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    La recherche partenariale à l'UQAR : les formes en action : compte rendu de la journée d'étude organisée par le GRIDEQ et le CRDT-UQAR le 13 avril 2016

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    La recherche partenariale prend une place de plus en plus importante dans le paysage scientifique. Se présentant sous une grande variété d’appellations (recherche-action, recherche collaborative, participative, recherche-intervention, etc.) (Dumais, 2011), elle regroupe un ensemble de pratiques de recherche variées, mais fondées sur le grand principe de « coconstruction de sens » (Bussières et Fontan, 2011). Sous cette définition large, il s’agit plus précisément de recherches ou d’interventions effectuées dans le cadre universitaire avec un ou plusieurs partenaires (entreprises privées, administrations publiques, associations, syndicats, etc.). Ainsi, la recherche partenariale exige une mobilisation tant des chercheurs que des partenaires, qui combinent leurs savoirs respectifs, leurs méthodes et leurs ressources (Sutton, 2007). Les partenaires sont donc conjointement impliqués dans le processus de recherche, à des niveaux variables, de l’identification du problème et de l’objet d’étude à la réalisation du projet et la valorisation des connaissances, soit leur diffusion et leur transfert dans les milieux de pratique (Sutton, 2007). Les organismes subventionnaires reconnaissent désormais cette pratique, mais l’inscrivent surtout dans des programmes prévus à cet effet. Les administrateurs y voient un mode de financement possible d’activités pour des universités en mal de ressources. Mais qu’en pensent les chercheurs ? En particulier ceux qui l’expérimentent, comment la définissent-elles ? Y voient-ils des défis particuliers ? Telles sont les grandes questions qui ont motivé la tenue d’une journée d’étude à l’UQAR, organisée par le GRIDEQ et le pôle UQAR du CRDT le 13 avril 2016. Pour aller au-delà des expériences individuelles, il nous semblait important de réunir des chercheurs provenant d’horizons différents, pour réfléchir et amorcer une discussion collective qui, nous l’espérons, se poursuivra. Trois objectifs étaient visés : • Prendre connaissance des pratiques touchant la recherche collaborative ou partenariale menées à l’UQAR, pour mieux en saisir et distinguer les formes variées ; • Dégager les enjeux et défis associés à ces pratiques, tant sur les plans individuel que collectif ; • Cerner les conditions et les besoins particuliers – pouvant varier d’une discipline à l’autre - requis pour ce type de pratiques scientifiques. Une dizaine de chercheurs de l’UQAR ont répondu à l’invitation lancée par le GRIDEQ et le CRDT. Les professeurs-chercheurs proviennent d’horizons disciplinaires variés et de différents départements de l’UQAR : Bruno Jean et Nathalie Lewis (développement territorial), Emmanuel Guy (gestion), Emmanuelle Jean (sciences infirmières), Ariane Plourde (sciences de la mer) et Lucie Gélineau (psychosociologie et travail social). S’ajoutent deux intervenants pour lesquels la recherche partenariale représente une part centrale de leur pratique, Guillaume Werstink, professionnel au Décanat à la recherche, et David Bourdages, directeur du CIRADD, un centre collégial de transfert de technologie en pratiques sociales novatrices (CCTT-PSN) situé en Gaspésie et qui a un lien particulier de collaboration et partenariat avec l’UQAR. Le programme a été bâti sur un principe simple : donner la parole aux chercheurs
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