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    Etude ethnobotanique des plantes utilisées contre la constipation chez les Malinké de la communauté rurale de Tomboronkoto, Kédougou (Sénégal)

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    La constipation est une pathologie bien connue de la médecine traditionnelle africaine. Pour la traiter, on utilise à la fois les ressources naturelles aujourd’hui fortement menacées et les savoirs traditionnels. La technique des entretiens ouverts semi-structurés a été partout utilisée. Nous avons interrogé entre 2008 et 2010 des tradithérapeutes et des chefs de ménage Malinké de la communauté rurale de Tomboronkoto. Nos investigations ont permis de recenser dix-huit espèces utilisées contre la constipation. Elles sont constituées de dix-huit genres répartis dans quatorze familles dont les mieux représentées sont les Bombacaceae (3 espèces), les Apocynaceae et les Euphorbiaceae (2 espèces chacune). Les espèces les plus citées sont successivement Combretum glutinosum Perr. ex DC, Tamarindus indica L., Adansonia digitata L., Ozoroa insignis Delile et Hibiscus sabdariffa L. Les feuilles (32%) et les racines (27%) sont les organes les plus utilisés contre la constipation. La macération est le mode de préparation le plus courant et la décoction est réservée aux feuilles. Les noms en Malinké de toutes les espèces inventoriées ont été donnés mais, l’étymologie ou la signification de 22% des noms locaux n’a pu être recueillie. Il y aurait une perte des savoirs relatifs aux noms locaux. Cette dénomination a mis en évidence plusieurs démarches utilisées par les Malinké pour nommer les plantes. Les noms des espèces recensées renvoient le plus souvent à l’écologie (29%), à la morphologie et à des anecdotes (22% chacun).Mots clés: Ethnobotanique, constipation, plantes médicinales, guérisseur traditionnel, pharmacopée sénégalais

    The dominant Anopheles vectors of human malaria in Africa, Europe and the Middle East: occurrence data, distribution maps and bionomic précis

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>This is the second in a series of three articles documenting the geographical distribution of 41 dominant vector species (DVS) of human malaria. The first paper addressed the DVS of the Americas and the third will consider those of the Asian Pacific Region. Here, the DVS of Africa, Europe and the Middle East are discussed. The continent of Africa experiences the bulk of the global malaria burden due in part to the presence of the <it>An. gambiae </it>complex. <it>Anopheles gambiae </it>is one of four DVS within the <it>An. gambiae </it>complex, the others being <it>An. arabiensis </it>and the coastal <it>An. merus </it>and <it>An. melas</it>. There are a further three, highly anthropophilic DVS in Africa, <it>An. funestus</it>, <it>An. moucheti </it>and <it>An. nili</it>. Conversely, across Europe and the Middle East, malaria transmission is low and frequently absent, despite the presence of six DVS. To help control malaria in Africa and the Middle East, or to identify the risk of its re-emergence in Europe, the contemporary distribution and bionomics of the relevant DVS are needed.</p> <p>Results</p> <p>A contemporary database of occurrence data, compiled from the formal literature and other relevant resources, resulted in the collation of information for seven DVS from 44 countries in Africa containing 4234 geo-referenced, independent sites. In Europe and the Middle East, six DVS were identified from 2784 geo-referenced sites across 49 countries. These occurrence data were combined with expert opinion ranges and a suite of environmental and climatic variables of relevance to anopheline ecology to produce predictive distribution maps using the Boosted Regression Tree (BRT) method.</p> <p>Conclusions</p> <p>The predicted geographic extent for the following DVS (or species/suspected species complex*) is provided for Africa: <it>Anopheles </it>(<it>Cellia</it>) <it>arabiensis</it>, <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>funestus*</it>, <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>gambiae</it>, <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>melas</it>, <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>merus</it>, <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>moucheti </it>and <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>nili*</it>, and in the European and Middle Eastern Region: <it>An. </it>(<it>Anopheles</it>) <it>atroparvus</it>, <it>An. </it>(<it>Ano.</it>) <it>labranchiae</it>, <it>An. </it>(<it>Ano.</it>) <it>messeae</it>, <it>An. </it>(<it>Ano.</it>) <it>sacharovi</it>, <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>sergentii </it>and <it>An. </it>(<it>Cel.</it>) <it>superpictus*</it>. These maps are presented alongside a bionomics summary for each species relevant to its control.</p

    Les plantes médicinales utilisées contre les dermatoses dans la pharmacopée Baïnounk de Djibonker, région de Ziguinchor (Sénégal).

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    Objectifs : Cette étude a pour objectif de connaitre les plantes médicinales utilisées comme remède dans le traitement des dermatoses dans la pharmacopée Baïnounk de Djibonker, région de Ziguinchor (Sénégal).Méthodes et résultats : La technique des entretiens ouverts semi structurés est utilisée pour recueillir les informations. L’étude a permis de recenser trente-six espèces traditionnellement utilisées dans le traitement des dermatoses. Elles sont réparties en vingt-cinq familles et trente-six genres. Les familles les mieux représentées sont les Apocynaceae, les Papilionaceae et les Rubiaceae avec chacune trois espèces. Les plantes utilisées sont surtout des arbres (36%) et des arbustes (30%). Les espèces les plus indiquées sont Khaya senegalensis (94,4%), New bouldia laevis (88,9%), Carapa spp et Solanum cerasiferum (77,8% chacune). Les feuilles sont les organes les plus utilisés avec 46% suivis des racines avec 21%. La macération (40%) et le broyage (27%) sont les modes de préparation les plus courant. Les maladies liées à la peau (78%) sont les plus fréquentes, suivies de celles de la muqueuse (12%).L’administration percutanée (44%) est la plus utilisée puis par bain (21%).Conclusion et applicabilité des résultats : Ces résultats révèlent que les plantes médicinales jouent un rôle très important dans le traitement des dermatoses et leur valorisation nécessite véritablement l’apport des savoirs locaux qui sont détenues par les populations rurales.Mots clés : Ethnobotanique, Dermatoses, Plantes médicinales, Pharmacopée sénégalaise, Bainounk
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