55 research outputs found

    Analyse bibliométrique des publications scientifiques mondiales sur les fruits et légumes (F&L) au cours de la période 2000-2009

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    L'analyse du corpus des publications mondiales du Web of Science (WoS) traitant des fruits et légumes au cours de la période 2000-2009 (90 751 publications) permet de dégager les grandes tendances de la recherche mondiale sur les Fruits et Légumes (F&L). Cependant, il faut noter que l'implication des sciences économiques et sociales reste sous-estimée car ces disciplines sont mal représentées dans le WoS. La répartition globale des publications entre les légumes, les fruits ou les F&L représente respectivement 53,3 %, 43,4 % et 3,3 % du corpus. Sur la période considérée, les trois premiers pays publiant sont les Etats-Unis, l'Espagne et le Japon. L'UE 27 en tant que telle occupe toutefois la première position en nombre de publications. La Chine et le Brésil se caractérisent par une augmentation importante de leur nombre de publications au cours des dix dernières années, ce qui les positionne maintenant devant la France. La France conserve toutefois sa position au 8ème rang mondial en nombre de publications annuel entre 2000 et 2009. La comparaison du taux de croissance annuel moyen (TCAM) de la recherche sur F&L et de celui de l'ensemble du WoS a permis de constater que la recherche F&L mondiale se caractérise par un dynamisme très important. En France, le même type d'analyse montre que la recherche F&L suit la même progression que l'ensemble de la recherche française. Une part importante (39 %) des publications F&L du corpus mondial se fait dans des revues de notoriété " exceptionnelle " ou " excellente ". La recherche française, qui n'est pas spécialisée dans le domaine des F&L, publie cependant une majorité de ses travaux (55,5 %) dans ce même type de revues. En France, l'Inra occupe une place importante dans les publications nationales sur F&L puisqu'il est impliqué dans 54,2 % d'entre elles. Les publications Inra consacrées aux légumes représentent 51,1 % du corpus F&L Inra et celles sur les fruits 47 %, les 1,9 % restant sont consacrés à la fois aux fruits et aux légumes. L'Inra se caractérise aussi par le fort pourcentage de ses collaborations internationales (37,8 %). Trois centres de recherche Inra (PACA, Montpellier et Bordeaux-Aquitaine) ont publié chacun plus de 10 % du corpus. Les deux principaux départements de recherche impliqués sont Santé des Plantes et Environnement (SPE) et Génétique et Amélioration des Plantes (GAP) ; dans 27,5 % des cas, les publications relèvent de collaborations entre plusieurs départements de recherche, ce qui illustre les approches intégrées des questions scientifiques actuelles. Une analyse précise des thématiques des publications Inra a permis de dresser des profils thématiques pour les départements et pour les centres de recherche. Outre leurs thématiques propres, les départements de recherche sont impliqués dans la valorisation de travaux interdisciplinaires. Selon les centres, une ou plusieurs thématiques prédominent : par exemple, les centres d'Angers Nantes, Bordeaux Aquitaine et Rennes consacrent une part importante de leurs publications à la " Maîtrise des bio-agresseurs " alors que le centre PACA est impliqué de manière quasi équivalente dans quatre thématiques. La création d'une base de données thématique regroupant les publications F&L mondiales permet de disposer d'un outil puissant et utilisable pour de nombreuses analyses. La fiabilité de cette base a été rendue possible grâce à de nombreuses étapes de tris, d'analyse et de synthèse des résultats, ce qui a nécessité près d'un an de travail. Par ailleurs, les études bibliométriques portant sur un pas de temps d'une durée de 10 ans permettent de repérer les changements intervenus au cours de cette période : pays ou institutions émergents, thématiques ou espèces étudiées... Enfin, en disposant des données mondiales, il est aussi possible d'analyser des sous-parties du corpus de diverses importances : un continent, un pays, un consortium (ex. Agreenium) ou même une institution. Ce corpus mondial permet aussi d'apprécier finement les évolutions éventuelles des thématiques et des partenariats ainsi que les interactions entre les différents sujets étudiés. La diffusion des résultats obtenus sera réalisée via l'Internet Inra (pages consacrées au groupe Filière Fruits et Légumes) ; elle se fera aussi au travers d'une publication dans une revue scientifique à comité de lecture et d'une communication dans une revue de vulgarisation spécialisée sur les fruits et légumes. Les résultats obtenus serviront également à la rédaction de notes synthétiques, par exemple pour le futur GIS Fruits ou le GIS PIClég. En conclusion, cette étude bibliométrique constitue à notre connaissance un premier exemple d'une analyse sur 10 ans du potentiel de recherche consacré aux fruits et légumes dans le monde. Elle a permis de d'utiliser de nouveaux outils méthodologiques très performants et d'acquérir une véritable vision des évolutions des recherches dans le domaine des fruits et légumes au cours de la dernière décennie

