, conservatio

    Effet de l’inoculum «Compost Plus» Sur le Compostage des Tiges de Cotonnier et les Rendements en Coton au Burkina Faso

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    Afin de recycler les tiges de cotonnier en compost, l’inoculum «compost plus» comparé au fumier habituellement utilisé comme ferment, a été testé par un groupe de paysans en 2006. La durée de compostage, les consommations d’eau et les caractéristiques chimiques des composts ont été déterminées. Les composts obtenus ont été associés à la fumure minérale vulgarisée, à 5 t ha-1 pour déterminer leur efficacité sur les rendements du cotonnier. La durée moyenne du compostage des tiges de cotonnier a été de 70 et 64 j avec « compost plus » et le fumier, respectivement. Durant le compostage, en saison sèche, les consommations d’eau par tonne de tiges de cotonnier avec «compost plus» (3584 l) ont été plus importantes que celles avec le fumier (2077 l). Ces quantités d’eau ont diminué significativement, en saison pluvieuse, de même que la durée de maturation du compost. Les composts obtenus se sont révélés pauvres en P et riches en N et en K. Ces composts, associés à la fumure minérale vulgarisée, ont amélioré significativement les rendements en coton graine. L’utilisation de « compost plus » pourrait améliorer les rendements à travers un recyclage approprié des tiges de cotonnier.Mots clés : Tiges de cotonnier, compostage, « compost plus », fumier, rendement.The inoculum «compost plus», as compared to manure, usually used as ferment, was used for the composting of cotton straws by farmers in 2006. Composting time, quantities of water used and chemical properties of the compost were determined. The use of the compost, at the rate of 5 t ha-1, associated with conventional mineral fertilizer, was evaluated for cotton seed yield. The results showed that the time for cotton straw composting with «compost plus» and manure was 70 and 64 days, respectively. The quantity of water used, with «compost plus» during the dry season was higher (3584 l t-1) than that of the manure (2077 l t-1). The quantities of water decreased significantly during the rainy season. The same was true for composting time. The composts obtained with «compost plus» and manure, were lower in P and higher in N and K. Seed cotton yield increased significantly with the use of compost associated to mineral fertilizer. Finally the use of the «compost plus» inoculum could be an alternative for the recycling of cotton straws, with an increase in the organic matter content of soil and cotton production.Key words : Cotton straws, composting, «compost plus», manure, yield

    Influence des pratiques agricoles sur la macrofaune du sol : Cas de l’enfouissement de la paille et du fumier

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    La macrofaune du sol sur un essai agricole de longue durée a été inventoriée en 2008, huit semaines après les semis. Cet essai agricole implanté en 1980 est situé au Centre Ouest du Burkina Faso, et estreprésentatif de la production du sorgho avec utilisation de deux types de matières organiques exogènes avec ou sans fertilisation azotée. L’objectif était d’étudier l’influence de ces pratiques agricoles sur la macrofaunedes sols, représentée par les termites et les vers de terre. Les termites ont été échantillonnés par la méthode des monolithes et par transect ; les vers de terre ont été échantillonnés uniquement par monolithes. Sept espèces de termites de la famille des termitidae et trois espèces de vers de terre de la famille des Acanthodrilidae ont été identifiées. L’apport des matières organiques exogènes s’est traduit par une augmentation du nombre d’individus par unité de surface pour les deux groupes de macrofaune. L’incorporation de la paille a été beaucoup plus favorable aux termites par rapport au fumier qui a été plus favorable aux vers de terre. Pour les deux types de matières organiques, l’apport d’azote a entraîné une augmentation du nombre d’individus par unité de surface. La macrofaune dans la jachère bordant le site a été plus diversifiée que dans les sites de culture

    Les pratiques culturales traditionnelles appauvrissent les sols en zone des savanes du Tchad

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    Les systèmes de culture des savanes tchadiennes sont à base de céréales et de coton. Le mode de gestion des terres est actuellement peu adapté à la conservation de la fertilité des sols. Par conséquent, les rendements des cultures sont stationnaires. L’étude a été menée dans les savanes au sud du Tchad et a eu pour objectif d’évaluer les effets des pratiques agricoles paysannes sur les rendements des cultures. Les données ont été complétées par la caractérisation physico-chimique des sols à partir des indices de déstructuration des sols qui ont été calculés. Quatre systèmes de culture (successions culturales) ont été identifiés : coton/sorgho, arachide/sorgho, sorgho/coton et maïs/arachide. Dans ces systèmes, les rendements des cultures et l’indice de déstructuration des sols ont baissé de 2006 à 2007. De même, les teneurs en carbone des sols du système maïs/arachide ont beaucoup diminué. Les sols étudiés se sont révélés particulièrement sensibles à l’érosion et pauvres en matière organique. Pour assurer une production agricole durable, nous préconisons l’emploi d’engrais organiques et minéraux ainsi que la culture des légumineuses.© 2010 International Formulae Group. All rights reserved. Mots clés : Céréales, arachide, pratiques culturales, fertilité du sol, système de culture

