44 research outputs found

    Evangelization in Algeria : discussion on freedom of worship

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    The law regulating non-Muslim worship, enacted in February 2006, was implemented in 2008, with unprecedented severity in many cases of neo-evangelical conversion. Litigation of these cases has produced significant public debate on freedom of conscience and religion in Algerian society. The agitated debate is occurring within a framework for reform of state political institutions a general islamization of the political debate. The phenomenon of evangelization in Algeria raises other issues related to those of democratization (the debate that has occurred since the abrupt discontinuation of the electoral process of 1992) and authoritarian abuses of presidential power

    3. Savoirs historiques et enjeux idéologiques

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    Note portant sur l’auteur En Algérie, dans les universités, dans les écoles, dans la culture étatique, la mémoire nationale fonctionne comme seule expression politique de la mémoire historique. Cet état de fait est lié au savoir produit, depuis 1962, par le champ de la recherche historique algérienne monopolisé, encore aujourd’hui, par l’histoire du Mouvement national et la guerre d’indépendance ; moment historique de l’émergence de l’Algérie moderne. Le traitement de celui-ci s’effectue à pa..

    Renouer avec l’histoire et apaiser ses violences. Ce que nous disent les mobilisations citoyennes en Algérie

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    o Réalisation : Jean-Christophe Besset o Institut d’Etudes Europénnes - Recherche et Etudes en Politique InternationaleBruxelleso Film réalisé dans le cadre de l’Atelier de la Méditerranée « Mémoire(s) et circulation de la mémoire en Méditerranée »o Panel 3: Revendiquer les mémoires niées pour façonner des identités présentes et futures (discutant : Aymon Kreil, Ghent University)L’Algérie, depuis le 22 février dernier, nous livre une chorégraphie contestataire absolument inédite avec des mobilisations citoyennes gigantesques sur tout le territoire pour réclamer le départ des élites dirigeantes en place depuis près de 60 ans. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, sur les 48 wilayates du pays, les Algériens sont sortis dans la rue pour dénoncer la folie du 5ème mandat. Quand la rue hurle son rejet des dirigeants algériens, elle jette à la figure du pouvoir algérien les effets de sa violence et de sa corruption. Ainsi, dès la première marche citoyenne, certaines figures de héros et héroïnes de la guerre d'indépendance (disparues du panthéon national) sont mobilisées par les manifestants pour mieux désavouer les élites politiques dirigeantes les rendant indignes du sacrifice de leurs aînés. Par ailleurs, les victimes de la décennie noire, notamment les familles des milliers de disparus dans années 1990, réapparaissent dans l'espace public à travers des photographies brandies par leurs familles qui demandent enfin que justice soit faite. Dans cette contribution, je vais aborder la résurgence des mémoires de la violence politique dans un contexte de contestation sociale et de récupération de la liberté de parole…Des mémoires qui sont un objet de la contestation politique adossées à des représentations scénarisées de la violence politique. Pour le dire autrement, je vais essayer de décrypter, à partir des photos et des slogans des manifestations, la façon dont certaines séquences historiques, marquées par la violence d’Etat, ressurgissent dans l’espace de la contestation pour mieux comprendre l'aspiration de la société algérienne à une plus grande justesse de la « vérité » historique mais également à une demande de justice et à une reddition des comptes

    Écrire sur l’Algérie. Les SHS à l’épreuve de la mobilisation citoyenne du 22 février 2019

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    Cette contribution est l’occasion de proposer un retour critique de l’aventure éditoriale qu’a représentée la réalisation de l’ouvrage collectif L’Algérie au présent. Entre résistances et changements paru au mois de mai 2019 aux éditions IRMC-Karthala. Cet ouvrage qui propose une photographie de la recherche en sciences humaines et sociales en Algérie et sur l’Algérie (dans ses dynamiques contemporaines), soulève de nombreux questionnements sur les conditions de production des connaissances, sur la formation théorique et méthodologique (et les pratiques d’écriture) et sur la visibilité des disciplines en SHS. Ce retour d’expérience interrogera également les contraintes formelles et implicites qui pèsent sur la recherche en contexte autoritaire.This contribution is an opportunity to suggest a critical evaluation of the editorial adventure of the collective work L’Algérie au présent. Entre résistances et changements edited by IRMC-Karthala in May 2019. This work which focuses on Social sciences and humanities research in Algeria and about Algeria (in its contemporary dynamics) raises many questions about the conditions on knowledge production, theoretical and methodological training (and writing practices) and on the visibility of practices in SHS. This feedback will discuss the formal and implicit constraints on the development of research in a prevailing authoritarian environment.تعد هذه المساهمة فرصة لتقديم عودة نقدية للمغامرة التحريرية التي مثلها إنتاج العمل الجماعي "الجزائر اليوم: بين المقاومة والتغيير" الذي تم نشره بتاريخ ماي 2019 ضمن إصدارات معهد البحوث حول المغرب المعاصر- كرطالا. يقدم هذا الكتاب صورة للبحث في العلوم الإنسانية والاجتماعية في الجزائر وحول الجزائر (في ديناميكياتها المعاصرة)، كما يثير العديد من الأسئلة حول شروط إنتاج المعارف والتكوين النظري والمنهجي (وممارسات الكتابة)، فضلًا عن وضوح التخصصات في الإنسانيات والعلوم الاجتماعية. انطلاقًا من التجارب المتبادلة، ستطرح أيضًا مسألة القيود الرسمية والضمنية التي تؤثر على البحوث في سياق تسلطي استبدادي

    Graine d’archive. Quand l’histoire me raconte

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    « En réalité, la fonction spécifique de l’écriture n’est pas contraire mais différente et complémentaire par rapport à celle de la pratique. Elle peut être précisée sous deux aspects. D’une part, au sens ethnologique et quasi religieux du terme, l’écriture joue le rôle d’un rite d’enterrement ; elle exorcise la mort en l’introduisant dans le discours. D’autre part, elle a une fonction symbolisatrice ; elle permet à une société de se situer en se donnant dans le langage un passé, et elle ouvre..

