12 research outputs found

    L’acte de traduction : Ă©crire, publier, lire. La traduction littĂ©raire Ă  l’ñge de la mondialisation

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    OmniprĂ©sente aujourd’hui dans la production littĂ©raire, la traduction joue un rĂŽle clĂ© Ă  tous les niveaux. Cette communication s’intĂ©resse au changement opĂ©rĂ© par la traduction dans trois pĂŽles distincts de la vie de l’Ɠuvre : sa crĂ©ation, sa production et sa lecture. A l’ñge de la mondialisation, nous ne lisons plus et nous n’écrivons plus comme avant. Les Ă©crivains, qui sont aussi des lecteurs, ont trĂšs tĂŽt, pour une part d’entre eux, abandonnĂ© la visĂ©e d’une littĂ©rature nationale au profit d’une inscription dans un monde aux frontiĂšres plus lointaines. Le marchĂ© du livre a, de son cĂŽtĂ©, subi autant qu’il a contribuĂ© Ă  ce changement, qui ne doit pas ĂȘtre perçu comme nĂ©gatif. Car lire un texte traduit ce n’est, contrairement Ă  l’idĂ©e reçue, lire un pis-aller. La lecture en traduction est une lecture d’autant plus active qu’elle fait appel Ă  une interactivitĂ© plus grande de la part du lecteur.Translation is nowadays everywhere and it plays a great part in every step in the chain of production of the book: writing, publishing and reading. We do not read nor do we write like we did before. Writers (nevertheless readers) have turned away, as least part of them, from a national literature. Publishers are at the same time victims and actors of this new apprehension of the global literature. This is not a bad thing. Indeed, to read a translated text is not, as commonly thought, an inferior act. One might even say that to read a translation implies a greater awareness from the reader, as the translated text demands more interaction between text and reader

    Le texte n’est pas l’aboutissement il est l’impulsion primordiale

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    Portrait d’Ariane Mnouchkine © MichĂšle Laurent Mathieu Dosse et Romain Piana – Vous avez Ă©voquĂ©, il y a long­temps, Ă  propos de MoliĂšre et de l’écriture de ses piĂšces, « l’équi­libre auteur-acteur ». Est-ce que cette expression ca­ractĂ©rise pour vous votre rap­port Ă  l’écriture dans le travail de crĂ©ation ? Ariane Mnouchkine – Pour­quoi MoliĂšre est-il un classique, c’est-Ă -dire un modĂšle ? Parce que, pré­cisĂ©ment, il travaille sur ce qu’il connaĂźt avec son propre corps d’ac­teur, de grand ac..

    L’acte de traduction : Ă©crire, publier, lire. La traduction littĂ©raire Ă  l’ñge de la mondialisation

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    Translation is nowadays everywhere and it plays a great part in every step in the chain of production of the book: writing, publishing and reading. We do not read nor do we write like we did before. Writers (nevertheless readers) have turned away, as least part of them, from a national literature. Publishers are at the same time victims and actors of this new apprehension of the global literature. This is not a bad thing. Indeed, to read a translated text is not, as commonly thought, an inferior act. One might even say that to read a translation implies a greater awareness from the reader, as the translated text demands more interaction between text and reader

    La traduction‚ une lecture comme une autre ?

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    En forme de prĂ©ambule‚ disons tout d’abord qu’il nous semble aujourd’hui encore important d’accentuer la positivitĂ© de la traduction‚ et que c’est par consĂ©quent sous le signe du gain que nous aborderons la question de la lecture et de son rapport au traduire. Dans Pour une critique des traductions‚ Antoine Berman insistait dĂ©jĂ  sur la nĂ©cessité‚ pour la traductologie‚ de quitter le registre dominant de la perte‚ qui accompagne si souvent non seulement les critiques de traductions‚ mais Ă©gale..

    En traduisant GuimarĂŁes Rosa

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    Traduire JoĂŁo GuimarĂŁes Rosa est une expĂ©rience à part. Dans cet article nous interrogeons ce texte si particulier au regard de la traduction. L’art du traduire, en effet, nous permet de plonger au cƓur mĂȘme de la singularitĂ© de cette Ă©criture qui n’a rien de semblable, non seulement au BrĂ©sil, mais dans le monde entier. Et qu’en est-il du traducteur ? Est-il une personne gĂȘnante qu’il faudrait si possible oublier ? Nous explorons ici Grande SertĂŁo: Veredas, bien sĂ»r, qui reste le chef d’Ɠuvre de l’auteur, ainsi que les nouvelles du recueil posthume Estas EstĂłrias

    Poétique de la lecture de la traduction (James Joyce, Vladimir Nabokov, João Guimarães Rosa)

