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    Evolution des populations de Rhopalosiphum padi L. sur son hote primaire, Prunus padus L., dans deux stations du Nord et de l'Ouest de la France

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    National audienceThe development of holocyclic populations of R. padi on bird-cherry trees was studied during two years at Coulogne (Pas-de-Calais) and Mur de Bretagne (Côtes-du-Nord). At the first site, the trees seem to be regularly colonized each year, while, at the second, bird-cherry trees are very rare and are only colonized some years. During the spring the fundatrices reach their adult stage at the beginning of April and the emigration of the alate fundatrigeniae occurs during May. During the autumn the first gynoparae colonize the primary hosts at the end of September, followed by the males at the beginning of October. The populations are maximal during the second part of October and the eggs are laid until the beginning of November. There seems to be a relation between the suction trap catches of alates and males of R. padi during autumn, and the abundance of gynoparae and males on the primary hosts. The main natural enemies of R. padi on its primary host during autumn are Entomophthoraceae. The potential ecological role of P. padus in the different regions of France is discussed in relation to the above results, but remains unclear because of the lack of information on the distribution of P. padus in FranceLe développement de populations holocycliques de R. padi sur son hôte primaire P. padus a été suivi pendant 2 années consécutives à Coulogne (Pas-de-Calais) et à Mur-de-Bretagne (Côtes-du-Nord). Il semble que dans la première station les P. padus soient colonisés assez systématiquement tous les ans, alors que dans la seconde le développement des populations sur hôte primaire ne se produise que certaines années. Au printemps, les fondatrices sont adultes dès le début avril et l’émigration des formes ailées a lieu au cours du mois de mai. A l’automne, les premiers gynopares gagnent les hôtes primaires dès la fin septembre et les premiers mâles au début octobre. Les populations sont maximales la 2e quinzaine d’octobre et la ponte des œufs est terminée début novembre. Il y a une assez bonne relation entre les captures de mâles au piège à succion et l’abondance des gynopares et des mâles sur l’hôte primaire. Les principaux ennemis naturels de R. padi à l’automne sur P. padus sont les Entomophthoraceae. Le rôle écologique actuel et potentiel de P. padus dans les diverses régions françaises est discuté en fonction des résultats précédents, mais il reste imprécis du fait du manque d’information sur la répartition de cet arbuste en France

    Lutte integree en cereales

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    International audienc

    Pucerons : des dégâts et des hommes

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    National audienc

    Reduced BYDV-PAV transmission by the grain aphid in a Triticum monoccum line

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    International audienceThe luteovirus Barley yellow dwarf virus–PAV (BYDV–PAV) and its vector, the aphid Sitobion avenae are two major sources of yield losses in cereal crops. We report in this paper the effects of a Triticum monococcum line (TM44), resistant by antibiosis to S. avenae, on the different steps of transmission of one BYDV–PAV isolate by the aphids. First, it was shown that TM44 is strongly resistant to BYDV–PAV transmission, but exclusively when S. avenae is the vector. Second, that TM44 is resistant (1) to BYDV–PAV acquisition by S. avenae and (2) to its inoculation, whatever the respective duration of these two periods. Third, that both resistances have partially additive effects. In the discussion, several lines of evidence are given to support the hypothesis that resistance of TM44 to PAV transmission is due to the same disturbances to S. avenae feeding behaviour that are involved in its antibiosis against this aphid species. Reasons for caution in releasing resistant material in the field are presente

    Mise au point d'un modèle d'aide à la décision pour raisonner les traitements contre les vecteurs de la jaunisse nanisante de l'orge à l'automne sur céréales

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    La jaunisse nanisante de l'orge au JNO (en anglais Barley Yellow Dwarf Disease ou BYD) est une grave maladie des céréales due à plusieurs virus de la famille des Luteoviridae (les BYDV) transmis par pucerons sur le mode persistant. Elle affecte les graminés prairiales, les céréales à paille et le maïs. C'est sur blé et surtout sur orge d'hiver qu'elle provoque d'importantes pertes de rendement, justifiant, en l'absence d'outil d'aide à la décision, l'adoption par de nomvreux agriculteurs d'une stratégie de traitement systématique. Quelle que soit l'échelle spatiale considérée (parcelle, région agricole), l'épidémiologie de la JNO est complexe tant du fait de la multiplicité et de l'ubiquité de ses vecteurs et de ses plantes réservoirs que de la diversité de ses populations virales. La lute contre la JNO passe principalement par l'utilisation d'insecticides tels que le Decis commercialisé par la société Bayer CropScience. L'objectif de cette thèse est la mise au point d'un modèle permettant de raisonner à l'automne les traitements à base de Decis contre les pucerons vecteurs de la jaunisse nanisante de l'orge. L'analyse statistique globale d'un important jeu de données concernant l'étude de l'action du Décis sur les vecteurs de la JNO a permis de hiérarchiser les facteurs considérés classiquement comme importants dans l'épidémiologie de cette maladie. Nous avons montré qu'un modmèle de régression logistique basé uniquement sur la connaissance de la dynamique de population du puceron Rhopalosiphum padi à l'automne permet de prédire avec une bonne fiabilité la nécessité de traiter. La sensibilité et la spécificité de ce modèle ont été mesurées afin de réaliser une analyse coût-bénéfice prenant en compte les aspects économiques de la prise de décision.RENNES-Agrocampus-CRD (352382323) / SudocSudocFranceF

    Biologie des pucerons des cereales dans l'ouest de la France. V.Influence de la date de semis du ble d'hiver sur les modalites d'infestation des parcelles par Rhopalosiphum padi. (L.), Sitobion avenae (F.) et Metopolophium dirhodum (Wlk.) et sur le developpement de leurs populations au printemps

