3 research outputs found

    L’exil intérieur ou l’identité perdue dans l’œuvre de Ghassan Salhab

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    Je me souviens d'être entré dans la ville en 1982, en pleine invasion israélienne. J’avais déjà un rapport amour-haine avec Beyrouth où j’avais toujours été accueilli comme un émigrant parce que je parlais mal l’arabe. Je me permets à mon tour d’être exigeant avec ce Liban qui fut longtemps fantasmatique pour moi. Aujourd’hui, je comprends enfin que cette distance me libère et me permet d’aller plus facilement que d’autres vers les questions de mémoire et de lutte contre l’oubli. Il est impos..

    The Lebanese cinema after the civil war. A melancholic and urban cinema

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    Depuis la fin de la guerre civile libanaise en 1991, le cinéma libanais décline le mal existentiel et le sentiment de mélancolie d’une génération dont les personnages étrangers au monde comme à eux mêmes, sans repères, font face à la répétition des violences, la séparation, le deuil, ou l’exil, trainent leur mal-être dans une ville en éternel chantier et où les morts tels des fantômes réapparaissent d’entre les ruines. Entre un monde qui s’effondre et un passé qui s’efface, la mélancolie habite ces films dont les récits fragmentés et éclatés ne s’achèvent jamais. Avec Ghassan Salhab, Michel Kammoun, Joanna Hadjithomas, Khalil Joreige, Mohammad Soueid, Danielle Arbid, Christophe Karabache, Waël Noureddine, Nigol Bezgian, Borhane Alaouié, Jocelyne Saab... un nouveau cinéma s’invente.As the Lebanese civil war ended in 1991, a feeling of malaise and melancholy started to imprint the works of filmmakers. Between a collapsing world and a fading past, the films’ characters seem to drift aimlessly as they face constant violence, separation, mourning and exile. Their malaise lingers in a city crammed by massive construction sites where the dead, like ghosts, emerge from the ruins. While melancholy roots itself in the films, fragmented and never ending stories interlace.With Ghassan Salhab, Michel Kammoun, Joanna Hadjithomas, Khalil Joreige, Mohammad Soueid, Danielle Arbid, Christophe Karabache, Waël Noureddine, Nigol Bezgian, Borhane Alaouié, Jocelyne Saab... a new cinema is born

    Voyages et exils au cinéma

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    Voyages et exils au cinéma, rencontres de l'altérité s’intéresse aux phénomènes d’hybridation entre cultures tels qu’ils se traduisent à l’écran, sans restriction géographique (cinémas américain, italien, africain, libanais, indien, taïwanais, japonais etc.). Si le voyage et l’exil des cinéastes sont sources de transferts culturels et esthétiques, le thème du voyage et de l’exil représenté au cinéma questionne la notion d’altérité en proposant une vision diversifiée de la rencontre entre autochtones et nouveaux arrivants. Dans un monde globalisé, mais qui continue de s’interroger à la fois sur la mixité culturelle et le sens de la nation, le cinéma reflète ainsi les cultures plurielles dans leur richesse et leur vivacité, mais aussi les replis communautaires, les phénomènes d’imprégnation et bien entendu de domination culturelle. La caméra se désigne alors comme acteur, témoin et exégète de ces processus qui, s’ils ont une longue histoire et se développent tout au long du xxe siècle, culminent dans notre temps présent.Travels and exiles in the movies, meeting alterityconcerns cultural hybridization, as translated through the screen, with no geographical restriction (American, Italian, African, Lebanese, Taiwanese, Japanese movies and so on). Beyond directors’ travels and exiles, as sources of cultural and esthetical transfers, travel and exile as a movies’ topic questions alterity and offers a diversified view on cultural encounters
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