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    A la croisĂ©e de deux champs thĂ©oriques et pratiques, la lecture de la traduction se place dƙemblĂ©e comme une pratique problĂ©matique. Ce travail cherche Ă  rendre compte, en mettant lƙaccent (contre la notion traditionnelle de perte qui lui est traditionnellement attachĂ©e) sur la positivitĂ© de la traduction, dƙune poĂ©tique de la lecture de la traduction. Il sƙinscrit ainsi Ă  la fois dans le champ de la traductologie (quƙil cherche Ă  renouveler en mettant lƙaccent sur la lecture du texte traduit) et de la rĂ©ception (auquel il contribue en soumettant ses concepts Ă  un type de texte, la traduction, quƙil avait jusquƙalors ignorĂ©). Il tente ainsi de mettre au jour (Ă  travers Ulysses de Joyce) certaines modalitĂ©s propres Ă  la lecture en traduction. Interrogeant le rapport entre lƙoriginal et ses traductions, il invite (grĂące Ă  une lecture transtextuelle de lƙensemble des traductions de Grande SertĂŁo : Veredas de GuimarĂŁes Rosa) Ă  considĂ©rer la traduction comme un texte spĂ©cifique, qui demande un mode de lecture particulier si lƙon veut quƙelle soit autre chose quƙun pis-aller. On dĂ©couvre alors quƙelle est un concept clĂ© pour mieux comprendre des problĂšmes de poĂ©tique et de lecture qui ne peuvent se rĂ©soudre que par elle. Lire en traduction, cƙest aussi lire un traducteur et cƙest en ce sens quƙon cherche Ă  dĂ©finir (examinant lƙoeuvre de traducteur de Nabokov) les spĂ©cificitĂ©s de ce qui pourrait constituer un sujet traduisant. La lecture des traductions peut ainsi ĂȘtre conçue comme une poĂ©tique Ă  part entiĂšre, au sens oĂč elle engage notre rapport critique aux textes et aux thĂ©ories.At the crossroads between two theoretical and practical fields, the act of reading translation positions itself as a problematic practice. This thesis tries to give an account of a poetics of reading translation, by emphasizing the positive side of translation (as opposed to the traditional notion of loss usually attached to it). It therefore lies within the framework of both translation studies (which it tries to renew by stressing the reading of the translated text) and reader-response theory (which it contributes to by submitting its concepts to a type of text, i.e. translation, it had so far ignored). It thus attempts to bring to light (through Joyce's Ulysses) certain modalities exclusive to reading in translation. Questioning the relation between the original text and its translations, and thanks to a transtextual reading of all the translations of Grande SertĂŁo : Veredas by GuimarĂŁes Rosa, it induces us to regard a translation as a specific text, which calls for a particular mode of reading Ɣ if we want it to be more than second best. We then find out that translation is a key concept to better understand problems of poetics and reading that can only be solved by it. Reading in translation is also reading a translator, and it is in this sense that we seek to define the specificities of what could constitute a translating subject (by examining Nabokov's achievements as a translator). Reading translations can consequently be conceived as a poetics in its own right, in the sense that it involves our critical relationship to texts and theories.ST DENIS-BU PARIS8 (930662101) / SudocSudocFranceF

    Entrevista com Mathieu Dosse, Gian Luigi de Rosa e Michael Kegler

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    O artigo apresenta 3 entrevistas com os tradutores do romance "Estive em Lisboa e lembre de vocĂȘ" de Luiz Ruffato. Cada tradutor expĂ”e e apresenta as estratĂ©gias tradutĂłrias empregadas, analisando do ponto de vista dos Translation Studies e da LinguĂ­stica Textual

    Des Ă©critures et des plateaux

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    Les formes variĂ©es de l’écriture thĂ©Ăątrale au contact du plateau
 (Intempestif !) La crĂ©ation scĂ©nique et la thĂ©orie actuelle mettent beaucoup en avant une pratique de l’écriture plurielle, partant de la matĂ©rialitĂ© du plateau et de l’univers des crĂ©ateurs scĂ©niques ; l’idĂ©e serait d’interroger une sorte d’archĂ©ologie alĂ©atoire de cette maniĂšre dont la scĂšne a suscitĂ© des gestes d’écritures qui modifient la reprĂ©sentation a priori du dramaturge seul Ă  sa table de travail et d’un texte dramatique premier « traduit » par la mise en scĂšne sur le plateau
 Des « Ă©critures spectaculaires » du XVIIe siĂšcle jusqu’aux « Ă©crivains de plateau » actuelle, le numĂ©ro Ă©voquera, sans idĂ©e d’une tĂ©lĂ©ologie ni d’un canon quelconque, certaines postures qui confrontent et mĂ©langent la scĂšne et l’écrit
 Programmatique d’un espace assez ouvert
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