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    Implication of dendritic cells in prions pathogenesis: A morphological and dynamic approach of lympho-invasion and neuroinvasion in a murine model

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    Le transfert de prions des aliments dans la muqueuse et leur passage de la muqueuse vers le système nerveux constituent des chaînons manquants dans la compréhension de la pathogenèse des ESST. Ces événements cruciaux se déroulent à des stades très précoces de l’infection et restent sans signes cliniques. L’explication de ces phénomènes permettrait de mieux appréhender les mécanismes infectieux et de mettre en place des traitements. élucidationCe travail repose sur des observations largement étayées :-lors d’une infection orale par des prions, les plaques de Peyer, spécialisées dans l’échantillonnage et le traitement d’éléments transitant dans l’iléon, sont des zones privilégiées de passage d’agents infectieux de la lumière vers la muqueuse intestinale. -l’agent responsable des maladies à prions est retenu et répliqué par des cellules du système immunitaire comme les cellules folliculaires dendritiques. L’accumulation de prions est en effet mise en évidence dans les organes lymphoïdes secondaires d’organismes infectés.-en cas d’infection par voie orale par des prions, le processus de neuroinvasion débute dans le système nerveux périphérique et se propage vers le système nerveux central par les fibres sympathiques et parasympathiques.Ces différentes observations sont à la base de notre hypothèse de travail : les cellules dendritiques capteraient les prions au niveau de la lumière des plaques de Peyer, migreraient dans les tissus lymphoïdes drainants et les transmettraient aux cellules folliculaires dendritiques et/ou aux fibres nerveuses périphériques. En véhiculant les prions, elles seraient à la base à la fois de la lymphoinvasion et de la neuroinvasion. Pour vérifier notre hypothèse nous avons investigué plusieurs pistes :•l’étude comparative du phénotype et la localisation des cellules dendritiques des plaques de Peyer chez les souris saines et les souris infectées par les prions.•la localisation des zones de contact entre cellules dendritiques et des fibres nerveuses au sein des organes lymphoïdes secondaires de souris infectées versus saines.•l’élaboration et l’étude d’un modèle in vitro murin de transmission de prions des cellules dendritiques aux cellules nerveuses périphériques.Le phénotype et la localisation des cellules dendritiques des plaques de Peyer durant la phase préclinique d’induction orale d’une ESST ont été analysés selon plusieurs paramètres. Les résultats seront décrits et discutés dans le chapitre 1.L’épithélium associé aux follicules lymphoïdes des plaques de Peyer est une zone de transcytose d’éléments qui transitent dans le tractus intestinal. On y distingue des entérocytes, des cellules M et des cellules dendritiques. Une attention particulière a été portée aux cellules dendritiques localisées dans l’épithélium à différents temps durant une infection par des prions. Une analyse quantitative et phénotypique de cette population particulière de cellules a été réalisée dans la perspective de classer cette population parmi les sous-populations de cellules dendritiques connues. L’expression membranaire de la protéine prion cellulaire et la détection de la forme totale (PrPc + PrPsc) à la surface de ces cellules dendritiques des plaques de Peyer a été examinée.Les zones de contacts entre DC et FDC, lieux possibles de dissémination des prions au sein des organes lymphoïdes, ont été étudiées de façon quantitative.En vue de connaître les sites potentiels de neuroinvasion, nous avons établi dans le chapitre 2 une topographie des fibres nerveuses au sein des plaques de Peyer, des ganglions mésentériques et de la rate. Nous avons comparé les observations faites sur des souris saines, des souris infectées avec prions et des souris transgéniques. Ensuite, nous avons tenté de mettre en évidence des contacts entre les cellules dendritiques et les fibres nerveuses. La localisation des connexions neuro-immunes dans les organes lymphoïdes a particulièrement retenu notre attention. Les connexions entre cellules dendritiques et les fibres nerveuses décrites dans le chapitre 2 fournissent des informations de localisation. Elles permettent donc d’envisager des sites potentiels de neuroinvasion mais elles ne renseignent pas sur la transmission des prions d’un type cellulaire à l’autre. En particulier la dissémination de l’agent pathologique des DC aux neurones périphériques. Le chapitre 3 détaille nos travaux consacrés à l’élaboration d’un modèle in vitro reproduisant des interfaces entre des DC et des cellules nerveuses. Dans un premier temps, nous avons évalué la validité du modèle par rapport à la situation in vivo. Dans un second temps, les cellules dendritiques infectées par les prions ont été cultivées au contact de neurones issus des ganglions de la racine dorsale, ceux-là mêmes qui sont infectés in vivo, pour étudier la transmission des prions des DC aux neurones du système nerveux périphérique

    Les prions exploitent les communications neuro-immunitaires

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    La pathogenèse des maladies à prions acquises par infection périphérique a été largement étudiée depuis que la transmissibilité interespèces de la protéine pathogène (PrPSc), sa transmission naturelle par voie orale et son implication exceptionnelle dans une problématique de santé publique ont été démontrées. Deux phases précliniques se succèdent avant la formation de lésions irréversibles et fatales dans le système nerveux central : les phases de lympho-invasion et de neuro-invasion. La lympho-invasion se caractérise par l’accumulation de PrPSc au sein des tissus lymphoïdes secondaires et la neuro-invasion par la dissémination de l’agent pathogène du système nerveux périphérique (SNP) vers le système nerveux central (SNC). Cette revue fait le point sur les événements impliqués à la confluence de ces deux phases