    Dette de sang et rente de guerre

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    Un homme ne devrait pas disparaître sans laisser de traces. Il devrait avoir une tombe. Les êtres humains se distinguent en cela des papillons. Les papillons vivent brièvement et n’ont pas de mémoire, les hommes vivent longtemps et se souviennent. Ils devraient se souvenir. La mémoire, c’est une des choses qui fait qu’un homme est un homme, qu’un peuple est un peuple, et pas uniquement une population.Iouri Alekseïevitch Dmotriew La guerre d’indépendance est une guerre de décolonisation, asymé..

    Les Murchidât au Maroc. Entre islam d’État et islam au féminin

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    Since the murchidât appeared, the religious role of education by women in the public sphere is originally recognized. The State, and hence the national media, present them as a way of spreading a modern and feminist moroccan islam. These new preachers have followed a degree course in the fields of islamic law and social sciences. They are active in prisons, hospitals, professional and associative places where they mainly deal with women. But if we look closer, these social assistants, instructors, guides of the islamic precepts and the new family code, stand in an ambivalent situation. On one side, they are supposed to attest good governance, and on the other side, they promote the religious identity of the country as a protection from the fundamentalist borrowings

    Renouer avec l’histoire et apaiser ses violences. Ce que nous disent les mobilisations citoyennes en Algérie

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    o Réalisation : Jean-Christophe Besset o Institut d’Etudes Europénnes - Recherche et Etudes en Politique InternationaleBruxelleso Film réalisé dans le cadre de l’Atelier de la Méditerranée « Mémoire(s) et circulation de la mémoire en Méditerranée »o Panel 3: Revendiquer les mémoires niées pour façonner des identités présentes et futures (discutant : Aymon Kreil, Ghent University)L’Algérie, depuis le 22 février dernier, nous livre une chorégraphie contestataire absolument inédite avec des mobilisations citoyennes gigantesques sur tout le territoire pour réclamer le départ des élites dirigeantes en place depuis près de 60 ans. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, sur les 48 wilayates du pays, les Algériens sont sortis dans la rue pour dénoncer la folie du 5ème mandat. Quand la rue hurle son rejet des dirigeants algériens, elle jette à la figure du pouvoir algérien les effets de sa violence et de sa corruption. Ainsi, dès la première marche citoyenne, certaines figures de héros et héroïnes de la guerre d'indépendance (disparues du panthéon national) sont mobilisées par les manifestants pour mieux désavouer les élites politiques dirigeantes les rendant indignes du sacrifice de leurs aînés. Par ailleurs, les victimes de la décennie noire, notamment les familles des milliers de disparus dans années 1990, réapparaissent dans l'espace public à travers des photographies brandies par leurs familles qui demandent enfin que justice soit faite. Dans cette contribution, je vais aborder la résurgence des mémoires de la violence politique dans un contexte de contestation sociale et de récupération de la liberté de parole…Des mémoires qui sont un objet de la contestation politique adossées à des représentations scénarisées de la violence politique. Pour le dire autrement, je vais essayer de décrypter, à partir des photos et des slogans des manifestations, la façon dont certaines séquences historiques, marquées par la violence d’Etat, ressurgissent dans l’espace de la contestation pour mieux comprendre l'aspiration de la société algérienne à une plus grande justesse de la « vérité » historique mais également à une demande de justice et à une reddition des comptes

    La vulgate historique berbère en Algérie : savoirs, usages et projections

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    « (…) Pour une société, “avoir de l’histoire” (ou avoir une histoire), c’est entrer par elle-même dans l’histoire et dans le temps que postule l’histoire, c’est faire son histoire en se donnant le maximum d’assurance qu’il faut pour maîtriser le présent et, à partir de là, concevoir et réaliser un futur qui soit œuvre de l’Histoire. En ce sens, l’histoire n’est pas seulement le résultat du travail particulier d’un groupe d’historiens professionnels. ». Abdelmalek Sayad, L’Histoire au service ..

    "Un visa pour le ciel". Les Évangéliques en Algérie

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    International audienceLe prosélytisme d'églises néo-évangéliques (méthodiste, pentecôtiste) implantées en Algérie participe d'une offensive mondialisée notamment dans les pays musulmans. Les conversions qui s'affichent de plus en plus dans l'espace public viennent perturber le monolithisme confessionnel qui ne souffrait d'aucune concurrence depuis 1962, date de l'ndépendance du pays. Elles font depuis 2006 l'objet d'une régulation juridique et politique sévère mais a contrario alimentent un débat inédit sur les libertés individuelles et l'Islam d'Etat
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