11 research outputs found

    ‘La main sinistre’. Police secrùte allemande et taupes belges. 1914-1918

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    Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, le territoire belge a constituĂ© le terrain d’activitĂ© de la Zentralpolizeistelle (office central de police), une police secrĂšte mise en place par le rĂ©gime d’occupation allemand. Pour mieux contrĂŽler la sociĂ©tĂ© occupĂ©e et infiltrer les rĂ©seaux de rĂ©sistance, cette police s’est adjoint les services de “taupes” recrutĂ©es au sein de la population belge

    Des territoires occupés aux Pays-Bas neutres : extension du domaine de la lutte clandestin

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    De 1914 Ă  1918, la Belgique et la France occupĂ©es par les forces armĂ©es allemandes sont une aubaine pour les services de renseignement alliĂ©s qui peuvent y rĂ©colter, au plus prĂšs de leur adversaire, des informations intĂ©ressant directement son effort de guerre. Ils ne peuvent toutefois pas installer directement leurs antennes en territoires occupĂ©s, oĂč plusieurs forces de police secrĂšte attachĂ©es d’une part au rĂ©gime d’occupation, le Gouvernement gĂ©nĂ©ral, et d’autre part aux armĂ©es, sont crĂ©Ă©es pour protĂ©ger les secrets militaires allemands. Pour diriger les opĂ©rations d’observation en pays occupĂ©, les Pays-Bas s’avĂšrent ĂȘtre une alternative de premier choix. DĂšs le dĂ©but du conflit, ce pays neutre constitue la base arriĂšre des services de renseignement belges, français et britanniques qui y Ă©tablissent une sĂ©rie d’antennes qui elles-mĂȘmes organisent ou tirent parti d'une « rĂ©sistance avant la lettre » dans les zones envahies . Cette rĂ©sistance se dĂ©veloppe surtout dans le Gouvernement gĂ©nĂ©ral, et avec plus de difficultĂ©s dans les zones des Étapes, oĂč la densitĂ© de troupes allemandes est trĂšs Ă©levĂ©e. Plus de 6500 Belges et Français, rĂ©partis en plus de 200 rĂ©seaux de renseignement, sont employĂ©s par les services alliĂ©s . L’effort principal est concentrĂ© vers le renseignement ferroviaire, destinĂ© Ă  reconstituer les mouvements de l’ennemi. La collecte est pĂ©nible, mais la transmission est bien plus pĂ©rilleuse, puisqu’il faut assurer la liaison avec les Pays-Bas.Von 1914 bis 1918 waren die von der deutschen Armee besetzten LĂ€nder Belgien und Frankreich ein GlĂŒcksfall fĂŒr die Nachrichtendienste der Alliierten, die hier in nĂ€chster NĂ€he ihrer Gegner interessante Informationen ĂŒber deren Kriegsanstrengungen gewinnen konnten. Allerdings konnten sie ihre Sender nicht direkt auf besetzten Gebiet aufstellen, wo mehrere Geheimpolizeien aktiv waren, die zum einen dem Besatzungsregime, der Generalgouvernement, zum andern den Armeen unterstellt waren. Um im besetzten Land Beobachtungsoperationen zu leiten, erwiesen sich die Niederlande deshalb als erstrangige Alternative. Seit Anfang des Konflikts stellte dieses neutrale Land die Drehscheibe fĂŒr die belgischen, französischen und britischen Geheimdienste dar, die hier eine Reihe von Stellen errichteten, die sie selber organisierten oder fĂŒr die sie eine Art "RĂ©sistance avant la lettre" In den ĂŒberfallenen Gebieten nutzten. Dieser Widerstand entwickelte sich vor allem Im Generalgouvernement und, unter grösseren Schwirigkeiten, In den Etappen, wo die deutsche Truppen sehr dicht standen. Mehr als 6500 Belgier und Franzosen, verteilt ĂŒber mehr als 200 Spionagenetzwerke, wurden von den alliierten Diensten angestellt. Ihre Anstrengungen richteten sich hauptsĂ€chlich auf die Eisenbahnen, um die Bewegungen des Feindes nachzuzeichnen. Die Sammlung der Informationen war mĂŒhsam, doch war die Übermittlung noch viel gefĂ€hrlicher, da stets die Verbindung mit den Niederlanden sichergestellt werden musste

