21 research outputs found

    L'argent : une perspective protestante

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    Dermange François. L'argent : une perspective protestante. In: Autres Temps. Cahiers d'éthique sociale et politique. N°75, 2002. pp. 72-78

    Les institutions économiques, entre égalité et sollicitude

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    Dermange François. Les institutions économiques, entre égalité et sollicitude. In: Autres Temps. Cahiers d'éthique sociale et politique. N°61, 1999. pp. 17-26

    Deux perspectives sur l'économie du don: Jacques Ellul et Paul Ricœur

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    International audienceAt the end of the 1960s, when growth was in full swing and promised happiness for all, Jacques Ellul and Paul Ricœur, two committed Protestant intellectuals, denounced the consumer society. They both felt that it was not enough to respond to the quest for meaning and found in giving, the tip of their questioning. Yet they draw opposite conclusions. One focuses on production and consumption, the other on distribution. One sees gift as an eschatological sign; the other wants to inscribe the logic of superabundance at the heart of reality. One denounces the economic model as alienation; the other tries to orient it by questioning its meaning. In their divergence and opposition, these two complementary perspectives invite us to rethink the place of gift in the economy and, finally, the economy itself.À la fin des années 1960, alors que la croissance bat son plein et promet le bonheur pour tous, Jacques Ellul et Paul Ricœur, deux intellectuels protestants engagés, dénoncent la société de consommation. Tous deux estiment qu’elle ne suffit pas à répondre à la quête d’un sens et trouvent dans le don, la pointe de leur interrogation. Ils en tirent pourtant des conclusions opposées. L’un porte son accent sur la production et la consommation, l’autre sur la distribution. L’un voit le don comme un signe eschatologique ; l’autre veut inscrire la logique de la surabondance au cœur du réel. L’un dénonce le modèle économique comme une aliénation ; l’autre tente de l’orienter par une interrogation sur le sens. Dans leur écart et leur opposition, ces deux perspectives complémentaires nous invitent à repenser encore dans l’économie la place du don et l’économie elle-même

    Smith est-il disciple de Calvin ?

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    International audienceWhile showing a clear bias in favour of the Presbyterian, partly based on novel economic arguments, and although some of his positions are close to those of John Calvin, the liberal ideas of Adam Smith lead to a reconsideration of the monopoly of the Church of Scotland. This allows to locate Smith among the most progressive segment of the Presbyterian Church, advocating a position, which differs a lot from the one of the Reformers.Bien qu’Adam Smith manifeste un évident parti pris en faveur des Églises réformées avec des arguments économiques inédits, et qu’on puisse même rapprocher certaines de ses idées de celles de Calvin, les idées libérales du philosophe le conduisent à mettre en question le monopole de l’Église d’Écosse. Cela permet de situer Smith dans la frange la plus progressiste de l’Église presbytérienne de son temps, dans une position qui n’a plus grand-chose à voir avec celle du Réformateur

    De l'utilité à l'utilitarisme

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    Dermange François. De l'utilité à l'utilitarisme. In: Autres Temps. Cahiers d'éthique sociale et politique. N°54, 1997. pp. 39-49

    Calvin et l’iconoclasme. Une mise à l’épreuve des rapports du politique et du religieux

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    L’interdit deutéronomique du culte des images est central pour Calvin, mais comment le mettre en pratique et par qui, dans un État comme la France du XVIe siècle ? Calvin semble hésiter entre deux positions : ou bien il en fait un commandement spécifiquement religieux, ou bien un commandement qui relève de la loi naturelle, base du politique, connue de tous en leur conscience. Dans le premier cas, le commandement ne peut être mis en œuvre sur le plan civil sans remise en cause de l’autorité politique. Or Calvin veut éviter le désordre et condamne l’iconoclasme. Reste donc à en confier l’application au politique lui-même. Mais comment montrer que l’interdit de l’idolâtrie relève de la loi naturelle alors que le culte des idoles paraît universellement partagé ? Calvin en vient donc à distinguer deux sens à la nature, selon qu’il s’agit du fait – ce qui est constatable – ou de la norme – l’ordre de la nature, selon l’intention du Créateur. Il s’inscrit ainsi dans la tradition philosophique du sage plus que du prophète et défend que la médiation politique permet de donner une application du second commandement plus respectueuse de l’ordre public, du droit des personnes et des biens. À travers les hésitations de Calvin, se dessine une nouvelle configuration du rapport des autorités civiles et religieuses. Calvin n’est alors ni démocrate, ni théocrate, mais il esquisse un modèle original, qui appartient encore au monde des « Anciens » mais ouvre une voie qui, deux siècles plus tard, prendra forme dans la démocratie

    La philanthropie : une affaire genevoise ?

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    Calvin, la grâce et l’éthique de la dette

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    En insistant sur la grâce, la Réforme a voulu rompre avec une comptabilité des œuvres. En imputant aux élus les mérites du Christ, Dieu met à leur compte, sans préalable ni condition, ce qui vient les sauver, annulant toute dette à son égard. Cette conception de la grâce a-t-elle eu un effet transformateur sur les relations économiques et la dette ? À travers ses commentaires bibliques et ses sermons, Calvin s’efforce de montrer que oui. Sans remettre en cause la propriété et le crédit, il tente d’en limiter les dérives par un double critère : l’équité envers les débiteurs, rapportée à la justice divine, et la libéralité, rapportée à la grâce. Il fait des conséquences pour les pauvres le seul critère de jugement éthique des mécanismes de crédit. Cette perspective n’est pourtant pas parvenue à prendre forme dans le droit, restant cantonnée à la discipline ecclésiastique et à la seule appréciation des riches qui se voulaient hommes et femmes de bien.By insisting on grace, the Reformation wanted to break with the account-keeping of works. God imputes the merits of Christ to the chosen ones, and by doing so, unconditionally credits them with what saves them, cancelling any debt owed to him. But does this conception of grace have a transformative effect on economic relationships and debt? Calvin strives to ensure this. Without questioning the legitimacy of ownership and credit, he puts forward two criteria in order to limit their excesses: equity towards debtors, in relation to divine justice, and liberality towards the poor, in relation to grace. He makes consequences for the poor the only criterion for the ethical judgment of credit mechanisms. This perspective, however, failed to become a law, remaining confined to ecclesiastical discipline and to the sole discretion of the rich
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