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    RESOUDRE UN PROBLEME D’ASYMETRIE D’INFORMATION EN S’ABSTENANT DE FAIRE DU PROFIT : LES ORGANISATIONS SANS BUT LUCRATIF REPONDENT-ELLES A UNE DEMANDE DE BIENS DE CONFIANCE ?

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    Contract Failure Theory (CFT) argues that the Non Distribution Constraint prototypical of Non Profit Organizations (NPOs) plays the role of a safeguard given to buyers of “trust goods”, the latter of which involving dramatic asymmetrical information. Although stimulating, such a paradigm stumbles over the coexistence of firms and commercial NPOs on markets for nursing, medical services and education. Thus, it calls for further discussion in order to study its premises and prescriptions more closely. Existing literature obviously helps to achieve such an analytical project although it does not always specify the type of good –nor the type of consumer- CFT should the more rigorously be applied to. Therefore, our paper is willing to (a) identify the contractual problems specifically attached to trust goods, (b) sketch conditions making for profit provision of trust goods viable and (c) figure out devices complementary to non profit status that could emphasise the competitive advantage of commercial NPOs. It concludes that non profit status signals a specific ability to deal with the distorted rationality of some consumers rather than resolving an overall “contract failure” rooted in a general problem of asymmetrical information.La thĂ©orie de l'Ă©chec du contrat (CFT) pare le statut sans but lucratif d'une fonction discriminante de garantie apportĂ©e aux agents privĂ©s demandeurs de « biens de confiance », ces derniers donnant prise Ă  d'insurmontables asymĂ©tries informationnelles. Quoique stimulante, la CFT peine cependant Ă  expliquer la coexistence entre firmes et organisations sans but lucratif sur leurs secteurs d offre communs : services de prise en charge, soins et Ă©ducation. Elle appelle donc une discussion thĂ©orique visant Ă  dĂ©limiter son pĂ©rimĂštre d'application. L'examen des travaux thĂ©oriques et empiriques inspirĂ©s de la CFT fournit Ă  ce travail d'analyse, d'indispensables jalons ; cependant, la littĂ©rature pĂšche par un dĂ©faut de spĂ©cification des types de biens –et de consommateurs-auxquels le pĂ©rimĂštre de l'Ă©chec du contrat s'applique le plus sĂ»rement. Ce papier tente donc (a) d'identifier les problĂšmes de contractualisation spĂ©cifiquement posĂ©s par les biens de confiance, (b) d'esquisser les conditions de viabilitĂ© de l'offre des firmes et (c) de dĂ©gager les conditions auxquelles les NPOs commerciales peuvent se prĂ©valoir d'un avantage concurrentiel discriminant. Ce faisant, nous suggĂ©rons la conclusion suivante : plutĂŽt qu'Ă  un problĂšme gĂ©nĂ©rique d'asymĂ©trie informationnelle, les NPOs peuvent ĂȘtre conçues en tant que rĂ©ponse institutionnelle Ă  l'introuvable rationalitĂ© de certains consommateurs

    CAN MARKET ECONOMY BE ECOLOGY-FRIENDLY ? THE CASE OF WASTE RECYCLING IN THE NINETEENTH CENTURY

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    International audienceSustainable development theorists frequently stress various ways by which market economies could be reformed in order to preserve the natural environment. Regulatory interventionism or ethical activism are frequently stressed a normative way in order to fulfil such an institutional task. European industrial history, however, suggests that the creation of valuable by-products from polluting industrial waste and emissions was “business as usual”, resting on economic behaviors brought about a free market economy. This case suggests that market incentives might have been more compatible with "environmental responsibility" than is usually believed

    La croissance économique des grandes ONG françaises : facteurs-clés et principaux enjeux institutionnels

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    National audienceDepuis une trentaine d’annĂ©es, les ONG ont connu une croissance importante de leurs ressources financiĂšres. Il s’agit d’une tendance internationale Ă  laquelle la France ne fait pas exception, les « associations de solidaritĂ© internationale » (qu’on assimilera aux ONG) ayant substantiellement augmentĂ© leur collecte de dons privĂ©s et de financements publics, depuis les annĂ©es 1980. Surtout, cet Ăąge d’or a permis Ă  certaines associations d’atteindre une dimension Ă©conomique considĂ©rable, porteuse d’enjeux de structure importants et de questionnements identitaires concomitants. Cette communication s’efforcera de faire un point gĂ©nĂ©ral sur la situation Ă©conomique des grandes ONG françaises : on analysera, Ă  partir de leurs comptes annuels, la structure de leurs ressources ainsi que les contraintes de gestion qui s’y attachent. On s’interrogera Ă©galement sur les consĂ©quences de cette prospĂ©ritĂ© sur leur image et leur identitĂ© institutionnelles