    Tools for analyzing and mapping scholarly publications not indexed by the Web of Science: the case of fruit and vegetable publications by the French National Institute for Agricultural Research (INRA)

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    Publication Inra prise en compte dans l'analyse bibliométrique des publications scientifiques mondiales sur les Fruits, les Légumes et la Pomme de terre. Période 2000-2012. http://prodinra.inra.fr/record/256699Introduction. The fruit and vegetable sector group of the French National Institute for Agricultural Research (INRA) carried out a bibliometric analysis of INRA publications on fruits and vegetables produced between 2002 and 2006. While a previous study focused on scientific publications indexed by the Web of Science, this study took into account the remaining INRA publications, i.e., gray literature, technical papers and scientific papers not indexed by the Web of Science. Materials and methods. Different steps were taken to constitute and process a corpus of INRA researchers' publication data. The citation corpus gathering bibliographic data was mainly constituted using the INRA institutional repository (ProdINRA). To ensure exhaustivity, a survey was carried out to collect INRA researchers' publications. Due to the different types of publications involved, we had to develop an original method to constitute a complete database which could allow bibliometric analysis. The Sphinx Plus(2) Survey program was used to analyze publications and Pajek software was used to visualize networks. Results. A total of 2,224 publications were authored by INRA between 2002 and 2006. We analyzed the typology of fruits and vegetables studied at INRA, the INRA research centers and research divisions involved, the main research topics, and the national and international partners of INRA authors. Graphic visualizations allowed an attractive presentation of relationships between authors within and outside INRA. Conclusion. This study led to the mapping of INRA fruit and vegetable research publications. It confirmed that INRA plays an active role in the field of fruit and vegetable research. French research is carried out in the main INRA research centers located in horticultural and/or fruit regions, particularly in South-Eastern France. Despite the fact that the nature of these publications provides less opportunity for co-publication, this study highlights the relationships between INRA and French partners or foreign countries

    La protection intégrée : Quels enjeux pour les filières horticoles et viticoles ?

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    EditorialNational audienceLes récentes réflexions conduites par l’INRA, et d’une manière plus globale au niveau national ou international, mettent en avant un certain nombre de questions : - Quel est l’avenir des filières horticoles en France et dans le monde ? - Quels enjeux pour répondre aux attentes de la société française, en terme de production, respect de l’environnement, sans effet néfaste pour la santé, et permettant la satisfaction des besoins alimentaires (auto-approvisionnement, qualité et quantité, accessibilité) à des prix raisonnables

    L'olivier : quelques données économiques en France et dans le monde

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    Correspondance: [email protected] audienceDepuis une vingtaine d'annĂ©es, en France et dans le monde, la consommation de l'huile d'olive ne cesse d'augmenter, ce qui entraĂ®ne un dĂ©veloppement important de la culture de l'olivie

    Les lignées d'addition blé - Aegilops ventricosa. III. - Extraction et identification des lignées sur cytoplasme Aegilops ventricosa

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    Les lignées d'addition des chromosomes Mv d'Aegilops ventricosa (2 n = 28, génomes Dv Mv) ont été extraites dans le génotype du blé tendre à partir du croisement (Ae. ventricosa, n° 11 x T. aethiopicum, n° 1A)x T. aestivum cv. « Moisson » 3, suivi de 8 générations d'autofécondation (fig. 1). L'analyse du comportement méiotique des plantes au cours des premières générations, révèle un taux important d'irrégularités méiotiques qui peut s'expliquer par des différences de structure chromosomique entre les géniteurs mis en présence (tabl. 1 et 2). La sélection, au cours des générations à partir du premier rétrocroisement par « Moisson », a porté essentiellement sur la fertilité et la régularité méiotique (tabl. 3). Cependant, la stabilisation, au niveau 44 chromosomes, s'est effectuée différemment selon les lignées (fig. 2). Le comportement méiotique des lignées est régulier depuis la génération F4 de R2 et le taux d'asyndèse est faible (tabl. 6) ; cependant, à la génération F8 de R2 un pourcentage non négligeable d'univalents a été observé chez les plantes à 2 n = 44 (fig. 3). Les lignées d'addition obtenues ont été regroupées en 9 types d'après leurs caractéristiques morphologiques, agronomiques ou biochimiques. L'analyse en méiose des hybrides intra ou inter types met en évidence les types 5, 7, 8,

