154 research outputs found

    Une culture singulière ? Short-hand systems et abréviation de l’écriture en Angleterre à l’époque moderne

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    Cet article s’intéresse à l’histoire des systèmes d’écriture abrégée en Angleterre à l’époque moderne. Il présente les collections d’archives principales constituées autour de la sténographie – William J. Carlton (Senate House Library University of London) ; Isaac Pitman (Bath University Library), Samuel Pepys (Pepysian Library Cambridge) ; Dresde (Stenografische Sammlung. Sächsische Landes-bibliothek Staats und Universität Bibliothek Dresden) – et essaie de rendre compte des intentions des inventeurs et des principaux usages de cet art. L’article met en évidence la variété des techniques, leur émergence et diffusion, et le contexte culturel et religieux spécifique dans lequel elles se développent. L’étude de ces langues et de leurs usages permet de proposer une histoire plus complexe des relations entre oralité et écriture dans les sociétés occidentales que celle proposée par la plupart des historiens et des anthropologues. Un des enjeux de l’article est de rendre compte de la singularité de cette culture sténographique anglaise introduite en Europe continentale seulement à la fin du XVIIIe siècle.This article considers shorthand writing in early modern and modern Britain. It presents the main collections – William J. Carlton (Senate House Library, University of London) ; Isaac Pitman (Bath University Library), Samuel Pepys (Pepysian Library Cambridge) ; Dresde (Stenografische Sammlung. Sächsische Landesbibliothek Staats und Universität Bibliothek Dresden) – and tries to present the main uses and inventors’ motives. It focuses on the variety of techniques, their wide use and the specific religious context in which it developed. It shows that the relationship between orality and literacy was more complex than most historians and anthropologists have shown. This practice was unknown on the continent where it only appeared in late eighteenth century

    Writing the history of the relations between medicine, gender and the body in the twentieth century: a way forward?

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    This article reviews recent work in the social study of science (Social Studies of Knowledge or SSK), as well as in cultural studies and feminist criticism of the physical sciences, in order to demonstrate the contribution made by these fields of study, and their reading of the history of very recent bio-medical innovations in the spheres of human reproduction and sexuality. In particular, publications in SSK have suggested a dense and complex reading of human-technological relations, and of the ways in which social and gender relations are implicated in them. Considering the parallel between some of these approaches (themselves part of the “descriptive turn” in the social sciences) and broader economic and social change (the reconfiguration of the self through biotechnologies as an individual promise in a neo-liberal context) the article seeks to envisage how a revitalized historical approach might contribute to these subjects. It might, for example, make more explicit the density of the social and scientific context within which certain technological change occurs; demonstrate the historicity of what is at stake for gender and social relations; and propose a new set of narratives which would recognize the normative political and economic dimensions of technological change

    Le sexe des techniques. Histoire et sociologie contemporaines

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    Madeleine Akrich, maître de recherche à l’École des MinesDanielle Chabaud-Rychter, chargée de recherche au CNRSDelphine Gardey, chargée de recherche au CRHST Le séminaire constituait le second volet d’un ensemble consacré aux relations entre genre et techniques, telles qu’elles apparaissent dans les sciences sociales : il s’agissait de s’interroger, à partir d’une revue de travaux en histoire, sociologie, anthropologie, sur la manière dont les techniques participent à la définition des rôles ..

    Le sexe des techniques. Histoire et sociologie contemporaines

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    Madeleine Akrich, maître de recherche à l’École des minesDanielle Chabaud-Rychter et Delphine Gardey, chargées de recherche au CNRS Au cours de cette première année de séminaire nous avons cherché à constituer à trois voix la cartographie d’un champ de recherche qui n’existe pas en tant que tel en France, le domaine « genre et technique ». Pour informer davantage la matière de notre préoccupation, on pourrait dire que penser le lien entre les techniques et le genre, c’est considérer d’abord q..

    Les femmes, le bureau et l’électricité dans la première moitié du vingtième siècle

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    Gardey Delphine. Les femmes, le bureau et l’électricité dans la première moitié du vingtième siècle. In: Bulletin d'histoire de l'électricité, n°19-20, Juin – décembre 1992. La femme et l’électricité. pp. 87-98