    De la Culture Itinerante a la Culture Permanente: Impact sur le Statut Organique et l’agregation d’un Lixisol Ferrique a L’ouest du Burkina Faso

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    La connaissance de la dynamique du carbone organique d’un sol (COS) cultivé est essentielle à l’évaluation de son importance dans l’agrégation du sol. C’est dans cette optique qu’une étude comparative synchronique a été conduite à Bondoukui, zone cotonnière située à l’Ouest du Burkina Faso. Des échantillons de sol issus de l’horizon de surface (0 -15 cm) ont été obtenus de 101 parcelles cultivées, sur la base d’une typologie des grands systèmes de culture (itinérante, cyclique et permanente) et d’intensité de travail du sol (labour occasionnel, bisannuel, annuel). Les résultats montrent que la mise en culture des sols sous jachère naturelle a induit une baisse annuelle du COS d’environ 357 kg C ha-1 (2,2 %) durant les 10 premières années de culture. Cependant, les apports de fumier et de résidus de récolte ont permis de minimiser les pertes liées à la minéralisation induite par le labour. Les jachères naturelles, quelque soit leur âge, ont entrainé une stabilité structurale du sol plus importante que celle sous système de culture permanente. En conséquence, et contrairement à la baisse du stock organique des sols, qui semble se stabiliser au bout de 10 ans de culture, le taux d’agrégats, par contre, a continué à demeurer stable dans l’eau longtemps encore, sous l’effet des labours annuels.Mots-clés : Lixisol ferrique, systèmes de culture, carbone organique, stabilité structurale, Burkina Faso.The knowledge on organic carbon (SOC) dynamics in cropped soils is needed for evaluating soil structural degradation. A synchronic comparative study was conducted in Bondoukui, a site located in the western cotton cultivating area of Burkina Faso. Soils from 101 plots were sampled from the surface layers (0 -15 cm), based on a typology of major cropping systems (shifting, cyclic, continuous cultivation) and tillage intensity (occasional, biennial, annual ploughing) found in the area. After a long-term fallow period, land cultivation resulted in an annual SOC loss of 357 kg C ha-1 (2.2 %) during the first 10 years of cultivation. Nevertheless, the ploughing-in of organic matter residues (manure, crop residues) resulted in a minimum SOC loss. Regardless of age, fallow lands induced a stronger soil structural stability than continuous cropping systems. Finally, it appeared that, contrary to SOC stock depletion, stabilized after 10 years of cultivation, water stable aggregates stability showed a significant drop under annual ploughing.Key words : Ferric lixisol, cropping systems, organic carbon, structural stability

    Etude des nématodes phytoparasites du sol et des racines sous quatre niveaux de fertilisation minérale en culture de niébé

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    Les nématodes du sol et des racines ont été étudiés dans 42 exploitations paysannes utilisant quatre (04) niveaux de fertilisation NPK (14-23-14) en production de niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp). Les exploitations paysannes sont situées dans les villages de Saria, Villy et Godin dans le Centre Ouest du Burkina Faso. L’objectif était d’étudier la dynamique des nématodes sous l’influence des pratiques agricoles différentes. Les nématodes du sol et des racines ont été extraits respectivement par les méthodes de l’élutriateur Seinhorst et de l’appareil asperseur de Seinhorst. Dans les différentes exploitations de niébé, 07 espèces de nématodes phytoparasites du sol ont été recensées. Il s’agit des espèces suivantes : Pratylenchus brachyurus, Helicotylenchus multicinctus, Scutellonema cavenessi, Tylenchorhynchus martini, Xiphinema sp., Telotylenchus indicus et Criconemoïdes curvatum. Parmi elles, H. multicinctus et Scutellonema cavenessi représentent la grande majorité des individus. Les nématodes dans les racines du niébé sont représentés principalement par trois espèces : T. multicinctus, S. cavenessi et P. brachyurus avec des taux d’infestation de 0 à 6 N/g de racines. L’utilisation de la fumure minérale n’a pas eu d’influence sur les nématodes dans le sol mais elle a fait baisser la pression des nématodes sur les racines des cultures.Mots clés : Niébé, nématode phytoparasite, racine, fumure minérale

    Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso

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    L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. Les traitements incluant la matière organique et la fertilisation minérale ont été moins infestés par les nématodes par rapport aux traitements utilisant uniquement une fertilisation minérale. La nématofaune de la jachère a été plus diversifiée que celle du site cultivé et le principal nématode lié au sorgho, P. brachyurus, y a fortement régressé.Mots clés: rotation, fertilisation minérale, matière organique, nématode

    Influence de la rotation culturale, de la fertilisation et du labour sur les populations de nématodes phytoparasites du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench)