    Les lignées d’addition blé - Aegilops ventricosa. III. - Extraction et identification des lignées sur cytoplasme Aegilops ventricosa

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    Les lignées d’addition des chromosomes Mv d’Aegilops ventricosa (2 n = 28, génomes Dv Mv) ont été extraites dans le génotype du blé tendre à partir du croisement (Ae. ventricosa, n° 11 x T. aethiopicum, n° 1A)x T. aestivum cv. « Moisson » 3, suivi de 8 générations d’autofécondation (fig. 1). L’analyse du comportement méiotique des plantes au cours des premières générations, révèle un taux important d’irrégularités méiotiques qui peut s’expliquer par des différences de structure chromosomique entre les géniteurs mis en présence (tabl. 1 et 2). La sélection, au cours des générations à partir du premier rétrocroisement par « Moisson », a porté essentiellement sur la fertilité et la régularité méiotique (tabl. 3). Cependant, la stabilisation, au niveau 44 chromosomes, s’est effectuée différemment selon les lignées (fig. 2). Le comportement méiotique des lignées est régulier depuis la génération F4 de R2 et le taux d’asyndèse est faible (tabl. 6) ; cependant, à la génération F8 de R2 un pourcentage non négligeable d’univalents a été observé chez les plantes à 2 n = 44 (fig. 3). Les lignées d’addition obtenues ont été regroupées en 9 types d’après leurs caractéristiques morphologiques, agronomiques ou biochimiques. L’analyse en méiose des hybrides intra ou inter types met en évidence les types 5, 7, 8, 9 (tabl. 4 et 5). Quant aux types 4 et 6, ils seraient issus respectivement des types 8 et 9, après remaniements chromosomiques (tabl. 5). Les types 1 et 3 ont été regroupés dans le type 4 et le type 2 est constitué de lignées d’addition ditélosomique. L’analyse des caractères cytologiques des lignées révèle : - un fort taux d’asyndèse chez les lignées du type 7 (tabl. 6), - un taux de transmission du chromosome ajouté généralement plus élevé du côté femelle que du côté mâle (tabl. 7), - une stabilité chromosomique moins grande chez les lignées des types 7 et 9 que chez les autres lignées (tabl. 8). Les difficultés rencontrées au cours de l’extraction des lignées ainsi que leurs possibilités d’utilisation sont discutées.The Mv addition lines wheat - A.e ventricosa have been extracted on Aegilops cytoplasm from (Ae. ventricosa, n°11 x T. aethiopicum, n°1A) x T. aestivum cv. « Moisson »3 followed by 8 self-pollinated generations (fig. 1). During the early generations, mean meiotic pairing showed many univalents and multivalents, probably due to the translocations which differentiate the parents (tables 1-2). At this stage, selection was carried out for fertility and meiotic regularity (table 3). However, stabilization at the 44-chromosome level occurred differently according to the lines (fig. 2). Since 1976, mean meiotic pairing has been regular, but a high percentage of univalents was observed in 1980, with a majority of 44-chromosome plants (fig. 3). The addition lines obtained could be arranged in 9 types according to morphological, agronomical and biochemical characteristics. Analysis of meiotic pairing in the hybrids within or between types distinguishes types 5, 7, 8 and 9 (tables 4 and 5). Types 4 and 6 seem to be derived from types 8 and 9 respectively, after chromosomal changes (table 5). Types 1 and 3 can be regrouped with type 4, while type 2 includes two ditclosomic addition lines. Cytological analysis shows : - an high asyndesis rate in lines of type 7 (table 6), - a higher transmission rate in the female than in the male gametes (table 7), - a relatively low chromosomal stability in lines of types 7 and 9 (table 8). The difficulties encountered in obtaining the addition lines are discussed, together with the possibilities for their practical use

    Les lignées d'addition blé - Aegilops ventricosa. III. - Extraction et identification des lignées sur cytoplasme Aegilops ventricosa

