10 research outputs found

    LES DRAC : L'AFFIRMATION D'UN NOUVEL ACTEUR CULTUREL EN RÉGION (1965-1990)

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    « Homme de dossiers certes, en même temps qu'homme de programme, interlocuteur du préfet et de ses services, le correspondant permanent doit surtout être […] un homme de contact et de dialogue, la première personnalité culturelle dans sa région, un animateur au sens vrai du terme 1. » Ainsi définit le ministre des Affaires culturelles, Maurice Druon, en septembre 1973 la mission des « correspondants permanents » du ministère, ceux qui deviennent peu après les « directeurs régionaux des affaires culturelles » (DRAC). En 1984, son successeur, Jack Lang, ne dit pas autre chose en mettant en regard « l'action administrative » et le « rôle symbolique joué par [ces] représentants du ministère de la culture [en région] 2. » Cette insistance sur les deux facettes de ces fonctionnaires met le doigt sur une difficulté centrale de la déconcentration culturelle, celle d'incarner en région la politique nationale du ministère des Affaires culturelles. Et si les deux ministres reprennent la même idée, c'est que l'implantation des services déconcentrés de la culture fut une entreprise de longue haleine

    Héros de l’Ouest, héros de l’Est : toponymie et Guerre froide de la Libération à nos jours

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    Étudier les liens entre toponymie et Guerre froide correspond en apparence à mettre en relation une pratique mémorielle sans histoire et une histoire sans mémoire, à associer une pratique locale et nationale conformiste avec une période d’instabilité et de fortes tensions internationales. La démarche de la « vue d’en bas » permet de dépasser cette apparente opposition. En se plaçant au carrefour de l’expérience intime, de la vie publique locale et du tumulte des événements nationaux et intern..

    LES DRAC : L'AFFIRMATION D'UN NOUVEL ACTEUR CULTUREL EN RÉGION (1965-1990)

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    « Homme de dossiers certes, en même temps qu'homme de programme, interlocuteur du préfet et de ses services, le correspondant permanent doit surtout être […] un homme de contact et de dialogue, la première personnalité culturelle dans sa région, un animateur au sens vrai du terme 1. » Ainsi définit le ministre des Affaires culturelles, Maurice Druon, en septembre 1973 la mission des « correspondants permanents » du ministère, ceux qui deviennent peu après les « directeurs régionaux des affaires culturelles » (DRAC). En 1984, son successeur, Jack Lang, ne dit pas autre chose en mettant en regard « l'action administrative » et le « rôle symbolique joué par [ces] représentants du ministère de la culture [en région] 2. » Cette insistance sur les deux facettes de ces fonctionnaires met le doigt sur une difficulté centrale de la déconcentration culturelle, celle d'incarner en région la politique nationale du ministère des Affaires culturelles. Et si les deux ministres reprennent la même idée, c'est que l'implantation des services déconcentrés de la culture fut une entreprise de longue haleine

    Héros de l'Ouest, héros de l'Est : toponymie et Guerre froide de la Libération à nos jours

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    International audienceStreet naming was a Cold War issue for villages and towns throughout France. Political parties, especially the Communists, saw street names as a way to reach out to people’s hearts and minds. Over the 1950s although the authorities tried to restrain the East-West conflict from spreading to the public sphere, partisan sympathies found expression in place names. As a matter of fact cartographic distribution of street names clearly shows that one part of France was leaning to the USSR whereas the other part felt closer to the USA. In the 1960s as state control was being relaxed local authorities were allowed more latitude. Yet even if this made it possible for the Communist party to promote Soviet ideals, notably through Yuri Gagarin’s popular figure, there was a growing atlanticist trend among local politicians to choose US personalities for place names.Dénommer des noms de rue a été un enjeu de Guerre froide dans les villes et villages de France. Les partis politiques, et en particulier le parti communiste, ont utilisé ce moyen pour toucher les sensibilités. Dans les années 1950, l'Etat s'est efforcé de limiter la visibilité du conflit entre l'Est et l'Ouest dans l'espace public. Ceci n'empêcha pas l'expression de sympathies. La cartographie des toponymes laisse voir une France coupée en deux : une partie admirait plus l'URSS et l'autre les Etats-Unis d'Amérique. Dans les années 1960, le contrôle de l'Etat se relâche et offre plus de latitude aux édiles locaux. Le parti communiste utilise la figure populaire de Youri Gagarine pour promouvoir l'idéal soviétique. Les succès rencontrés par le PCF ne peuvent néanmoins compenser le fait que le choix des références toponymiques par les élus reflète un atlantisme désormais solidement ancré dans les représentations

    La mémoire comme enjeu de Guerre froide : l'affaire des plaques de l'U.F.F. dans la Marne (novembre 1949-printemps 1950)

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    A partir de novembre 1949, l'Union des femmes françaises a, dans la Marne, le projet d'apposer sur le monument aux morts de Reims, Châlons-sur-Marne et Epernay une plaque rendant hommage aux soldats tués en Indochine. Celle-ci dénonce aussi la " sale guerre " en cours. Dans l'indifférence quasi générale, l'association, satellite du Parti communiste, se heurte à la vigilance de la préfecture. L'entreprise de l'UFF reçoit néanmoins un soutien ponctuel du conseil municipal de Châlons-sur-Marne : l'article analyse ce comportement d'élus locaux en le reliant au contexte de Guerre froide

