234 research outputs found

    Trade Unions and Productivity: Conventional Estimates

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    Bien que la question de l'effet des syndicats sur la productivité ait fait l'objet de recherches depuis longtemps, les études sur le sujet sont plutôt rares et plusieurs problèmes demeurent sans réponse. Même si bien des motifs expliquent un tel état de choses, le plus important est sans doute de définir et de mesurer la productivité. Nombre de spécialistes divergent d'avis sur les moyens de l'apprécier. En outre, la question est essentiellement empirique, puisqu'il existe d'abondants arguments qui concluent les uns à un effet positif et les autres à un effet négatif. De plus, les statistiques dont on dispose pour porter un jugement manquent généralement, en particulier lorsqu'il s'agit de comparer celles qui proviennent des entreprises syndiquées et de celles qui ne le sont pas. Dans le cas du Canada, ces données sont de qualité douteuse.Pour cette raison, la plupart des études portant sur l'effet du rôle des syndicats en ce qui concerne la productivité prennent de par leur nature même la forme d'études de cas. En conséquence, si l'on s'intéresse aux effets macro-économiques des syndicats, on risque d'en arriver à des conclusions erronées. Ainsi, une entreprise, où il n'existe pas de syndicat, peut modifier ses techniques de production dans un effort en vue d'empêcher la syndicalisation ou au moins en diminuer les conséquences si elle se produisait. Par ailleurs, si des firmes syndiquées deviennent plus productives à cause de la syndicalisation, il peut arriver que d'autres qui ne le sont pas changent leur technologie de production pour empêcher une diminution des ventes.Ces motifs font voir que c'est une chose désirable de mesurer l'effet de la productivité pouvant découler de l'action syndicale au point de vue général, mais ils en montrent en même temps toute la difficulté.L'article veut apporter une double contribution aux études qui ont portées sur le sujet en discutant les questions et les concepts en jeu. Par la critique qu'il fait de certains travaux récents, il ouvre des voies nouvelles vers une recherche future, car il faut convenir qu'il est besoin de beaucoup d'études additionnelles avant de pouvoir affirmer que l'on comprend les effets des syndicats en matière de productivité. Ceci exige naturellement une augmentation considérable du nombre des données statistiques

    Political Parties and Trade Union Growth in Canada

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    Le présent article reconsidère l'hypothèse d'Ashenfelter et de Pencavel selon laquelle le parti au pouvoir influence le taux de croissance du syndicalisme. Cependant, alors qu'Ashenfelter et Pencavel soutenaient que le parti au pouvoir ne constitue qu'un simple substitut pour obtenir des renseignements indisponibles sur le comportement de l'opinion publique envers les syndicats, cette étude-ci tend à démontrer qu'il y a une relation de cause à effet entre le parti politique au pouvoir et le taux de croissance du syndicalisme. Cela peut se présenter de différentes façons dont la plus manifeste réside dans les modifications aux lois provinciales sans exclure toutefois les déclarations publiques sur les bienfaits du syndicalisme et la promptitude à recourir à une législation spéciale pour mettre fin aux grèves.Si le parti politique au pouvoir est reconnu pour avoir un « préjugé favorable » à l'égard des syndicats, les travailleurs sont plus enclins qu'en d'autres circonstances à y adhérer, car ils se rendent compte qu'ils ont plus de force lorsque les syndicats ont l'appui du gouvernement derrière eux. De même, les syndicats eux-mêmes ont la perception qu'ils ont le « feu vert » et qu'ils peuvent intensifier le travail de recrutement, car ils estiment que les sommes consacrées à l'organisation seront plus productrices que si un autre parti détenait le pouvoir. Enfin, il arrive que des employeurs opposent moins de résistance au syndicalisme lorsqu'un gouvernement sympathique à cette cause est au gouvernail, car les employeurs considèrent que pareille résistance serait futile.Étant donné que la législation du travail au Canada est du ressort des provinces, il fallait donc, pour vérifier l'hypothèse, des statistiques par province. Les statistiques relatives au développement des syndicats furent regroupées pour chacune des neuf provinces, l'Ile du Prince-Edouard étant excluse faute de données. Ces statistiques portaient sur la période de 1962 à 1978 inclusivement. On eut recours à des variables fictives pour représenter les cinq partis politiques qui avaient formé le gouvernement dans ces provinces durant cette période. On retint aussi d'autres facteurs comme le taux de croissance de l'emploi et les changements cycliques mesurés au moyen du taux de chômage. Le changement proportionnel des effectifs syndicaux fut appliqué de façon régressive aux variables relatives aux partis politiques, au taux de croissance de l'emploi et au taux de chômage.Les résultats indiquent que la croissance de l'emploi et le niveau de chômage sont des variables qui ont une signification statistique. Il en est de même pour les variables se rapportant aux partis politiques. On y a découvert que le développement des syndicats a été d'environ trois pour cent plus faible au moment et dans les provinces où les partis libéral et conservateur formaient le gouvernement que lorsque le Nouveau parti démocratique était au pouvoir. Pour ce qui est du passage au gouvernement du Crédit social, de l'Union nationale et du Parti québécois, on n'a remarqué aucune signification statistique valable.Il serait utile, au cours de recherches futures, de se demander si les partis politiques ont un effet sur d'autres aspects de l'activité syndicale comme les grèves et la fixation des salaires.This study retests the Ashenfelter-Pencavel hypothesis that political factors matter, using pooled cross section-time series data on union growth for Canadian provinces and a set of dummy variables representing political party in power in each province. Both theoretical and practical aspects are presented

