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The impact of surgical delay on resectability of colorectal cancer: An international prospective cohort study
AIM: The SARS-CoV-2 pandemic has provided a unique opportunity to explore the impact of surgical delays on cancer resectability. This study aimed to compare resectability for colorectal cancer patients undergoing delayed versus non-delayed surgery. METHODS: This was an international prospective cohort study of consecutive colorectal cancer patients with a decision for curative surgery (January-April 2020). Surgical delay was defined as an operation taking place more than 4 weeks after treatment decision, in a patient who did not receive neoadjuvant therapy. A subgroup analysis explored the effects of delay in elective patients only. The impact of longer delays was explored in a sensitivity analysis. The primary outcome was complete resection, defined as curative resection with an R0 margin. RESULTS: Overall, 5453 patients from 304 hospitals in 47 countries were included, of whom 6.6% (358/5453) did not receive their planned operation. Of the 4304 operated patients without neoadjuvant therapy, 40.5% (1744/4304) were delayed beyond 4 weeks. Delayed patients were more likely to be older, men, more comorbid, have higher body mass index and have rectal cancer and early stage disease. Delayed patients had higher unadjusted rates of complete resection (93.7% vs. 91.9%, P = 0.032) and lower rates of emergency surgery (4.5% vs. 22.5%, P < 0.001). After adjustment, delay was not associated with a lower rate of complete resection (OR 1.18, 95% CI 0.90-1.55, P = 0.224), which was consistent in elective patients only (OR 0.94, 95% CI 0.69-1.27, P = 0.672). Longer delays were not associated with poorer outcomes. CONCLUSION: One in 15 colorectal cancer patients did not receive their planned operation during the first wave of COVID-19. Surgical delay did not appear to compromise resectability, raising the hypothesis that any reduction in long-term survival attributable to delays is likely to be due to micro-metastatic disease
Search for gravitational-lensing signatures in the full third observing run of the LIGO-Virgo network
Gravitational lensing by massive objects along the line of sight to the source causes distortions of gravitational wave-signals; such distortions may reveal information about fundamental physics, cosmology and astrophysics. In this work, we have extended the search for lensing signatures to all binary black hole events from the third observing run of the LIGO--Virgo network. We search for repeated signals from strong lensing by 1) performing targeted searches for subthreshold signals, 2) calculating the degree of overlap amongst the intrinsic parameters and sky location of pairs of signals, 3) comparing the similarities of the spectrograms amongst pairs of signals, and 4) performing dual-signal Bayesian analysis that takes into account selection effects and astrophysical knowledge. We also search for distortions to the gravitational waveform caused by 1) frequency-independent phase shifts in strongly lensed images, and 2) frequency-dependent modulation of the amplitude and phase due to point masses. None of these searches yields significant evidence for lensing. Finally, we use the non-detection of gravitational-wave lensing to constrain the lensing rate based on the latest merger-rate estimates and the fraction of dark matter composed of compact objects
Etude comparative de la qualité de vie chez des sujets déments, MCI et vulnérables
L’étude de la qualité de vie (QdV) des personnes démentes suscite de plus en plus d’intérêt. Son évaluation soulève de nombreuses interrogations concernant son évolution au cours du processus démentiel. Les facteurs explicatifs demeurent encore controversés.
Dans le cadre de l’étude Qualidem (Paquay et al., 2004), nous avons évalué, sur une période de deux ans, la QdV de sujets déments (n=362) avec l’Alzheimer Disease Related Quality of Life-ADRQL (Rabins et al., 1999). Leur QdV initiale a été comparée à celle de sujets MCI (n=36) et vulnérables (n=124). Majoritairement féminines, les trois populations se composent de sujets âgés de 65 ans et plus résidant en institution ou au domicile. L’analyse des scores ADRQL globaux ( /100) montre que la QdV du groupe « déments » (65.89±17.06) est significativement inférieure à celle des groupes « MCI » (82.11±13.31) et « vulnérables » (75.64±20.44). MCI et vulnérables ne se différencient pas entre eux. Les scores ADRQL du groupe « déments » ne sont pas en relation avec le sexe, l’âge et le lieu de résidence (domicile/institution). Ils sont corrélés avec l’état cognitif (MMSE, CAMCOG), la dépendance (AIVJ, AVQ), les troubles psychologiques et comportementaux (CERAD/BRSD) et le stade évolutif (CDR-M). Le MMSE et la CERAD/BRSD ont un rôle explicateur (25.92%) sur la variance du critère « qualité de vie ». Le suivi du groupe déments (n=127) met en évidence une absence de modifications significatives de la QdV sur une période de 2 ans. Par contre, une dégradation de l’état clinique (MMSE, AIVJ, AVQ, CDR-M) s’observe. Celle-ci s’accompagne d’une augmentation du pouvoir explicateur des variables du tableau clinique (MMSE et CDR/M).