    Genre, sciences et techniques

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    L'ouvrage propose une lecture mixte des programmes scolaires, en y intégrant l'histoire des femmes et du genre. Chaque chapitre chronologique est composé d'une première partie étudiant la place des femmes dans l'époque étudiée ; une seconde partie est constituée de dossiers documentaires faisant le tour d'une question liée à l'histoire des femmes. Des pistes d'exploitation par niveau (primaire, collège, lycée) permettent à l'enseignant de travailler à partir de chaque dossier.Sous l'égide de l'association Mnémosyne, association d'historiens dont le but est le développement de l'histoire des femmes et du genre en France, 33 historiens et historiennes participent comme auteurs à cet ouvrage. Delphine Gardey propose dans ce chapitre une introduction à la place des femmes dans l'histoire des sciences et des techniques et à une perspective féministe et genrée sur la production des savoirs et des institutions scientifiques et techniques.</p

    Bruno Latour: War and Peace, Feminist Turns and Detours

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    International audienceL'oeuvre de Bruno Latour, philosophe et anthropologue, s'inscrit dans le domaine vaste, renouvelé et d'abord britannique de l'étude sociale des sciences et des techniques. Elle contribue de façon originale et singulière à façonner et transformer ce champ tant par des travaux personnels que par des collaborations et travaux collectifs conduits pendant près de trente ans, notamment avec Michel Callon, et l'équipe qu'ils animent durablement au Centre de sociologie de l'innovation (CSI) de l'École des Mines de Paris. Plusieurs traits peuvent donc être signalés pour caractériser l'entreprise latourienne : le choix d'un objet central au contemporain-les sciences et les techniques-inaperçu pour l'essentiel des sociologues français à la fin des années 1970 ; la relative indiscipline sociologique de son auteur qui se traduit par un grand scepticisme quant à ce qui compte comme « société » pour la « sociologie » « telle qu'elle se fait » et qui interroge l'entreprise sociologique elle-même ; la prolixité et la variété d'une oeuvre qui fait sa richesse mais rend difficile sa réduction à un point de vue générique et unifié ; la dimension personnelle et collective de l'entreprise et le caractère parfois indécidable de ce qui est imputable à l'auteur ou à une école de pensée ; le décalage relatif entre la réception et la postérité de l'oeuvre sur le plan international au-delà des science and technology studies et la relative étroitesse de la réception et de la discussion françaises. Une oeuvre foisonnante et ouverte mais dont certains traits paraissent parfois inaccessibles. Il n'est évidemment pas question ici de faire un tour complet et satisfaisant de cette oeuvre, mais plutôt de jouer avec quelques-uns des tours et des détours que la sociologie latourienne nous propose, autant pour en faire la critique (féministe, notamment) que pour en définir les potentialités (féministes, autrement)

    Schreiben, Rechnen, Ablegen: Wie eine Revolution des Bürolebens unsere Gesellschaft verändert hat

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    Tachograph, Parlograph, Diktaphon, Dactylotyp, Schreibmaschine, Walzenzählwerk, Aufzeichnungen, Belege und Formulare, Rechenmaschinen, Adressiermaschinen und statistische Maschinen, Telefone, mechanische Förderbänder, Uhren, Diagramme und Grafiken: Im späten 19. Jahrhundert bis in die 1940er Jahre durchleben die westlichen Gesellschaften eine intensive Phase der Mechanisierung aller Arbeitsabläufe. Eine Revolution des Bürolebens verändert das gesamte Spektrum der Produktion von Informationen, von Schreiben und Rechnen und aller damit einhergehender Tätigkeiten. Diese Revolution läutet den unaufhaltsamen Aufstieg des Dienstleistungssektors ebenso ein wie sie die digitalen Umwälzungen unserer Gegenwart vorbereitet. Das Buch von Delphine Gardey bietet einen umfassenden Überblick über die kognitiven und materiellen Veränderungen, welche die westlichen Gesellschaftsformen und Volkswirtschaften bis in die 1940er Jahre hinein vollziehen. Mit Blick auf die »Kunst des Machens« fokussiert das Buch die scheinbar gewöhnlichen Geschäftstätigkeiten (Schreiben, Rechnen, Klassifizieren etc.) und die damit verbundenen Werte, die mit den Regierungsformen und der Ökonomie interagieren. Im Rausch des mechanischen Fortschritts, der Verbreitung von Bürozubehör, der Papiermassen, entsteht nicht nur eine neue Welt, sondern es ergeben sich auch neue Möglichkeiten der Intervention. Über die Veränderungen des Kapitalismus hinaus vergrößert sich die Reichweite der Regierungstechniken, die auch die Demokratie neu bestimmen. Mit dieser Geschichte von Objekten und Gesten schreibt Delphine Gardey eine aufregende Archäologie der modernen Gesellschaften, in der sie die Verbindungen zwischen Technologie, Gesellschaft, Politik und Feminisierung des Angestelltenverhältnisses im Büro in neuartiger Weise beleuchtet

    De l'hospitalité à la coalition

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