    Unemployment Insurance, Unemployment Duration, and Excess Supply of Labour

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    Selon la théorie du chômage frictionnel de Reder, le taux de chômage associé à un niveau donné de la demande globale provient en partie de ce que les sans-travail font les « gueules fines » devant les postes qui leur sont offerts. Lorsqu'un travailleur se montre « difficile », il choisit de ce fait un entre-temps de chômage. Reder fait remarquer que « la surabondance d'offre de travail n'existe que dans la mesure où la durée exacte de la période de chômage dépasse l'intervalle de chômage auquel le travailleur s'attendait ». Donc, un changement d'attitude de la part d'un travailleur influencera, toutes choses étant égales, la durée moyenne du chômage et, par conséquent, le taux de chômage sans pour autant avoir d'effet direct sur la surabondance d'offre de travail.Les modifications dans le régime des prestations d'assurance-chômage, par leur effet sur les revenus perdus pendant la période de recherche d'un emploi, devraient exercer une influence sur les exigences du sans-travail. Se demander si un tel effet s'est fait sentir au Canada est donc une question pratique. Aussi, le but de la présente étude est-il d'examiner le rapport entre la durée du chômage et les caractéristiques du régime d'assurance-chômage par une analyse de régression des séries chronologiques annuelles pour la période de 1953 à 1973.Cinq variables dépendantes ont été utilisées, toutes tirées des statistiques officielles relatives à la main-d'oeuvre, soit: le pourcentage des travailleurs à la recherche de travail pendant moins d'un mois (PMI), d'un à trois mois (Pl-3), de quatre à six mois (B4-6), plus de six mois (PP-6) et, finalement, la durée moyenne du temps de recherche (DMTR), cette dernière variable étant établie selon l'hypothèse que la durée moyenne était de quinze jours pour la première catégorie, de deux mois pour la seconde, de cinq mois pour la troisième et de sept mois pour la dernière.On a aussi utilisé cinq variables indépendantes, deux représentant les caractéristiques du régime d'assurance-chômage. La première consistait dans le rapport entre les prestations hebdomadaires moyennes et les salaires hebdomadaires moyens (PHM/ SHM), ceci afin de tenir compte de la part du revenu que les prestations remplaçaient; la deuxième dans le pourcentage des réclamations nouvelles ou renouvelées déclarées inadmissibles (REFUS). Considérant que les prestations (PHM) sont devenues imposables à partir de 1972, leur montant fut diminué de 10 pour cent, et à la suite d'une réévaluation, d'un second 10 pour cent. On introduisit encore d'autres variables indépendantes: le pourcentage de changement du produit national brut en dollars constants (PCPNB), cette variable étant reculée d'un an de façon à tenir compte des effets cycliques. Il en fut de même pour le groupe d'âge 14-24 ans en tant que pourcentage des chômeurs (P14-24) de manière à tenir compte des variations dans la structure des groupes d'âge. À cause de certains problèmes demulticollinéarité, on a substitué aux REFUS dans l'évaluation une nouvelle variable (INEL) qu'on pourrait désigner comme quantité résiduaire de la régression sur le PCPNB.Les résultats de la régression indiquent que la durée moyenne de l'entre-temps de chômage dépend d'une manière significative à la fois de (PHM/SHM (positivement) et INEL (négativement). En outre, PHM/SHM affecte PMI (positivement) et P4-6 (négativement). Dans les autres catégories, les coefficients de .05 n'ont pas de signification statistique appréciable. Prenant pour acquis que l'imposition de PHM en 1972 et 1973 était de 20 pour cent (c'est-à-dire que 20 pour cent des sommes ainsi reçues retournaient à l'État), les résultats démontrent qu'il n'y avait guère d'écarts dans la durée moyenne de chômage dont les modifications à la Loi sur l'assurance-chômage de 1971 soient la cause.On ne peut tirer aucune conséquence politique ferme de ces résultats en ce qu'on ne trouve aucune preuve valable que l'accroissement des exigences des salariés conduit à des salaires plus élevés ou des conditions de travail non-monétaires meilleures.This paper examines the effect of the unemployment insurance scheme on the duration of unemployment spells in Canada in the period 1953-1973