    ENTREPRENEURIAL DISCOVERY AS A BLIND SPOT OF ENVIRONMENTAL ECONOMICS

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    Cette communication devrait prochainement donner lieu Ă  publication d'un chapitre d'ouvrage.International audienceSustainable development theorists and environmental economists almost invariably promote greater fiscal, regulatory and ethical activism as desirable means to reconcile economic development and environmental protection. Closer examination of industrial behaviour during the nineteenth and early twentieth century, however, suggests that market economies might be more self-correcting in this respect than generally acknowledged. A case in point is the long-standing, spontaneous and widespread creation of valuable by-products out of once polluting waste and emissions. By documenting how market incentives and institutions played the key roles in this respect, this paper challenges the foundations of the now dominant environmental market failure paradigm

    LA THEORIE DE L’ECHEC DU CONTRAT PEUT-ELLE EXPLIQUER LA STRUCTURE DU MARCHE DES MAISONS DE RETRAITE AUX ETATS-UNIS ?

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    National audienceLa thĂ©orie de l’échec du contrat (Hansmann, 1980) soutient que les organisations sans but lucratif (OSBL) surmontent un problĂšme d’asymĂ©trie informationnelle radicale entre producteurs et consommateurs de « biens de confiance ». Il s’agirait lĂ  de leur raison d’ĂȘtre institutionnelle au sein des Ă©conomies de marchĂ©. Cependant, cette thĂ©orie ne dĂ©finit pas toujours prĂ©cisĂ©ment ce Ă  quoi la notion de « bien de confiance » renvoie. C’est sans doute pourquoi elle bute sur l’existence de marchĂ©s mixtes –principalement composĂ©s de producteurs privĂ©s Ă  et sans but lucratif- dont la structure dĂ©route son intuition premiĂšre. Dans une premiĂšre partie, cet article rĂ©servera l’appellation de « bien de confiance » aux services de prise en charge de la vulnĂ©rabilitĂ©. En concentrant le propos sur le marchĂ© amĂ©ricain de la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes (maisons de retraite), on essaiera dans une deuxiĂšme partie d’en comprendre la segmentation sans se dĂ©partir du cadre analytique retenu, lequel postule l’opportunisme et la rationalitĂ© respectifs du producteur et du consommateur. L’analyse proposĂ©e n’a pas d’autre but que d’éprouver la plausibilitĂ© de la thĂ©orie analysĂ©e. C’est pourquoi on en dĂ©rive une sĂ©rie d’hypothĂšses originales (et testables) portant sur le comportement du consommateur « rationnel » de sĂ©jour en maison de retraite, aux États-Unis

    La RSE: du mirage conceptuel à la désillusion normative?

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    International audienceAvant d’ĂȘtre une pratique, la responsabilitĂ© sociale de l’entreprise (RSE) est une doctrine invitant l’entreprise Ă  une sorte de triple excellence Ă©conomique, Ă©cologique et sociale dont l’oeucumĂ©nisme apparent appelle remise en cause. Trois griefs majeurs peuvent en effet lui ĂȘtre adressĂ©s : en premier lieu, la RSE tend trop souvent Ă  parer des attraits de la neutralitĂ© axiologique ce qui relĂšve en rĂ©alitĂ© de concepts problĂ©matiques voire du parti pris idĂ©ologique. En second lieu, la RSE soumet l’accomplissement de son impĂ©ratif moral Ă  une dĂ©marche qui, par dĂ©finition, ne peut ĂȘtre que volontaire ; elle s’expose alors Ă  ce que la forme l’emporte sur le fond. Enfin et surtout, l’air de ne pas (toujours) y toucher, la RSE dĂ©bouche sur un modĂšle de l’entreprise Ă  lucrativitĂ© limitĂ©e qui rapproche la gouvernance idĂ©ale de la firme de celle de l’association sans but lucratif. Fondant une part trop importante de cette aspiration sur une analogie simpliste entre le profit et le « mal » d’un cĂŽtĂ©, le « social » et le « bien » de l’autre, la RSE pourrait au final accoucher d’un monstre qui la renverrait au patrimoine gĂ©nĂ©tique de ses propres postulats