    Assessment of lumbar spine mobility using the schober test : a narrative literature review

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    Introduction : Deux tests cliniques sont majoritairement utilisés dans la littérature pour évaluer la mobilité du rachis lombaire : la double inclinométrie et le test de Schöber. Ce dernier dispose d’une plus grande notoriété clinique et est plus facile à réaliser. L’existence de plusieurs variantes de ce test et des doutes concernant sa validité justifient la réalisation de cette revue de la littérature. Objectif : Synthétiser les connaissances sur le test de Schober et ses différentes variantes, en termes de consignes méthodologiques et de qualités métrologiques et en réaliser une analyse critique. Développement : Depuis le premier test, créé en 1937 par Schober, plusieurs modifications (test de Schober Modifié et Modifié‑Modifié) ont été apportées notamment au niveau du choix des repères. Ceci a amené une variabilité métho‑dologique et des interprétations différentes en fonction des études et donc une grande confusion scientifique et clinique.Discussion : La littérature décrit une grande hétérogé‑néité en termes de modalités pratiques et une absence de consensus concernant la méthode optimale pour réaliser le(s) test(s) de Schober. La variabilité et l’imprécision des repères inférieurs et supérieurs affectent la reproductibilité, l’interprétation et la validité de ce(s) test(s) par rapport aux clichés radiologiques. Les normes de mobilité ne tiennent pas compte des caractéristiques morphologiques, du genre ni de l’âge des sujets étudiés. Or, ces paramètres paraissent influencer la mobilité lombaire. Conclusion : Cette revue de la littérature remet en question la pertinence du test de Schober, ainsi que de ses différentes versions et met en évidence l’utilité de mener des études afin de développer un nouvel outil clinique capable d’évaluer la mobilité lombaire

    Does the landmarks used in the modified schober test cover the entire lumbar spine? Proposal for a new procedure

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    Introduction Although the Modified Schöber Test (McRae and Wright version) has been widely used to measure the flexibility of the lumbar spine, its validity remains controversial Purpose The aim of this study was to compare the validity of the Modified Schöber Test (MST) to a new test based on different cutaneous marks by investigating (by means of MRI) if the distance between these landmarks cover the complete lumbar spine Method 80 Patients with low back pain having a lumbosacral MRI prescription were included in the study. Radiopaque markers were placed 10 cm above (superior point) of the lumbosacral junction, identified by palpation, and 5 cm below (inferior point) for the MST (n = 80/80) and, for the New Test (n = 52/80), at a point 5 cm below (inferior point) of the line passing through the posterior superior iliac spines (PSIS-5) as well as at a point (superior point) corresponding to 30% of the distance between this inferior point and C7. The subsequent imaging examination was performed in a supine position Results For the MST participants, the superior point was on (41,25%), above (8,75%) or below (50%) L1. For the new test, 100% of the skin markers were on (53,85%) or above (46,15%) L1 Conclusion The new test presented in the present study might be more valid than the traditional MST to reflect the coverage of the full lumbar spine and therefore its mobilit

    Assessment of lumbar mobility: Schober or not Schober?

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    The aim of this study was to verify the validity of the Modified Schober test by checking the real positioning of its benchmarks regarding the spinal skeleton. Study performed on a sample of 42 patients with low back pain via CT or MRI. In 64.3% of cases, the upper marker was below L1, at an average distance of 2.15 cm. Our study therefore questions the validity of the modified Schober test to identify the upper end of the lumbar spine.L’objectif de cette étude était d’approfondir la validité du test de Schober Modifié en vérifiant le positionnement réel de ses repères par rapport au squelette rachidien. Étude réalisée sur un échantillon de 42 patients lombalgique via scanner ou IRM. Dans 64,3% des cas, le repère supérieur se situait en-dessous de L1, à une distance moyenne de 2,15 cm. Notre étude remet donc en question la validité du test de Schober modifié pour identifier l’extrémité supérieure de la colonne lombaire

    Experimental scraple in 'plt' mice: an assessment of the role of dendritic-cell migration in the pathogenesis of prion diseases

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    International audiencePeripherally acquired transmissible spongiform encephalopathies display strikingly long incubation periods, during which increasing amounts of prions can be detected in lymphoid tissues. While precise sites of peripheral accumulation have been described, the mechanisms of prion transport from mucosa. and skin to lymphoid and nervous tissues remain unknown. Because of unique functional abilities, dendritic cells (DCs) have been suspected to participate in prion pathogenesis. In mice inoculated subcutaneously with scrapie-infected DCs, the incubation was shorter when cells were alive as compared with killed cells, suggesting that DC functions may facilitate prion neuroinvasion. However, early propagation in lymphoid tissues seemed not importantly affected by DC vitality. Mutant (plt) mice that have deficient CCL19/CCL21 expression and DC migration displayed similar infection of secondary lymphoid organs as normal mice, regardless of the route of inoculation and scrapie strain. Under certain conditions of transcutaneous inoculation, the incubation and duration of disease were moderately prolonged in plt mice. This was not related to a milder neuropathogenesis, since plt and normal mice were equally susceptible to intracerebral prion challenge. We conclude that peripheral spreading of prions appears poorly dependent on cell migration through the chemokine/receptor system CCL19/CCL21 /CCR7, although DCs might be able to help prions reach sites of neuroinvasion
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