    The Effect of Changes in Minimum Wage Rates on Provincial Unemployment Rates, 1970-77

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    Cet article présente les résultats d'une tentative en vue de déterminer dans quelle mesure les différences dans les taux de chômage provinciaux sont attribuables aux différences du taux du salaire minimum par rapport aux taux moyens des salaires. Les opinions relatives à l'effet théorique du salaire minimal y sont revisées, en notant que la conclusion de théories générales sophistiquées d'équilibre est que l'effet apparaît indéterminé, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une question empirique. L'auteur présente un modèle d'équilibre plus simple et partiel comme un guide pour en arriver à une équation estimative en vue de mesurer cet effet.On y établit l'estimation au moyen d'un projet regroupé (par province) de données tirées des séries chronologiques (observations annuelles de 1970' à 1977) pour mettre au point une équation où le logarythme du taux de chômage est régressé sur le rapport entre le salaire minimal et la moyenne des gains, le rapport entre les prestations d'assurance-chômage et le taux des salaires moyens, sur le taux de disqualification aux prestations d'assurance-chômage, sur le pourcentage des changements dans l'indice d'emploi, cette variable étant reculée d'un an, sur le taux de participation et d'autres variables propres à chacune des provinces (cela, afin de cerner toutes les autres causes de variation dans les taux de chômage parmi les provinces, causes demeurées constantes au cours de la période étudiée).Tous les coefficients sont significatifs considérés d'un point de vue statistique suivant les mesures ordinaires, l'élasticité du taux de chômage en regard du rapport entre le tarif minimal et les gains moyens s'établissant à 0.56.Des calculs furent ensuite effectués pour calculer le taux de chômage pendant la période 1970-1977, calculs qui auraient été obtenus pour chaque province selon l'hypothèse que dans chaque province les valeurs nationales moyennes des différentes variables indépendantes étaient identiques. Les résultats de cet exercice ont indiqué que, à l'île du Prince-Edouard, en Nouvelle-Ecosse, au Manitoba et en Saskatchewan, les taux de chômage auraient été moindres que les valeurs réelles. Tandis qu'à Terre-Neuve, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, ils auraient été plus élevés. Quant au Québec et au Nouveau-Brunswick, la différence n'a dépassé 0.8 de point et elle excédait 0.5 dans deux provinces seulement.La conclusion qui se dégage de cette étude, c'est que le tarif du salaire minimal affecte les taux de chômage, mais que l'ampleur de cet effet n'est pas marquée.This paper estimates the effect of different minimum wage to average wage ratios among provinces on differences in provincial unemployment rates. The effect is found to be statistically significant, but small in magnitude

    A Note on the Effects on Unemployment Insurance, Minimum Wage Legislation and Trade Union Growth on Reported Unemployment Rates in Canada, 1950-1975

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    The paper analyzes the effects of the factors noted in the title on reported unemployment rates, both theoretically and empirically. The implications of the results for the natural rate debate and macroeconomic stabilization policies are briefly discussed

    Relative Efficiency by Farm Size and the Green Revolution in Pakistan

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    Using the "unit output price" profit function, the study analyses the relative efficiency of (a) old versus new seeds, and (b) large versus small farms in the production of new varieties of wheat and rice in the Indus Basin of Pakistan. It is found that whereas farm .size has no effect on efficiency, high-yielding seeds are more efficient than seeds of old varieties. The study also finds that labour demand elasticities with respect to both land and capital are rather low