En conclusion, la QdV du groupe « déments » n’est pas très nettement inférieure à celle des groupes « MCI » et « vulnérables ». De plus, elle demeure relativement stable sur une période de 2 ans malgré la dégradation du tableau clinique. Ces résultats confortent l’hypothèse selon laquelle l’évolution de la QdV ne serait pas uniquement déterminée par des paramètres neurodégénératifs mais également par des variables en lien avec les environnements physique et social au sein desquels la personne démente vit sa maladie.Qualide
Impact des troubles psychologiques et comportementaux sur la qualité de vie des personnes démentes
Qualide
Troubles psychologiques et comportementaux de la démence
Les signes et symptômes comportementaux et psychologiques - SCPD constituent une composante clinique majeure du tableau clinique des démences. Ils peuvent induire une souffrance importante chez les sujets déments et leur entourage. Le but de l’étude est de dégager l’importance de ces troubles dans la sémiologie démentielle, et de repérer l’évolution de leurs prévalences en fonction des différents stades évolutifs. L’échantillon se compose de 160 sujets déments de 65 ans et plus. Le diagnostic de démence a été établi à partir des critères DSM-IV. Les SCPD ont été évalués avec le NeuroPsychiatric Inventory-NPI. Le stade évolutif a été mesuré avec la Clinical Dementia Rating/Modified-CDR-M. Les résultats montrent que la prévalence des idées délirantes est plus importante au stade sévère et que l’agitation/agressivité est plus souvent constatée au stade profond. Ce type de données pourrait permettre de préciser les objectifs et les modalités d’intervention à privilégier dans le traitement de ces troubles. Cette étude soulève également un certain nombre de problèmes méthodologiques liés au NPI et souligne l’importance de préciser la nature des troubles évalués par cet instrument.status: publishe
Etude comparative de la qualité de vie de sujets déments en fonction de leur lieu de résidence et de leur état cognitif
Classiquement, on affirme que la qualité de vie (QdV) des personnes démentes est meilleure au domicile qu’en institution. Toutefois, cette affirmation n’est guère étayée par des études comparatives utilisant un même instrument d’évaluation. En outre, il n’y a pas de consensus sur la nature des relations entre troubles cognitifs et QdV.
Dans le cadre des études Qualidem (Paquay et al., 2004) et PIXEL (Thomas et al., 2006), la QdV de sujets déments et vulnérables a été évaluée au moyen de l’Alzheimer Disease Related Quality of Life (ADRQL; Rabins et al., 1999). Des analyses préliminaires ont démontré l’absence de différences significatives entre les populations Qualidem et PIXEL (variables âge, sexe, dépendance et QdV). L’échantillon total se compose de sujets majoritairement féminins âgés de 65 ans et plus. Tous les sujets déments ont un score MMSE compris entre 0 et 23 et sont répartis en 5 groupes: MMSE 0-3; 4-8; 9-13; 14-18 et 19-23. Tous les sujets vulnérables ont un score MMSE24 et se situent au stade évolutif normal de la Clinical Dementia Rating/Modified (CDR/M; Heymans et al., 1987).
L’analyse des scores ADRQL ne met pas en évidence une diminution linéaire de la QdV en fonction de la sévérité des troubles cognitifs. Toutefois, le lieu de résidence influence le profil des scores. En institution (n déments=296; n vulnérables=12), ils diminuent au stade débutant de la démence (MMSE 19-23), se stabilisent dans les groupes MMSE 9-13 et 14-18 avant de s’abaisser fortement dans les groupe MMSE 4-8 et 0-3. Au domicile, (n déments=159; n vulnérables=14), on observe une phase de diminution dans les groupes MMSE 19-23 et 14-18 puis une phase de stabilisation dans les 3 derniers groupes.
En conclusion, la QdV des sujets déments n’évolue pas linéairement en fonction de la dégradation de l’état cognitif. L’évolution différente des profils selon le lieu de résidence soulève la question de l’influence de la variable « informant » dans l’hétéro-évaluation de la QdV de personnes démentes. Au domicile, cet informant est l’aidant principal (soignant informel) alors qu’en institution, il s’agit d’un soignant formel. L’hypothèse de biais de surévaluation par le soignant formel et de sous-évaluation par le soignant informel peut donc être posée.Qualide