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    Les lignées d'addition des chromosomes Mv d'Aegilops ventricosa (2 n = 28, génomes Dv Mv) ont été extraites dans le génotype du blé tendre à partir du croisement (Ae. ventricosa, n° 11 x T. aethiopicum, n° 1A)x T. aestivum cv. « Moisson » 3, suivi de 8 générations d'autofécondation (fig. 1). L'analyse du comportement méiotique des plantes au cours des premières générations, révèle un taux important d'irrégularités méiotiques qui peut s'expliquer par des différences de structure chromosomique entre les géniteurs mis en présence (tabl. 1 et 2). La sélection, au cours des générations à partir du premier rétrocroisement par « Moisson », a porté essentiellement sur la fertilité et la régularité méiotique (tabl. 3). Cependant, la stabilisation, au niveau 44 chromosomes, s'est effectuée différemment selon les lignées (fig. 2). Le comportement méiotique des lignées est régulier depuis la génération F4 de R2 et le taux d'asyndèse est faible (tabl. 6) ; cependant, à la génération F8 de R2 un pourcentage non négligeable d'univalents a été observé chez les plantes à 2 n = 44 (fig. 3). Les lignées d'addition obtenues ont été regroupées en 9 types d'après leurs caractéristiques morphologiques, agronomiques ou biochimiques. L'analyse en méiose des hybrides intra ou inter types met en évidence les types 5, 7, 8,

    Les lignées d'addition blé - Aegilops ventricosa. III. - Extraction et identification des lignées sur cytoplasme Aegilops ventricosa

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    Les lignées d'addition des chromosomes Mv d'Aegilops ventricosa (2 n = 28, génomes Dv Mv) ont été extraites dans le génotype du blé tendre à partir du croisement (Ae. ventricosa, n° 11 x T. aethiopicum, n° 1A)x T. aestivum cv. « Moisson » 3, suivi de 8 générations d'autofécondation (fig. 1). L'analyse du comportement méiotique des plantes au cours des premières générations, révèle un taux important d'irrégularités méiotiques qui peut s'expliquer par des différences de structure chromosomique entre les géniteurs mis en présence (tabl. 1 et 2). La sélection, au cours des générations à partir du premier rétrocroisement par « Moisson », a porté essentiellement sur la fertilité et la régularité méiotique (tabl. 3). Cependant, la stabilisation, au niveau 44 chromosomes, s'est effectuée différemment selon les lignées (fig. 2). Le comportement méiotique des lignées est régulier depuis la génération F4 de R2 et le taux d'asyndèse est faible (tabl. 6) ; cependant, à la génération F8 de R2 un pourcentage non négligeable d'univalents a été observé chez les plantes à 2 n = 44 (fig. 3). Les lignées d'addition obtenues ont été regroupées en 9 types d'après leurs caractéristiques morphologiques, agronomiques ou biochimiques. L'analyse en méiose des hybrides intra ou inter types met en évidence les types 5, 7, 8,

    Les lignées d'addition blé - Aegilops ventricosa. I. - Étude du comportement vis-à-vis du piétinverse des différentes lignées obtenues

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    Les différentes lignées d'addition des chromosomes Mv d'Aegilops ventricosa n° 11 obtenues dans le génotype de la variété de blé tendre « Moisson » et sur cytoplasme blé (lignées m) ou sur cytoplasme Aegilops (lignées v) ont été analysées de 1972 à 1980 pour leur comportement vis-à-vis du piétin-verse (tabl. 1). Au stade plantule, celui-ci est estimé de manière qualitative - stroma d'aspect différent chez les plantes peu sensibles (type R) et chez les plantes sensibles (type S)-et de manière quantitative (nombre moyen de gaines attaquées par plante). Au stade adulte, le critère de notation est le pourcentage de la section de la tige envahie par le parasite. En 1974 (tabl. 1), la comparaison des populations de lignées v et m révèle que la fréquence des familles présentant un pourcentage important de plantes de type R est plus élevé chez les lignées v que chez les lignées m (fig. 1). Le pourcentage de gaines pénétrées est généralement plus important chez les lignées m que chez les lignées v. Chez les lignées v, le nombre de plantes de type R passe de 18 p. 100 en 1974 à 40 p. 100 en 1978. Au stade adulte, le pourcentage de plantes résistantes se stabilise au niveau de 20. Chez les lignées m, le nombre de plantes de type R diminue de 1973 à 1977. Il ne semble pas y avoir de lien entre l'évolution chrom
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