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    Opioïdes forts dans le traitement des douleurs chroniques non cancéreuses : analyse rétrospective de patients pris en charge pour un sevrage

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    Objectif. Le traitement des douleurs chroniques non-cancéreuses (DCNC) n’est pas une indication validée pour tous les opioïdes forts et peut exposer les patients à un rapport bénéfice/risque défavorable. L’objectif de cette étude a été d’évaluer la prise en charge des patients hospitalisés au centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) pour sevrage aux opioïdes forts. Méthode. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective. Le dossier médical de chaque patient hospitalisé a été consulté afin de relever les données pertinentes (données démographiques, traitements à l’entrée et à la sortie de l’hospitalisation, comorbidités, échelle d’évaluation de la douleur). Résultats. Au cours de l’étude (3 ans), 53 patients (64 % de femmes), d’âge médian 52 ans, ont été inclus. Les douleurs décrites étaient principalement des douleurs lombaires ou cervicales (40 %). La morphine (43 %) et le fentanyl (42 %) étaient les molécules les plus utilisées. À l’admission, 62 % des patients présentaient un état dépressif. En sortie d’hospitalisation, le sevrage était total pour 18 patients (34 %) et la douleur avait disparu pour 19 % d’entre eux. Conclusion. Dans cette étude, 57 % des patients recevaient à l’admission un opioïde fort autre que la morphine, dans le traitement de DCNC. La prise en charge globale proposée par le CETD a permis un sevrage total ou partiel chez 94 % des patients hospitalisés

    Non-enzymatic lipid mediators, neuroprostanes, exert the antiarrhythmic properties of docosahexaenoic acid

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    International audienceNeuroprostanes are lipid mediators produced by nonenzymatic free radical peroxidation of docosahex-aenoic acid (DHA). DHA is associated with a lower atherosclerosis risk, suggesting a beneficial role in cardiovascular diseases. The aim of this study was to investigate the influence of DHA peroxidation on its potentially antiarrhythmic properties (AAP) in isolated ventricular cardiomyocytes and in vivo in post-myocardial infarcted mice. Calcium imaging and biochemical experiments indicate that cardiac arrhythmias induced by isoproterenol are associated with Ca 2 þ leak from the sarcoplasmic reticulum after oxidation and phosphorylation of the type 2 ryanodine receptor (RyR2) leading to dissociation of the FKBP12.6/RyR2 complex. Both oxidized DHA and 4(RS)-4-F 4t-NeuroP prevented cellular arrhythmias and posttranslational modifications of the RyR2 leading to a stabilized FKBP12.6/RyR2 complex. DHA per se did not have AAP. The AAP of 4(RS)-4-F 4t-NeuroP was also observed in vivo. In this study, we challenged the paradigm that spontaneously formed oxygenated metabolites of lipids are undesirable as they are unconditionally toxic. This study reveals that the lipid mediator 4(RS)-4-F 4t-neuroprostane derived from nonenzymatic peroxidation of docosahexaenoic acid can counteract such deleterious effects through cardiac antiarrhythmic properties. Our findings demonstrate 4(RS)-4-F 4t-NeuroP as a mediator of the cardioprotective AAP of DHA. This discovery opens new perspectives for products of nonenzymatic oxidized ω3 polyunsaturated fatty acids as potent mediators in diseases that involve ryanodine complex destabilization such as ischemic event

    Compliance with Prescription Guidelines for Glucose-Lowering Therapies According to Renal Function: Real-Life Study in Inpatients of Internal Medicine, Endocrinology and Cardiology Units

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    International audienceBackground and objectives: Renal failure is a contraindication for some glucose-lowering drugs and requires dosage adjustment for others, particularly biguanides, sulfonylureas, and inhibitors of dipeptidyl peptidase 4. In this study, we assessed adherence to prescription recommendations for glucose-lowering drugs according to renal function in hospitalized diabetic subjects.Materials and Methods: This prospective cohort study was carried out over a 2-year period in a university hospital. Glomerular filtration rate (GFR) was determined by averaging all measurements performed during hospitalization. Glucose-lowering drug dosages were analyzed according to the recommendations of the relevant medical societies.Results: In total, 2071 diabetic patients (53% hospitalized in cardiology units) were examined. GFR was 60 in 53.3%. Inappropriate oral glucose-lowering treatments were administered to 273 (13.2%) patients, including 53 (2.6%) with a contraindication. In cardiology units, 53.1% and 14.3% of patients had GFRs of <60 and <30 mL/min/1.73 m2, respectively, and 179 (15.4%) patients had a contraindication or were prescribed an excessive dose of glucose-lowering drugs.Conclusions: We showed that the burden of inappropriate prescriptions is high in diabetic patients. Given the high number of patients receiving these medications, particularly in cardiology units, a search for potential adverse effects related to these drugs should be performed

    Opioïdes forts dans le traitement des douleurs chroniques non cancéreuses : analyse rétrospective de patients pris en charge pour un sevrage

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    Objectif. Le traitement des douleurs chroniques non-cancéreuses (DCNC) n’est pas une indication validée pour tous les opioïdes forts et peut exposer les patients à un rapport bénéfice/risque défavorable. L’objectif de cette étude a été d’évaluer la prise en charge des patients hospitalisés au centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) pour sevrage aux opioïdes forts. Méthode. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective. Le dossier médical de chaque patient hospitalisé a été consulté afin de relever les données pertinentes (données démographiques, traitements à l’entrée et à la sortie de l’hospitalisation, comorbidités, échelle d’évaluation de la douleur). Résultats. Au cours de l’étude (3 ans), 53 patients (64 % de femmes), d’âge médian 52 ans, ont été inclus. Les douleurs décrites étaient principalement des douleurs lombaires ou cervicales (40 %). La morphine (43 %) et le fentanyl (42 %) étaient les molécules les plus utilisées. À l’admission, 62 % des patients présentaient un état dépressif. En sortie d’hospitalisation, le sevrage était total pour 18 patients (34 %) et la douleur avait disparu pour 19 % d’entre eux. Conclusion. Dans cette étude, 57 % des patients recevaient à l’admission un opioïde fort autre que la morphine, dans le traitement de DCNC. La prise en charge globale proposée par le CETD a permis un sevrage total ou partiel chez 94 % des patients hospitalisés
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