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    Impact de la qualite et de la duree du sommeil sur la variabilite de la pression arterielle et le risque d’hypertension arterielle chez l’adulte Camerounais

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    Introduction: Un déficit et une mauvaise qualité du sommeil représentent des facteurs émergents du risque cardio-métabolique tel que l’hypertension artérielle (HTA). L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la qualité et de la durée du sommeil sur la variabilité de la pression artérielle (PA) et le risque d’HTA chez l’adulte Camerounais.Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale menée chez 499 participants (âge moyen =36±12ans ; femmes=60.9%) recrutés aléatoirement par un échantillonnage en grappe, respectivement à Douala (milieu urbain, n=249) et à Njombé (zone rurale, n=250). Chez tous les participants, nous avons mesuré la PA et la glycémie capillaire à jeûn et récolté des données anthropométriques. La qualité et la durée du sommeil ont été évaluées à l’aide du questionnaire Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI). Un score de PSQI >5 correspond à une mauvaise qualité du sommeil, tandis qu’un déficit était défini comme une durée de sommeil <6 heures/nuit. L’HTA était définie par une PA≥140/90 mmHg et/ou la prise d’un traitement anti-hypertenseur.Résultats : La prévalence du sommeil de mauvaise qualité était de 50,3% (urbain =48.2%, rural= 52.4%, p=0.4), tandis que 30,5% des participants déclaraient une durée de sommeil < 6 heures/nuit (Douala=36.1% vs Njombé=24.8%, p=0,008). La PA diastolique (PAD) et, dans une moindre mesure, la PA systolique (PAS) étaient plus élevées chez les participants avec PSQI >5. La prévalence d’HTA et de diabète était plus élevée (p<0.05) chez les participants avec PSQI >5 par rapport à ceux avec PSQI ≤5 : 26% vs 14.3% et 10% vs 6.5%, respectivement. Comparés aux sujets dormant ≥ 6 heures/nuit, les participants avec une dette de sommeil avaient des PAS et PAD plus élevées et une prévalence plus marquée d’HTA (21.7% vs 20.5%, p=ns) et de diabète (13.8% vs 5.8%, p<0.01). Chez l’ensemble des participants, après ajustement pour l’âge, le sexe, le surpoids/obésité et le diabète, un sommeil de mauvaise qualité et une durée <8 heures/nuit augmentent le risque d’HTA (OR : 1.49; IC à 95% 1.03-2.40 et 2,23 ; 1.04-4.77, les 2 p<0.05, respectivement).Conclusion : Cette étude révèle que les troubles du sommeil, notamment un déficit et une mauvaise qualité, sont fréquents chez les adultes Camerounais vivants dans la région du littoral. Ils s’associent à une prévalence nettement plus marquée d’HTA diabète. Ils pourraient contribuer en outre à l’augmentation duniveau de pression artérielle et surtout du risque d’HTA dans cette population.Mots clés : qualité du sommeil, durée du sommeil, index de Pittsburgh, hypertension artérielle, Camerou
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