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    Cancers primitifs invasifs de la vulve: expérience de l’Institut National d’Oncologie de Rabat

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    Les cancers invasifs de la vulve sont peu fréquents, représentant moins de 5% des cancers gynécologiques. Ils surviennent le plus souvent chez des femmes âgées. L’objectif de ce travail était d’évaluer le profil épidémiologique, clinique, histologique et thérapeutique d’une série de patientes porteuses d’un cancer de la vulve. Il s’agissait d’une étude analytique rétrospective portant sur une série de 83 patientes, traitées pour cancer de la vulve dans le service de cancérologie-radiothérapie du CHU de Rabat durant la période allant de janvier 2007 au janvier 2008. Sur le plan thérapeutique: 49.8% des patientes ont bénéficié d’une chirurgie type vulvectomie totale et partielle chez 5% des patients. Le curage inguinal bilatéral est réalisé chez 32% des patientes, unilatéral dans 28%. Les complications post-chirurgie sont dominées par les lymphoedèmes retrouvés chez 12% des cas, le lâchage des sutures dans 4% des cas. La radiothérapie était indiquée chez 55% des patientes, elle était en préopératoire chez 23.2 % des cas, 25% es cas en postopératoire et exclusive chez 7.4% des cas. A visée palliative chez 9 patientes et curative chez les autres. La curiethérapie n’était utilisée chez aucune patiente. Après une durée moyenne de suivi de 27 mois (14 mois-40 mois), on a enregistré des récidives chez 13% des cas avec un délai moyen après la fin du traitement de 8 mois et 3 décès. 40% des patientes sont en bon contrôle général et 25% sont perdues de vue. Les cancers vulvaires sont des tumeurs rares mais avec un pronostic souvent réservé vu les métastases ganglionnaires précoces et leur diagnostic le plus souvent à un stade localement avancé. Le traitement doit être personnalisé en fonction du stade clinique de la tumeur afin de diminuer les conséquences fonctionnelles et psychologiques du traitement qui reste essentiellement chirurgical et doit être réservé à des centres spécialisés.Key words: vulve, cancer, diagnostic tardif, chirurgie, radiothérapi

    Le lymphomes non hodgkinien primitif de la thyroĂŻde: Ă  propos de sept cas

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    Les lymphomes non hodgkiniens primitifs de la thyroïde sont rares : ils représentent moins de 2 à 5 % des cancers de la thyroïde. L’objectif de cetravail est de revoir les stratégies diagnostiques et thérapeutiques actuelles des lymphomes non hodgkiniens primitifs de la thyroïde tout enprésentant notre expérience à l’Institut national d’oncologie. Nous rapportons à travers une étude rétrospective, sept cas des lymphomes nonhodgkiniens primitifs de la thyroïde colligés à l’Institut National d’Oncologie au Maroc entre 2004 et 2008. Sept patients ont été inclus dans notre étude, l’âge médian au moment du diagnostic était de 50 ans, avec sexe ratio de 2.5 à prédominance féminine. Le diagnostic histopathologique avec l’immunomarquage après chirurgie a conclu dans tous les cas à un lymphome malin non hodgkinien : 3 patientes avec un lymphome de type MALT, et les 4 autres avec un LMNH à grandes cellules de phénotype B. Une thyroïdite chronique lymphocytaire d’Hashimoto coexistante avec le lymphome malin primitif de la thyroïde était retrouvée chez une patiente. Concernant le traitement du lymphome, 5 patientes ont reçu une polychimiothérapie, et les 2 autres ont bénéficié d’un traitement combiné comportant la chimiothérapie et la radiothérapie. Une patiente est décédée 3 mois après la fin du traitement. Le suivi médian des autres patients était de 24 mois et on ne notait aucune récidive de lymphome. Les lymphomes non hodgkiniens primitifs de la thyroïde sont rares. Le traitement combiné par une chimiothérapie et radiothérapie a prouvé sonefficacité. Le pronostic des stades localisés est généralement favorable. Key words: Lymphome primitif de la thyroïde, traitemen

    Lymphome malin non hodgkinien primitif bilatéral du sein: à propos d’un cas

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    Les lymphomes malins non-hodgkiniens (LMNH) primitifs du sein sont des tumeurs rares. Leur symptomatologie clinique est polymorphe. L'imagerie médicale est non-spécifique. Le diagnostic peut être évoqué à l'examen cytologique, sa confirmation est toujours histologique. Il s'agit essentiellement de lymphomes de type B, ceux de type NK/T restant rares. Les plus fréquents sont les lymphomes diffus à grandes cellules présentant la particularité de donner des rechutes sous forme d'extension au système nerveux central. Nous rapportons un cas de LMNH primitif bilatéral du sein chez une patiente âgée de 33 ans, révélé par deux nodules mammaires bilatéraux. La mammographie et l'examen extemporané ont évoqué une tumeur phyllode. Le diagnostic du LMNH n'a été fait qu'après examen histologique définitif. Sous chimiothérapie, l'évolution était favorable avec un recul de 15 mois
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