22 research outputs found
Primer encuentro sobre «Culturas populares de la ciudad en América Latina»
El evento «Primer Encuentro Sobre Culturas Populares de la Ciudad en América Latina», organizado por el Colectivo Sururbano y auspiciado por el IFEA y el Centro Cultural de España reunió dos miradas sobre culturas populares urbanas: por un lado la mirada audiovisual, con la difusión de 12 documentales recientes procedentes de Brasil, Perú, México y Argentina sobre temas tan diversos como las expresiones gráficas en la ciudad: graffitis, carteles, anuncios (Wet Paint, de Brasil), la fusión de ..
L’andinité à Lima
Depuis les années 1940, des migrants venus des zones rurales andines sont arrivés à Lima dans l’espoir d’accéder à de meilleures conditions de vie. La capitale péruvienne a connu une croissance démographique et géographique exponentielle, alimentée par l’apparition de cette population, longtemps associée à la misère et à l’archaïsme. Cependant, les personnes d’origine andine sont aujourd’hui susceptibles d’être présentes dans toutes les couches de la société péruvienne : n’y a-t-il plus, alors, de racisme à proprement parler ? Sur la base d’une enquête menée à Lima auprès de jeunes adultes issus de milieux sociaux antagoniques, cet article montre comment, malgré une mixité croissante qui traverse l’ensemble des couches sociales de la capitale, les préjugés affectant la culture andine se révèlent de façon plus ou moins subtile lors des interactions. Le stigmate social et racial se perpétue et crée un contexte de compétition constante où se distinguer de l’autre est une préoccupation majeure.Since the 1940’s, rural Andean migrants arrived to Lima in the hope of finding work and improving their living conditions. The Peruvian capital has experienced an exponential demographic and geographic growth as a consequence of the appearance of that population associated to misery and archaism for a long time. However, today, people of Andean origins are likely to be represented in every stratum of Peruvian society: then, is there no racism anymore, strictly speaking? On the basis of a qualitative survey carried out among young adults from antagonistic social worlds, this article shows how, despite the growing social mix in every social stratum of Lima, the prejudices against Andean culture are revealed in more or less subtle ways through interactions. The racial and social stigmata persist and create a context of constant struggle in which social distinction is a major issue
Du migrant au citadin
This paper relies on an investigation led in a poor area of the suburb of the Peruvian capital, and deals with various facets of the young adults’ mobility : geographic mobility, social mobility, and mobility as a capacity to diversify one's relationships and moving into the city. We describe how these migrants from the Andes gradually learn how to live in the big city. They have to overcome their fear and ignorance of the urban way of life. Issues of transgression, isolation, and poverty are some of the obstacles they meet. They are also facing racist prejudices. Becoming a city dweller may mean forgetting one's origin, due to poverty and stigmata. But it may also lead to an identity reinvention and to the creation of new networks and spaces of socialization
Les classes moyennes vues à travers leur lieu de résidence : le cas de La Molina, dans la périphérie de Lima
L’émergence des « classes moyennes » au Pérou est un phénomène qui attire de plus en plus l’attention du monde académique, des journalistes et des experts en marketing. Toutefois, il est difficile de cerner ce que recouvre cette catégorie. Pour les sociologues, tels J. Gamero et M. Zevallos (2003), on peut distinguer, très schématiquement, deux types de classes moyennes : la première, dite traditionnelle, s’est développée avec l’industrialisation dans les années 1950 et 1960 et a été affectée..
Ton Salman et Annelies Zoomers (coord.), Imaging the Andes: shifting margins of a marginal world
Cet ouvrage est un recueil de seize articles écrits par des chercheurs venus d’Anthropologie et de Sociologie, mais aussi de Science Politique, d’Histoire ou encore de Sciences de l’Éducation. Leur interdisciplinarité est mise au service de l’étude approfondie et critique d’une notion souvent utilisée comme allant de soi, désignée en Espagnol par l’expression « lo andino », c’est-à -dire ce qui est andin, l’andinité (andean-ness). Les auteurs se proposent de faire un portrait de ce qui est et ..
Le paradoxe de Lima : une réflexion sur les conséquences de la mobilité sociale des secteurs populaires
For over ten years, the favourable economic conditions lead to the improvement of the social conditions of popular sectors in Lima, who have a higher degree of upward social mobility. Drawing on two field investigations conducted in a popular neighbourhood and in a middle-class area, Émilie Doré examines the evolution of the processes of spatial segregation and racism: does the new economic situation contribute to mitigate these phenomena? This paper shows how social boundaries are becoming increasingly fluid, but, on the other hand, the social divisions tend to persist, symbolically or actually, through the individual strategies of the inhabitants, which aim to acquire the attributes of social success
Du migrant au citadin
Dans cet article, qui s'appuie sur un travail de terrain effectué dans un quartier pauvre des faubourgs de la capitale péruvienne, nous abordons plusieurs aspects de la mobilité des habitants, des jeunes adultes en particulier : la mobilité géographique, la mobilité « sociale », mais aussi la mobilité en tant que capacité à diversifier ses relations et à se mouvoir en ville. Nous décrivons le processus d'apprentissage de la vie citadine chez ces jeunes migrants d'origine rurale, venus de départements des Andes. Dans la capitale, ils doivent surmonter leur peur et leur méconnaissance des modes de vie de la grande ville. Les problèmes de transgression et de déviance, le repli, la fragmentation sociale et la pauvreté sont quelques-uns des écueils qui les attendent. Ils seront également confrontés aux préjugés racistes qui stigmatisent leurs origines andines. Devenir citadin peut alors impliquer d'oublier ses origines, associées à la misère, mais cela peut aussi déboucher sur des réinventions identitaires et l'apparition de nouveaux espaces et réseaux de socialisation.This paper relies on an investigation led in a poor area of the suburb of the Peruvian capital, and deals with various facets of the young adults’ mobility : geographic mobility, social mobility, and mobility as a capacity to diversify one's relationships and moving into the city. We describe how these migrants from the Andes gradually learn how to live in the big city. They have to overcome their fear and ignorance of the urban way of life. Issues of transgression, isolation, and poverty are some of the obstacles they meet. They are also facing racist prejudices. Becoming a city dweller may mean forgetting one's origin, due to poverty and stigmata. But it may also lead to an identity reinvention and to the creation of new networks and spaces of socialization