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    Influence of crop rotation, fertilization and tillage on populations of plant parasitic nematodes of sorghum (Sorghum bicolor (L.) Moench). The soil nematodes of three long-term trials (1960, 1980 and 1990) representing the production of sorghum (Sorghum bicolor (L.) Moench) under different agricultural practices (rotation, tillage and fertilization) in the Center West of Burkina Faso, have been explored in the wake of the harvest during the agricultural season 2007/2008. The objective was to identify these nematodes and to study the influence of agricultural practices on this nematofauna. Nematodes were extracted by the method of Seinhorst elutriator. Plant-parasitic nematodes identified are Pratylenchus brachyurus, Tylenchorhynchus martini, Helicotylenchus multicinctus, Scutellonema Caveness, Criconemoides curvatum, Telotylenchus indicus and Xiphinema sp. The first three species represent approximately 98% of individuals surveyed. On the first site, the treatments involving mineral fertilizer and recycling of sorghum straw were favorable for the control of nematodes instead of treatments involving manure. As for rotations, monoculture of sorghum was more infested by nematodes than the rotations sorghum – cowpea and sorghum – cotton. On the second site, the nitrogen has increased of infestation by the two major nematodes in comparison to treatments without nitrogen, with the exception of treatment with anaerobic compost incorporation. On the third site, deep plowing has been unfavorable to the main nematode sorghum compared to shallow tillage. The nematofauna in fallow was more diversified than in cultivated sites and P. brachyurus, the main nematode related to sorghum has fallen sharply in fallow

    Effet de la combinaison des fumures organo-minérales et de la rotation niébé-mil sur la nutrition azotée et les rendements du mil au sahel

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    Peu de données existent sur la contribution en azote des légumineuses, et leurs impacts en présence des fumures sur la nutrition azotée des  céréales. Ainsi, pour évaluer les effets du niébé et des fumures organo-minérales sur la nutrition azotée et les rendements du mil subséquent, une expérimentation a été conduite de 2008 à 2009 à Sadoré au Niger. Dans un dispositif en split-plot, trois doses de résidus, de fumier et d’engrais minéraux ont été appliquées dans une rotation niébé-mil. La méthode isotopique de 15N a été utilisée pour déterminer le coefficient réel d’utilisation d’engrais azoté (CRU). En présence de résidus, le CRU a varié de 16 à 23%. Les doses du fumier ont entraîné sa variation de 16 à 22%. Le CRU du mil subséquent était de 30% contre 22% pour le mil en monoculture. Le mil subséquent a prélevé du sol 54 kg N ha-1 contre 38 kg N ha-1 pour le mil en continu. Les doses des fumures et leur  combinaison dans les systèmes de culture, ont augmenté les rendements du mil de 17 à 272%. La nutrition azotée et la productivité des systèmes peuvent donc être améliorées en combinant les fumures organo-minérales et les rotations avec légumineuses.Mots clés : Céréale, légumineuse, rotation, azote, dilution isotopique, Niger

    Acidification des sols ferrugineux et ferrallitiques dans les systèmes de production cotonnière au Burkina Faso

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    La productivité des systèmes de culture coton-céréales est menacée par la dégradation et l’acidification des terres. Afin de déterminer les causes de l’acidification des sols dans la zone cotonnière du Burkina Faso, une expérimentation a été conduite pendant deux années, en milieu paysan, sur des sols ferrugineux et ferrallitiques, respectivement sur les sites de Dohoun et Balla. Trois modes d’exploitation des terres, définis par la jachère, la culture attelée et la culture motorisée, ont été comparés pour déterminer leurs effets sur les caractéristiques physico-chimiques des sols étudiés. Par rapport à la jachère, comparée à la culture attelée, la culture motorisée a entraîné, en surface (0-20 cm) des sols ferrugineux et ferrallitiques, une augmentation des teneurs en sable de 8 à 12% et une baisse du taux d’argile de 35% qui expose ces sols à l’acidification. Contrairement à la jachère, la culture motorisée a entraîné des pertes significatives de carbone et d’azote, qui rendent les sols plus sensibles à l’acidification qu’en culture attelée. L’exploitation des terres s’est aussi traduite par une baisse significative des teneurs des cations majeurs du complexe adsorbant (Ca2+ et Mg2+), de la somme des bases échangeables (SBE) et de la capacité d’échange cationique (CEC), accentuant la vulnérabilité à l’acidification sous culture motorisée. La dégradation des sols cultivés a été plus importante pour les sols ferrallitiques qu’au niveau des sols ferrugineux, dont la CEC a été 2 à 3 fois plus élevée. La culture attelée et la culture motorisée, pratiquées, le plus souvent, sans restitution organique, se sont révélées comme étant des causes de l’acidification des sols ferrallitiques, plus accentuée que celle des sols ferrugineux. L’étude recommande d’adopter des techniques adéquates de travail du sol et de procéder à des amendements appropriés pour atténuer l’acidification et garantir la durabilité des systèmes de production.Mots clés: Exploitation des terres, acidification, sol ferrugineux, sol ferrallitique, zone cotonnière
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