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    National audienceIn 1977, 1978, 1979, 1980 and 1982, the development of populations of S. avenae, R. padi and M. dirhodum was compared on early (October) and late (November) sown fields of winter wheat. The early sown fields were, in each case, infested before winter by at least 2 species of aphids. The late sown fields were never infested by aphids before the next spring. When the winter was especially cold (in 1978-1979), the virginopareae overwintering on the early sown fields were destroyed and both types of fields were infested at the same time during the spring. The aphid populations then reached the same size or were a little larger on the late sown fields, probably because of phenological differences (1979). In all the other cases (1978, 1980, 1982), virginopareae of the 3 species overwintered on the early sown fields and their populations increased very early in the spring when the late sown fields were not yet infested. The results showed much higher levels of populations on the early sown fields than in the late sown ones, especially concerning R. padi. The study of the structure of aphid populations on early sown fields showed that these fields could be a local reservoir of alates for the contamination of the late sown ones, as the volunteers are. The role of Entomophthorales and parasitoids did not seem strongly influenced by the sowing date. This study shows two risks : 1) early sown (October) winter wheat fields may be infested at or after emergence by aphids and consequently by B.Y.D.V. ; 2) at least in oceanic areas aphids may additionally cause direct damage in spring, more severe for early sown than for late sown winter wheat.En 1977, 1978, 1979, 1980 et 1982, on a comparé le développement des populations de Sitobion avenae (F.), Metopolophium dirhodum (Wlk.) et Rhopalosiphum padi (L.) au cours de l’automne et du printemps suivant, sur des parcelles de blé d’hiver semées précocement (octobre) et tardivement (novembre). Les semis précoces sont, dans tous les cas, contaminés avant l’hiver par R. padi et S. avenae. Les semis tardifs ne sont jamais contaminés par les pucerons avant le début du printemps suivant. Lorsque l’hiver est particulièrement rigoureux, comme cela a été le cas en 1978-1979, les virginipares hivernant sur les semis précoces sont détruits et les 2 semis sont recontaminés au même moment au printemps. Les pucerons y développent alors des populations de tailles très semblables, voire nettement plus fortes sur les semis tardifs (cas de 1979). Dans tous les autres cas (1978, 1980, 1982), des populations de virginipares des 3 espèces passent l’hiver sur les semis précoces et se développent très tôt au cours du printemps, alors que les semis tardifs ne sont pas encore infestés. Il en résulte des niveaux de populations beaucoup plus élevés sur les premiers que sur les seconds, particulièrement dans le cas de R. padi. Il est, de plus, probable que les semis précoces permettent, au même titre que les repousses, le développement de pucerons ailés qui contaminent les semis tardifs. L’action des Entomophthorales et des Hyménoptères parasites ne semble pas fortement influencée par la date de semis. De cette étude, il ressort, d’une part, que les semis de blés d’hiver effectués en octobre sont susceptibles d’être contaminés dès leur levée par des pucerons, donc par la jaunisse nanisante de l’orge, d’autre part que, au moins dans les régions océaniques, s’ajoute au risque précédent, celui de dégâts directs au printemps, plus importants pour les blés d’hiver semés précocement que pour ceux semés plus tardivement au cours de l’automne

    Relations between cereal aphids and their host plants. I. - Development of a methodology for identifying resistance to Sitobion avenae (F.) by antiobiosis in winter wheat

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    National audienceThe search for antibiosis relations between Sitobion avenae (F.) and different cultivars of winter wheat was carried out by characterizing each cultivar by the daily intrinsic rate of increase (rm) of the aphid in a controlled environment at 2 growth stages of the plant : non-vernalized plant and heading-milky ripeness. Twenty five cultivars were studied, including 18 chosen by field selection in a winter wheat collection. The results allowed cultivars to be classified, at each growth stage, into 3 groups depending on their ability to multiply S. avenae (strongly, moderately, poorly). For most of the cultivars, rm was higher at heading than at the non-vernalized plant stage. Some cultivars belonged to different infestation groups at different growth stages. "Maris Huntsman" and "Champlein" multiplied S. avenae strongly at both stages, while "Cajka" and "Vala" were partially resistant to this aphid. Other cultivars ("Iljitchevka", "Nongda 140", "Jubilejna" and "PI 94571") multiplied S. avenae poorly at heading, which is remarkable. The methodology and the value of assessment of rm were discussed.La recherche de relations d’antibiosis entre Sitobion avenae (F.) et différents cultivars de blé d’hiver a été effectuée en caractérisant chaque cultivar par le taux intrinsèque d’accroissement journalier (rm) qu’exprime ce puceron en conditions contrôlées et à 2 stades phénologiques : plantules non vernalisées et épiaison-maturité laiteuse. Vingt-cinq cultivars ont été étudiés dont 18 choisis par sélection au champ dans une collection de blés d’hiver. Ceci nous a permis de classer, pour chaque stade phénologique étudié, les cultivars en 3 groupes (fortement, moyennement et peu multiplicateurs de S. avenae) et de montrer que : - pour la plupart des cultivars, le rm est plus élevé au stade épiaison qu’au stade plantule, - selon le stade phénologique étudié, certains cultivars peuvent appartenir à des groupes d’infestation différents. Nous avons mis en évidence que « Maris Huntsman » et « Champlein » sont, dans les 2 situations, fortement multiplicateurs de S. avenae alors que « Cajka » et « Vala » manifestent une résistance partielle à ce puceron. D’autres cultivars (« Iljitchevka », « Nongda 140 », « Jubilejna » et « PI 94571 ») présentent à l’épiaison un caractère peu multiplicateur de S. avenae également remarquable. La méthodologie et l’intérêt de la détermination du rm sont discutés
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