    The Determinants of Strike Activity: An Interindustry Analysis

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    Cet article consiste dans une adaptation du modèle Chamberlain-Kuhn en matière de couts entre un accord et un désaccord en vue d'expliquer l'incidence et la durée des grèves en tant que fonctions des seuls facteurs économiques. Le but recherche est de vérifier le modèle plutôt que d'expliquer le fait même de la grève. On y expose diverses variables relatives aux couts d'un accord, aux couts d'un désaccord et aux objectifs relies à l'augmentation des salaires dans la période précédant les négociations tant de la part des syndicats que de la part des employeurs. On y a fait un effort afin de s'assurer que les résultats obtenus en regard de ces variables sous formes d'équations réduites alors que les mesures de l'incidence de la grève sont utilisées comme variables dépendantes, ne prêtent pas à équivoque. On a retenu dix-huit variables auxquelles furent ajoutées quelques variables de contrôle. Si presque toutes les variables utilisées dans l'opération donnent les résultats attendus, cela confirme la valeur du modèle; sinon, les résultats doivent être considères comme la réfutation dudit modèle. Les données ont été tirées d'un échantillonnage regroupe (dix-sept industries manufacturières) sur plus de cinq ans (1971-1975). Les grèves analysées furent choisies à partir de statistiques circonstanciées de manière à ne comprendre que des grèves survenues à l'occasion de la renégociation des conventions collectives. On a utilise deux variables dépendantes: le nombre de grèves (une mesure d'incidence) et les jours personnes perdus divises par le nombre de travailleurs touches (mesure de durée). Les résultats ont indique que, selon la forme de vérification utilisée, le modèle a failli à expliquer l'incidence des grèves, mais qu'il a réussi davantage à en expliquer la durée, lorsqu'il y avait eu grève. Ceci signifie que les facteurs d'ordre économique ne suffisent pas à expliquer l'incidence, mais qu'ils sont plus valables pour expliquer la durée des grèves, conclusion contraire aux résultats de la plupart des études qui se fondent sur des séries chronologiques.The paper presents an adaptation of a Chamberlain-Kuhn costs of agreement-costs of disagreement model explaining strike incidence and duration as functions of economic factors. The emphasis is on testing this model, rather than «explaining» strike activity. The results indicate the economic model fails to explain strike incidence, but does better at explaining strike duration, given incidence

    The Effects of Unions on Profitability: Canadian Evidence

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    Malgré la grande quantité d'études qui ont analyse l'influence des syndicats sur nombre de variables, l'effet qu'ils ont eu sur les profits n'a guère attire l'attention. On peut attribuer cette omission à certaines appréhensions concernant l'exactitude des données disponibles sur les profits ou au manque de conséquences politiques perceptibles pouvant découler des réponses apportées à cette question. Un article récent de Clark (1984), où sont utilisées des statistiques américaines, soulève deux questions intéressantes: 1. l'influence des syndicats sur les profits peut varier selon le dénominateur choisi pour établir le taux et 2. l'importance de savoir si l'effet sur les profits n'opère que par les voies suggérées par la théorie néoclassique ou, au moins en partie, par d'autres voies proposées par la théorie de la négociation.En utilisant les statistiques provenant de vingt grandes industries manufacturières compilées pendant la période 1971-1981, le présent article analyse l'influence des syndicats sur plusieurs mesures du profit. Les mesures retenues sont le niveau des profits, et le taux de rendement sur le capital, les ventes et les actifs. Dans chaque cas deux modèles sont estimes: équation de forme réduite (MCO) et équations simultanées (MC2E). Ces estimations ont pour but de chercher à répondre aux deux questions suivantes. La première de ces questions consiste dans l'ampleur de l'influence et la deuxième se demande si l'effet, s'il y en a un, provient totalement des salaires et de la productivité du travail comme le suggère la théorie néoclassique ou si l'effet opère au moins en partie par d'autres voies comme le soutient la théorie de la négociation.Trois modèles réduits de formulation du niveau des profits indiquent, d'un point de vue statistique, des effets négatifs significatifs d'une ampleur de changement de 9 à 21 pour cent du niveau moyen des profits causes par une augmentation de dix points de pourcentage dans le degré de syndicalisation. Trois modèles réduits des divers taux de rendement donnent des effets négatifs significatifs dans l'éventail antérieurement note pour les taux de rendement sur le capital et les ventes, mais un léger effet positif non-significatif en ce qui a trait au taux de rendement sur les actifs.Quatre modèles d'équation simultanées, à partir des mêmes variables que les modèles réduits, ont été ensuite mis au point pour évaluer les voies ou les canaux par lesquels l'effet de la pénétration syndicale agit sur les profits. Le processus fonde sur le taux de rendement sur le capital démontre que les syndicats influencent les salaires et la productivité d'une façon positive à peu près également sans autres effets sur les profits, d'où un effet nul dans l'ensemble. Le processus fonde sur le taux de rendement sur les ventes et les actifs démontre des effets généralement négatifs qui agissent presque totalement par les voies ou les canaux néo-classiques. Ces deux dernières estimations sont cependant faussées par des signes erronés en ce qui concerne le salaire et la productivité. On peut conclure, à tout prendre, que les constatations tendent vers un effet négatif de la syndicalisation sur les profits, mais il a été impossible d'obtenir une vision nette de la manière dont cette influence agit.Considering rates of return on capital, sales and assets, the evidence primarily but not unambigously supports a negative effect of unions on profitability. Whether this occurs only through effects on wages and labour productivity or through other channels as well is unclear
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