    Dans les mains de la police allemande. Les violences carcérales et policiÚres comme expérience d'occupation en Belgique, 1914-1918

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    Si, depuis une dizaine d’annĂ©es, les recherches sur les patriotes de la PremiĂšre Guerre mondiale ont permis de mieux cerner le phĂ©nomĂšne de cette premiĂšre « rĂ©sistance », on sait encore peu de choses sur ce qu’ils ont subi en prison et comment ils l’ont vĂ©cu. Or ces hommes avaient dĂ©sappris la violence quotidienne. Dans cette perspective, on se demandera d’une part quelles sont les violences subies par ces patriotes emprisonnĂ©s, et de l’autre comment elles sont vĂ©cues, perçues et interprĂ©tĂ©es par ceux qui les subissent. Leur cas est d’autant plus intĂ©ressant qu’il s’insĂšre dans le contexte d’une guerre totale oĂč la violence est dirigĂ©e non seule­ment contre les combattants, mais Ă©galement contre des civils.For the past ten years, research on patriots in the First World War has helped to better understand this initial phenomenon of resistance. Little is known, however, about what they experienced in prison. These men had forgotten about daily violence. With this in mind, this article examines the violence suffered by imprisoned patriots and how they perceived and interpreted it. This case is all the more interesting in that it fits into the context of total war in which violence was aimed not only at soldiers but also at civilians

    En territoire ennemi ExpĂ©riences d’occupation, transferts, hĂ©ritages (1914-1949)

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    Vivre une occupation militaire, c’est vivre avec l’ennemi. Les contributions ici rĂ©unies proposent de redĂ©couvrir ces occupations, en 14-18 comme en 39-45 ou durant les sorties de guerre, en France et en Belgique comme en Pologne, en Afrique centrale ou en Allemagne. Entre dialogue et rapport de force, occupants et occupĂ©s s’adaptent Ă  une coexistence imposĂ©e par le sort des armes. Les expĂ©riences françaises et belges de la Grande Guerre montrent d’abord des occupĂ©s pris entre normes de conduite collectives – imposant une distance avec l’occupant – et stratĂ©gies d’accommodation individuelle – pouvant conduire au rapprochement. De ces tensions et des souffrances de l’occupation Ă©merge une mĂ©moire complexe aux multiples dĂ©clinaisons locales. À une Ă©chelle plus vaste, les occupations s’avĂšrent en outre liĂ©es entre elles par de multiples transferts. Quels que soient la pĂ©riode et le lieu, les occupations passĂ©es ou Ă©loignĂ©es contribuent ainsi Ă  nourrir le face-Ă -face entre occupants et occupĂ©s

    Introduction

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    A novel competition ELISA for the rapid quantification of SARS-CoV-2 neutralizing antibodies in convalescent plasma

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    Background COVID-19 convalescent plasma (CCP) ideally contains high titers of (neutralizing) anti-SARS-CoV-2 antibodies. Several scalable immunoassays for CCP selection have been developed. We designed an enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) that measures neutralizing antibodies (of all isotypes) in plasma by determining the level of competition between CCP and a mouse neutralizing antibody for binding to the receptor binding domain (RBD) of SARS-CoV-2. Methods Plasma was collected from 72 convalescent individuals and inhibition of viral infection was determined by plaque reduction neutralization (PRNT50). The level of neutralizing antibodies was measured in the novel competition ELISA and in a commercially available ELISA that measures inhibition of recombinant ACE2 binding to immobilized RBD. These results were compared with a high throughput chemiluminescent microparticle immunoassay (CMIA). Results The results from both ELISAs were correlating, in particular for high titer CCP (PRNT50 >= 1:160) (Spearman r = .73, p < .001). Moderate correlation was found between the competition ELISA and CMIA (r = .57 for high titer and r = .62 for low titer CCP, p < .001). Receiver operator characteristic analysis showed that the competition ELISA selected CCP with a sensitivity and specificity of 61% and 100%, respectively. However, discrimination between low and high titer CCP had a lower resolution (sensitivity: 34% and specificity: 89%). Conclusion The competition ELISA screens for neutralizing antibodies in CCP by competition for just a single epitope. It exerts a sensitivity of 61% with no false identifications. These ELISA designs can be used for epitope mapping or for selection of CCP

    Afatinib vs placebo as adjuvant therapy after chemoradiotherapy in squamous cell carcinoma of the head and neck : a randomized clinical trial

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