    La Guerre froide vue d’en bas

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    Est-il concevable qu’une période historique longue de quarante ans, qui vit s’instaurer un système bipolaire au niveau mondial, entraînant la planète dans une grille de lecture du monde manichéenne, n’ait trouvé aucun écho dans les communes et les départements français ? Peut-on au contraire imaginer découvrir quelques traces de ce conflit géopolitique dans les comportements politiques et les pratiques culturelles qui se sont déployés aux échelons infranationaux ? Ce sont ces deux questions, faussement naïves, auxquelles cet ouvrage se propose de répondre. Adossée au réseau des correspondants de l’Institut d’Histoire du Temps Présent (CNRS), pluridisciplinaire dans ses approches, l’enquête collective est portée par une double ambition : retrouver de la Guerre froide ailleurs que là où elle est communément située et interprétée, repérer une autre Guerre froide que celle élaborée par les seuls acteurs des relations internationales. Vue d’en bas, quelle Guerre froide rencontre-t-on ? Est-elle au moins encore guerrière

    L’âge du Fer en Basse-Normandie. Gestes funéraires en Gaule au Second-Âge du Fer. Volumes I et II

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    Cet ouvrage est la publication des actes du 33e colloque international de l’AFEAF, qui s’est tenu à Caen, du 20 au 24 mai 2009. De même que le colloque, il comprend deux parties. La première, qui contient dix-sept contributions, traite de l’actualité des recherches sur l’Âge du fer en Basse-Normandie, une région qui a connu un renouvellement important de la documentation permettant d’appréhender les dynamiques d’occupation et les formes d’organisation territoriale durant la Protohistoire. Plusieurs bilans synthétiques concernant l’habitat rural, les sites fortifiés et la culture matérielle, sont, entre autres, proposés ici. La seconde partie de l’ouvrage traite du thème de la mort et des pratiques funéraires durant la période Ve-Ier siècles avant J.-C. ; elle contient vingt-deux contributions. Ce sujet a été abordé en privilégiant quelques axes de réflexion, de façon à faciliter les comparaisons entre régions. À travers des bilans synthétiques, le thème spécialisé du colloque est traité à l’échelle de la Gaule, avec les éclairages de plusieurs régions de l’Europe celtique.This is the publication of the proceedings of the 33rd AFEAF symposium held in Caen from the 20th to the 24th of May 2009. Like the symposium, this book is divided in two parts. The first part, with its 17 contributions, deals with the current knowledge about the Iron Age in Lower Normandy. An important renewal of the documentation concerning this region allows a better understanding of the occupational processes and territorial organization existing throughout Protohistory. This first part also includes several summary reports on rural settlements, fortified sites as well as finds. The second part of the book, with 22 contributions, deals with the subject of death and funerary practices during the 5th to 1st centuries BC. The subject was discussed focussing on a chosen number of thoughts as to make it easier to compare between different regions. Various summary reports allow an overview of this specialized topic throughout Gaul with perspectives from other regions of Celtic Europe

    De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle av. J.-C.)

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    Les actes du XXXe colloque de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer (A.F.E.A.F.) - Saint-Romain-en-Gal, 2006 - rassemblent en un seul volume les 16 communications du thème régional et les 28 du thème spécialisé, co-organisé avec l’Association pour la Promotion des Recherches sur l’âge du Bronze (A.P.R.A.B.). La question du territoire est la trame de fond de la partie régionale, suscitée par le dynamisme et les résultats de l’archéologie à Lyon et dans la région (du Mâconnais à la Loire et aux Alpes). Cette question est abordée par l’examen des sources écrites, d’utiles synthèses et la présentation de sites remarquables, en contexte d’habitat ou funéraire. L’enjeu du thème spécialisé était s’éclaircir la difficile question du passage de l’âge du Bronze à l’âge du Fer. Comment cerner les signes du changement, l’expliquer, en saisir le moment ? La plupart des auteurs ont choisi une fourchette chronologique large et se sont placés dans l’optique d’une évolution d’ordre endogène. Le critère du métal n’apparaît pas comme le plus pertinent. La fragmentation des faciès céramiques, la rupture de l’unité culturelle prévalant entre le XIIe et le VIIe siècles, des comportements nouveaux constatés dans les habitats et les pratiques funéraires : la situation est contrastée dans une Europe étudiée ici avec des exemples allant de l’Espagne à l’Italie, de la Grande-Bretagne à la Bohême.So dynamic was archaeology in Lyon and its surrounding region (Macon, the Loire Country and the Alps), that focus was kept on regional topics and that the question of «territory» was kept as the main line of research. The question has been tackled from many angles: written sources, enlightening summaries and synthetized works, presentation of quite remarkable sites, whether settlement sites or burial sites. The whole point was to shed light on the transitional phase between the Bronze Age and the Iron Age. What are the signs of a change, how to explain them, how to pinpoint them? Most scientists have led their research on a fairly large time span, always in the perspective of an endogenous evolution. The metal criterion do not come up as the most relevant factor anymore. Differenciation in pottery groups and disruption in the cultural cohesion prevail between the XIIthand the VIIth centuries. New practices arise in settlement patterns as well as funeral rites: the situation in Europe here under study, is richly contrasted and documented with case studies coming from a zone spreading from Spain to Italy, from Great Britain to Bohemia. The records of the 30th «A.F.E.A.F., Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer» ’symposium - Saint-Romain en Gal, 2006 - gather in one single volume the 16 papers on regional issues, as well as 28 papers on more specific issues, organized in collaboration with the Association pour la Promotion des Recherches sur l’âge du Bronze (A.P.R.A.B.)

    Varia

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