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    La transmission des résidences romaines chez les cardinaux du Quattrocento

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    Les cardinaux tentent au Quattrocento de s’approprier, selon des modalités diverses, un palais qui doit leur servir de résidence. Ils investissent par conséquent dans des travaux de construction, de reconstruction ou de restauration. Néanmoins, les porporati ne sont généralement pas les propriétaires de ces palais. Par ailleurs, les souverains pontifes ont un droit de spoliation qui leur permet en théorie de faire main basse sur l’héritage des cardinaux à leur mort. Les sénateurs de l’Église du XVe siècle tentent alors de contourner ces contraintes pour que leurs efforts immobiliers puissent profiter à leurs parents après leur mort

    Retour sur le « népotisme » : les nominations de cardinaux au XVe siècle

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    Longtemps les relations de parenté au sein du Sacré-Collège n’ont été abordées qu’à travers le prisme du népotisme. Cette grille de lecture a cependant été remise en cause par plusieurs historiens depuis quelques décennies. Il s’agit de montrer ici, à leur suite, que le concept de népotisme n’est pas satisfaisant pour étudier les nominations cardinalices familiales au XVe siècle. Après avoir passé en revue les grands types de textes normatifs et théoriques qui abordent la question des promotions à la pourpre (décrets conciliaires, capitulations électorales, traités de réforme), cet article met en parallèle les évolutions normatives avec les évolutions des pratiques qui se superposent de manière cohérente. Apparaît alors l’idée que, d’une pratique interdite du bout des lèvres au début du Quattrocento, l’habitude que prend le pape de nommer des cardinaux au sein de sa famille est non seulement entrée dans les mœurs de la Curie de la fin du siècle, mais qu’elle est surtout devenue une injonction coutumière encouragée par les cardinaux eux-mêmes.For a long time, kin relationships within the Sacred College have been studied through the lens of nepotism. This framework, however, has been questioned by several historians for decades. The aim here is to demonstrate that the concept of nepotism is not suitable for studying cardinal appointments in the fifteenth century. After reviewing the main types of normative and theoretical texts which deal with this issue (conciliar decrees, electoral pacts, reform treaties), this paper compares the coherent overlap between normative evolutions and the evolution of practices. Evolving from a forbidden practice at the beginning of the Quattrocento, the pope's habit of appointing cardinals from his family has not only become widely accepted, but became a common injunction encouraged by the cardinals themselves
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