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    De l’« expertise profane » et des nanotechnologies

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    Cet article propose en premier lieu d’apporter un Ă©clairage Ă©pistĂ©mologique aux relations entre « experts » et « profanes » dans le champ scientifique, et de soumettre la notion d’« expertise profane » Ă  un examen critique. Il observe ensuite ces catĂ©gories Ă  l’Ɠuvre en ce qui concerne le dĂ©veloppement des nanotechnologies, en particulier Ă  travers l’exemple du DĂ©bat Public National qui s’est tenu sur le sujet entre les annĂ©es 2009 et 2010. Experts, profanes et expertise profane. Quelques app..

    Aux origines de l'arithmétique formelle (définitions du nombre naturel entre Frege et Quine, postures philosophiques et déterminations cognitives)

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    NANTES-BU Lettres (441092102) / SudocNANTES-UFR Lettres - Philosophie (441092211) / SudocSudocFranceF

    RĂ©ponse Ă  Giuseppe Longo

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    Doridot Fernand, Panza Marco. Réponse à Giuseppe Longo. In: Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°39, 2004/2. Des lois de la pensée aux constructivismes. pp. 299-301

    Section Introduction

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    À propos des apports des sciences cognitives Ă  la philosophie des mathĂ©matiques

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    On the contribution of cognitive science to the philosophy of mathematics. A number of recent developments of cognitive sciences are concerned with some aspects of our cognitive activity that seem to be connected with our mathematical competences. Are these developments able to contribute to the solution of some classical problems in the philosophy of mathematics ? The paper critically examines certain positive answers, tries to compare them with older attempts to connect psychological researches and philosophical analysis about mathematics, and endeavors to establish the framework of a possible collaboration between these disciplines. Such a collaboration concerns the study of the cognitive conditions of constitution of mathematical theories understood as being different from ordinary mathematical skills. Dehaene’s thesis asserting the existence of an innate capacity to perceive and represent numerical quantities is firstly considered, by showing that it is different from the capacity of enumeration. G. Lakoff’s et R. E. NĂșñez’s attempt to reduce the constitution of mathematical theories to the establishment of a “ metaphorical mapping” is then studied, by showing that it consists of a conceptual analysis of already constituted mathematical theories to which some pretended empirical models are simply associated. These attempts are compared with Piaget’s. Finally H. Poincaré’s and J. Nicod’s reconstructions of the cognitive origins of geometry and Maddy’s thesis about the cognitive origins of set theory are considered. These analyses suggest that the contribution of cognitive sciences to the philosophy of mathematics would be more valuable if it was able to account for the specific features of particular mathematical theories and to cooperate with other researches concerned with the logical and historical aspects of their constitution.Parmi les dĂ©veloppements les plus rĂ©cents des sciences cognitives, plusieurs concernent des aspects de notre activitĂ© cognitive qui semblent avoir trait Ă  nos compĂ©tences mathĂ©matiques. Ces dĂ©veloppements peuvent-ils apporter une contribution Ă  la rĂ©solution de certains problĂšmes classiques abordĂ©s en philosophie des mathĂ©matiques ? L’article examine de maniĂšre critique quelques rĂ©ponses positives, s’efforce de les comparer Ă  certaines tentatives plus anciennes d’articuler un rapport de collaboration entre recherches psychologiques et rĂ©flexion philosophique Ă  propos des mathĂ©matiques, et tente de circonscrire le cadre d''une possible collaboration entre ces disciplines. Celle-ci concerne l''Ă©tude des conditions cognitives de la constitution des thĂ©ories mathĂ©matiques, conçues au sens propre et comme diffĂ©rentes d’un simple savoir mathĂ©matique diffus. On examine d''abord la thĂšse de S. Dehaene affirmant l''existence d''une capacitĂ© innĂ©e de perception et reprĂ©sentation des quantitĂ©s numĂ©riques, en montrant en quoi cette capacitĂ© diffĂšre de celle qui aboutit Ă  un vĂ©ritable dĂ©nombrement. Puis on Ă©tudie la tentative faite par G. Lakoff et R. E. NĂșñez de rapporter la constitution des thĂ©ories mathĂ©matiques Ă  l’établissement de «mappages mĂ©taphoriques » , en montrant en quoi elle relĂšve au fond d''une analyse conceptuelle de thĂ©ories mathĂ©matiques dĂ©jĂ  constituĂ©es, auxquelles sont tout simplement associĂ©s de prĂ©tendus modĂšles empiriques. On confronte ces deux tentatives Ă  celle de Piaget. On se tourne ensuite vers la problĂ©matique des origines cognitives de la gĂ©omĂ©trie et les contributions de H. PoincarĂ© et de J. Nicod, puis vers celle de P. Maddy concernant la thĂ©orie des ensembles. Ces analyses suggĂšrent que l’apport des sciences cognitives Ă  la philosophie des mathĂ©matiques serait d’autant plus prĂ©cieux que les premiĂšres parviendraient Ă  prendre en compte la spĂ©cificitĂ© des thĂ©ories mathĂ©matiques particuliĂšres, et Ă  s’intĂ©grer de ce fait aux recherches relevant des aspects logiques et historiques de leur constitution.Doridot Fernand, Panza Marco. À propos des apports des sciences cognitives Ă  la philosophie des mathĂ©matiques. In: Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°39, 2004/2. Des lois de la pensĂ©e aux constructivismes. pp. 263-287

    Critiques du dialogue

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    Le dialogue est-il au cƓur de notre vie sociale ? Est-il aujourd'hui un pilier de la dĂ©mocratie ? Un remĂšde au conflit ou un rempart contre les passions et la violence ? Quels Ă©changes permet-il entre Ă©lus et citoyens ou entre experts et profanes ? L’ouvrage tente de rĂ©pondre Ă  ces questions par la critique des thĂ©ories et des pratiques du dialogue et de leurs usages politiques. Il prend le parti d’explorer les points aveugles du dialogisme et de ses mĂ©thodes, de la logique Ă  l’anthropologie, et de l’éthique Ă  la politique, Ă  partir d’auteurs tels que Habermas, Jacques, Latour, Callon, Mansbridge, Rosanvallon, Honneth. Il s’appuie en outre sur un ensemble de cas qui rĂ©vĂšlent les conditions et les limites du dialogue dans une variĂ©tĂ© d’arĂšnes, de la sphĂšre publique Ă  la sphĂšre privĂ©e : Grenelle de l’environnement, dĂ©bats publics, jurys citoyens, organisations de travail... L’ouvrage tire toute sa richesse des contributions de chercheurs confirmĂ©s issus de plusieurs disciplines (philosophie, linguistique, sociologie, science politique,
).Is dialogue at the center of our social life? Is it today a pillar of our democracy? A remedy in the conflict, or a rampart against the passions and the violence? What exchanges does it allow between elected representatives and citizens, or between experts and laymen? This book tries to answer these questions using the criticism of the theories and the practices of the dialogue and their political uses
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