    LES ORGANISATIONS SANS BUT LUCRATIF REPONDENT- ELLES ÀUNE DEMANDE DE BIENS DE CONFIANCE ? LE CAS DESSERVICES DE PRISE EN CHARGE

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    International audienceLa théorie de l’échec du contrat (CFT) pare le statut sans but lucratif d’une fonction discriminante de garantie apportée aux agents privés demandeurs de «biens de confiance », ces derniers donnant prise à d’insurmontables asymétries information- nelles. Quoique stimulante, la CFT peine cependant à expliquer la coexistence des firmes et des organisations sans but lucratif sur leurs secteurs d’offre communs : ser- vices de prise en charge, soins et éducation. Elle appelle donc une discussion théorique visant à délimiter son périmètre d’application. En se limitant au cas des services de prise en charge, l’examen des travaux théoriques et empiriques arrimés à la CFT conduit à conclure (a) que les biens de confiance posent effectivement un problème radical d’asymétrie d’information (sous certaines conditions), (b) que la théorie sures- time (sous estime) la capacité du statut sans but lucratif à y répondre (la capacité des firmes à susciter de la confiance) et (c) qu’en conséquence, la CFT n’est réellement prescriptive qu’à propos des « consommateurs vulnérables non monitorés » et à condi- tion de doter les organisations sans but lucratif d’une signalétique complémentaire à celle de leur statut juridique

    EXPLIQUER LES « MARCHÉS MIXTES » À L’AUNE DE L’ÉCHEC DU CONTRAT : LE CAS DES ÉTABLISSEMENTS DE PRISE EN CHARGE DES PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES AUX ÉTATS-UNIS

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    International audienceSelon la théorie de l’échec du contrat, les organisations sans but lucratif surmontent un problème radical d’asymétrie informationnelle affectant certains services personnels complexes (« biens de confiance ») ; la raison d’être du secteur sans but lucratif résiderait donc dans cette fonction de résolution d’un « échec du marché». Encore faut-il que les consommateurs de services personnels préfèrent effectivement les producteurs associatifs aux producteurs commerciaux, comme l’implique la théorie. Est-ce réellement le cas ? La réponse à cette question demeure ambiguë puisque la plupart des marchés de biens de confiance sont « mixtes » (composés de producteurs à et sans but lucratif). Au travers d’une analyse du marché de la prise en charge des personnes âgées dépendantes aux Etats-Unis, ce papier entend délimiter le périmètre de validité de la théorie de l’échec du contrat. Notre argument accouche ici de cinq hypothèses de comportement du consommateur en ligne avec la théorie

    LES ORGANISATIONS SANS BUT LUCRATIF REPONDENT- ELLES ÀUNE DEMANDE DE BIENS DE CONFIANCE ? LE CAS DESSERVICES DE PRISE EN CHARGE

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    International audienceLa thĂ©orie de l’échec du contrat (CFT) pare le statut sans but lucratif d’une fonction discriminante de garantie apportĂ©e aux agents privĂ©s demandeurs de «biens de confiance », ces derniers donnant prise Ă  d’insurmontables asymĂ©tries information- nelles. Quoique stimulante, la CFT peine cependant Ă  expliquer la coexistence des firmes et des organisations sans but lucratif sur leurs secteurs d’offre communs : ser- vices de prise en charge, soins et Ă©ducation. Elle appelle donc une discussion thĂ©orique visant Ă  dĂ©limiter son pĂ©rimĂštre d’application. En se limitant au cas des services de prise en charge, l’examen des travaux thĂ©oriques et empiriques arrimĂ©s Ă  la CFT conduit Ă  conclure (a) que les biens de confiance posent effectivement un problĂšme radical d’asymĂ©trie d’information (sous certaines conditions), (b) que la thĂ©orie sures- time (sous estime) la capacitĂ© du statut sans but lucratif Ă  y rĂ©pondre (la capacitĂ© des firmes Ă  susciter de la confiance) et (c) qu’en consĂ©quence, la CFT n’est rĂ©ellement prescriptive qu’à propos des « consommateurs vulnĂ©rables non monitorĂ©s » et Ă  condi- tion de doter les organisations sans but lucratif d’une signalĂ©tique complĂ©mentaire Ă  celle de leur statut juridique
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