7 research outputs found

    Positivistes et sociétés positivistes : réseaux et divisions (1830-1944)

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    À partir de l’étude prosopographique – en cours – des membres de cinq sociĂ©tĂ©s savantes positivistes : SociĂ©tĂ© positiviste de Paris, SociĂ©tĂ© positiviste d’enseignement populaire supĂ©rieur, SociĂ©tĂ© positiviste d’enseignement populaire, SociĂ©tĂ© d’enseignement populaire positiviste, SociĂ©tĂ© positiviste internationale – dans l’ordre chronologique de leur crĂ©ation, de 1848 Ă  1906, grĂące Ă  des sources inĂ©dites, une description du rĂ©seau positiviste dans son dĂ©veloppement et sa complexitĂ© est prĂ©sentĂ©e ici. Sont esquissĂ©es la mise en valeur de son rayonnement en France sur plus d’un siĂšcle (1830-1944), ainsi que les principales caractĂ©ristiques de sa diffusion et de son dĂ©clin, Ă  travers leurs appartenances professionnelles et sociales

    La sociĂ©tĂ© des Amis de l’élĂ©phant : protĂ©ger, rĂ©glementer, domestiquer (1905-1911)

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    À partir de sources inĂ©dites, cet article retrace l’existence Ă©phĂ©mĂšre d’une sociĂ©tĂ© parisienne, filiale de la SociĂ©tĂ© d’acclimatation, au nom original : les Amis de l’élĂ©phant. Edmond Perrier, alors directeur du MusĂ©um national d’histoire naturelle, prĂ©sidait l’une et l’autre. De 1905 Ă  1911, cette sociĂ©tĂ© recruta moins d’une centaine de membres pour tenter, en vain, d’obtenir des autoritĂ©s publiques la protection, la rĂ©glementation et la domestication de l’élĂ©phant d’Afrique, dans le but d’empĂȘcher la disparition d’une espĂšce animale particuliĂšrement utile Ă  l’homme dans les colonies, alors en plein dĂ©veloppement (aide au portage). C’est plutĂŽt sur le terrain de la renommĂ©e que la bataille fut remportĂ©e grĂące Ă  l’organisation de dĂźners amicaux succĂ©dant aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, Ă  l’édition de leurs menus illustrĂ©s par des artistes en vogue, Ă  la parution d’un trimestriel et d’un livre, synthĂšse quasi exhaustive sur le sujet, et enfin, grĂące Ă  l’appui notable de la presse

    L’animal : un objet d’étude

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    Homo animal est : l’ĂȘtre humain appartient lui-mĂȘme au rĂšgne animal, mais il est le seul Ă  projeter sur les autres membres de ce vaste ensemble un regard analytique. Prendre l’animal comme objet d’étude, c’est le propre de l’homme. « Chez absolument tous il y a quelque chose de naturel, c’est-Ă -dire de beau » : Aristote, s’apprĂȘtant Ă  dĂ©tailler les Parties des animaux, prĂ©vient son lecteur que les animaux les plus rĂ©pugnants mĂ©ritent eux aussi l’attention du scientifique, car ils tĂ©moignent des rĂšgles auxquelles se conforme la nature, que le philosophe a Ă  cƓur de percer. Cette longue tradition d’étude du monde animal, renouvelĂ©e aujourd’hui par les dĂ©couvertes sur le gĂ©nome, a pris de multiples formes au travers des Ăąges ; mais elle a toujours suscitĂ© d’amples questionnements, non seulement sur la nature des animaux eux-mĂȘmes, mais aussi, plus largement, sur leur place dans le monde et, en retour, sur celle de l’homme lui-mĂȘme. Le CongrĂšs national des sociĂ©tĂ©s historiques et scientifiques rassemble chaque annĂ©e universitaires, membres de sociĂ©tĂ©s savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux prĂ©sentĂ©s lors du 141e CongrĂšs sur le thĂšme « L’animal et l’homme »

    Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre

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    Diane Dosso, French Scholars and Scientists Exiled in the United States and the Free French. A rescue program in 1940 and 1941 brought many leading French scientists to refuge in America. In December 1941, Louis Rapkine organised the Scientific Office of the Free French Delegation in the United States. His aim was to facilitate their participation in the allied war effort. The failure of this effort led to the establishment of the French Scientific Mission in Great-Britain in 1944.Diane Dosso Les scientifiques français rĂ©fugiĂ©s en AmĂ©rique et la France Libre. Au cours des annĂ©es 1940 et 1941, grĂące Ă  un plan de sauvetage, l'Ă©lite des scientifiques français se rĂ©fugie en AmĂ©rique. Louis Rapkine les regroupe en dĂ©cembre 1941 au sein du Bureau Scientifique de la DĂ©lĂ©gation de la France Libre aux États-Unis, dans le but d'obtenir leur participation Ă  l'effort de guerre alliĂ©. C'est un Ă©chec, qui entraĂźne la constitution en 1944 de la Mission Scientifique Française en Grande-Bretagne.Dosso Diane. Les scientifiques français rĂ©fugiĂ©s en AmĂ©rique et la France Libre. In: MatĂ©riaux pour l'histoire de notre temps, n°60, 2000. Les Etats-Unis et les rĂ©fugiĂ©s politiques europĂ©ens : des annĂ©es 1930 aux annĂ©es 1950, sous la direction de Robert Frank. pp. 34-40

    Biological quality evaluation of samples stored in biobank of Pasteur Institute of CĂŽte d'Ivoire : case of influenza in nasopharyngeal and meningococcal in cerebrospinal fluid (CSF) samples

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    The preservation and use of biological samples for therapy, diagnosis and research have been common practice for a long time. To maintain the stability of biomolecules (DNA, RNA, proteins) contained in the samples stored at the biobank of Pasteur Institute of CĂŽte d'Ivoire, we evaluated the quality of the conservation of influenza nasopharyngeal and meningococcal CSF samples. Two (2) samples were chosen for this evaluation, namely Influenza A nasopharyngeal samples and Streptococcus pneumoniae CSF samples. After a few years of storage, these same samples were used to perform a PCR test. The results of the PCR tests showed a discordance of 36.4% for the Streptococcus pneumoniae CSF samples compared to 15.4% for the nasophryngeal samples. This study validates the need to write procedures for sample conservation at the level of the analysis laboratories and the Biobank. Therefore, a reflection must be carried out to standardise conservation techniques and a sample conservation evaluation programme

    La France savante

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    En France, le CTHS est depuis 1834 expert dans la dĂ©termination de ce qui est ou non « savant », c’est-Ă -dire, dans l’esprit de François Guizot, ici prĂ©sentĂ© par Simone Mazauric, ce qui doit ĂȘtre fondĂ© en raison et conduit par des mĂ©thodes indiscutables. Pourtant, on n’a pas attendu 1834 pour mettre sur le devant de la scĂšne des « savants » reconnus comme tels de leur temps et se regroupant pour mieux apprĂ©hender des questions complexes. Si l’érudit peut ĂȘtre solitaire, le « savant » ne l’est jamais, car portĂ© par un groupe d’amis, de collĂšgues, de correspondants
, il rĂ©pond Ă  une requĂȘte sociale et travaille en rĂ©seau. Guizot a voulu s’appuyer sur les sociĂ©tĂ©s locales plutĂŽt que sur les universitĂ©s comme en Allemagne ; ce choix est rĂ©vĂ©lateur d’une volontĂ© de porter l’esprit scientifique partout dans les Ă©lites provinciales en s’appuyant sur des associations volontaires en plein essor au moment oĂč il est au pouvoir. Pour Guizot en effet, il n’y a pas de savants sans rĂ©seaux scientifiques, sans groupes permanents ou non qui portent des questions et travaillent en Ă©mulation. MĂȘme si l’on sait que les Grecs les premiers ont su grouper les compĂ©tences, il n’est pas Ă©vident de dĂ©crypter qui appartient au cercle, au groupe d’amis, qui participe Ă  la conversation et Ă  l’élaboration en commun des solutions. Les historiens peuvent suivre ces rĂ©seaux dĂšs lors qu’ils ont une documentation qui leur permet d’en cerner l’existence et d’en distinguer les participants : correspondances, Ă©changes de manuscrits puis Ă©ditions, voire procĂšs
 Bien entendu, tout devient plus simple avec la multiplication de la documentation, c’est pourquoi la base de donnĂ©es collaborative du CTHS commence au XVIe siĂšcle. Mais qu’est-ce qu’une science, qu’est-ce qu’un « savant », quels sont ses objets ? C’est cette interrogation qu’explorent tous les auteurs de ce volume

    SLAVERY: ANNUAL BIBLIOGRAPHICAL SUPPLEMENT (2005)

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