90 research outputs found

    NAFTA – A Model Running Out of Breath?

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    Freihandelszone; AuĂźenhandel; NAFTA-Staaten

    Du mercantilisme au compétitivisme : Le retour du refoulé

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    La muleta du protectionnisme

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    Le commerce résiste mal à la crise. Les prévisionnistes de l’OMC, de l’OCDE et du FMI ne s’entendent pas sur les chiffres, mais tous s’accordent à dire que le commerce mondial connaîtra en 2009 sa pire année depuis la Guerre. Le scénario catastrophe se profile à l’horizon : la baisse de la production et de l’emploi ne peut qu’inciter les pays à protéger leur économie contre la concurrence étrangère et à faire preuve d’une agressivité accrue pour trouver des débouchés. Résister à la tentation du protectionnisme et ne pas chercher à exporter la crise chez les autres, mais, au contraire, soutenir le commerce et aider les plus pauvres à passer à travers la crise, c’est le mot d’ordre que sont donnés les grands de ce monde, appuyés en cela à l’unisson par les dirigeants des grandes organisations internationales, l’OMC en tête. Discours politique de circonstance certes, mais qui résiste mal aux faits et nous fait oublier que le commerce, comme la finance, n’obéit qu’à une seule loi, le profit. De leur côté, si les économistes insistent pour dire que le protectionnisme est aussi contre-productif que néfaste, on ne les entend guère, par contre, quand il est question de commercialisme. Et pour cause ! Le discours tourne depuis trois décennies autour d’une formule magique, l’intégration compétitive dans l’économie mondiale. La compétitivité n’est seulement devenue qu’une dangereuse obsession, comme s’en inquiétait déjà Paul R. Krugman dans les années 1990 ; elle a surtout peu à voir avec l’image du « doux commerce » chère à Montesquieu. C’est sur ces deux facettes du débat que je me propose de revenir dans cette note. Je reviendrai dans un premier temps sur le discours « officiel » et sur les arguments qui lui sont sous-jacents, puis dans un deuxième temps sur le ton pondéré que les économistes cherchent à maintenir dans un débat qui ne porte déjà plus sur le protectionnisme, mais sur le commercialisme. Je conclurai sur cette idée

    Le libre-échange et les accords de commerce dans la politique commerciale des États-Unis

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    Les États-Unis n’ont pas attendu les réformes toujours repoussées du système commercial multilatéral pour tenter, par d’autres voies, de remédier à ses lacunes et faire avancer leur agenda commercial, leur vision de l’ordre international et leurs intérêts géostratégiques. Ils ont multiplié les initiatives commerciales depuis deux décennies et se sont de plus en plus profondément engagés dans une voie parallèle, celle du bilatéralisme. L’article, dans un premier temps, retrace et propose une interprétation de ces évolutions, en retenant trois variables : les intérêts commerciaux, les intérêts géostratégiques et les valeurs. Il montre, dans un deuxième temps, comment, en privilégiant les alliances commerciales et la mise en concurrence des accords commerciaux, d’une part, et en utilisant les accords commerciaux à des fins diplomatiques et géostratégiques, d’autre part, l’administration Bush a fait prendre un tour nouveau à la politique commerciale américaine.Introduction; 1. Le libre-échange comme doctrine et instrument de puissance; 2. Libre-échange et multilatéralisme: les deux faces d'une même pièce; 3. Bilatéralisme et régionalisme; 4. La stratégie des alliances et le combat pour la liberté; Conclusion

    Les États-Unis en quête d’une nouvelle stratégie commerciale pour l’Asie

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    Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont toujours tiré les ficelles des alliances en Asie. Ils y ont également joué un rôle de premier plan au niveau économique et largement contribué à bien des « miracles économiques », ne serait-ce qu’en ouvrant leurs marchés, en apportant capitaux et technologie ou en modernisant les institutions. Leur présence a néanmoins toujours été ambiguë et les relations n’ont jamais été aussi profondes qu’avec l’Europe, voire avec l’Amérique latine. L’Asie fait partie de leur dispositif de sécurité et leurs entreprises y ont développé des partenariats d’affaires comme partout ailleurs sur la planète, mais les relations ont toujours été bilatérales, hiérarchiques et organisées en étoile (hub-and-spokes). D’abord pour contenir la menace communiste, mais aussi pour contrôler les ambitions économiques de leurs alliés. Tous les pays n’ont pas eu les mêmes égards que le Japon, la Corée du Sud ou Taiwan, mais, en contrepartie de leur parapluie de sécurité, ils leur ont apporté leur vision de la paix, de la démocratie et de l’économie de marché. Un certain équilibre a néanmoins fini par s’établir et, pendant longtemps, chacun s’en est trouvé satisfait de cette Pax americana qui a apporté une certaine sécurité, circonscrit les zones de conflit et permis à plusieurs pays de trouver les voies de la prospérité malgré les nombreuses entorses à la démocratie et à la liberté des marchés.Introduction; 1. Le nouveau régionalisme, l'APEC et la ZLÉAP; 2. La Chine: une puissance responsable; Conclusion

    La politique commerciale américaine, ou le libre-échange à la carte

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    Introduction; 1. Le nouveau protectionnisme; 2. La Trade Promotion Autority; 3. Quatre leçons à tirer

    L'Organisation mondiale du commerce et le programme de Doha pour le développement. Le multilatéralisme en mal de renouvellement

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    This article develops a systemic international political economy analysis of the staling of the Doha Development Agenda. Starting by refuting the number thesis as the core determinant of the World Trade Organization dysfunctions, the article puts forward the proposition of an institution-system mismatch. The gap between the institution - WTO regime - and the international trading system unfolds in two directions: with the constitutive elements of multilateral trade system governance (the regime nature, the negotiating mode operatoire, the power equilibrium), the paper puts forward the existing gap between the negotiating agenda and the main international trade relations issues. The paper refutes the thesis of the number as the predominant explanation for the stalemate in negotiations. It identifies three failings in the multilateral trade regulation: the difficulties to develop a satisfactory doctrine linking globalization and development, de dilemma of markets contestability and rule making and the conflict of power between the historical capitalisms and the emerging capitalisms.Cette contribution développe une analyse d’économie politique internationale systémique de l’enlisement de l’agenda de Doha pour le développement. Cette analyse a pour point de départ la réfutation de la thèse du nombre comme principal déterminant des difficultés rencontrées par l’Organisation mondiale du commerce. Elle fait la proposition d’une dissonance entre l’institution – le régime OMC – et le système commercial international qu’elle régule. Cette dissonance apparaît à deux niveaux : la substance du régime de l’OMC et l’équilibre des puissances. Nous mettons en évidence trois enjeux systémiques constitutifs de l’enlisement : l’impossibilité de lier globalisation et développement, les difficultés fonctionnelles et substantives du régime OMC, et l’absence de consensus entre capitalismes historiques et capitalismes émergents

    Les États-Unis et le régionalisme économique dans les Amériques

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    Le projet dans lequel sont actuellement engagés les 34 chefs d'État et de gouvernement « démocratiquement « élus » » des Amériques est un projet à la fois audacieux et ambitieux puisqu'il s'agit ni plus ni moins que défaire du continent un seul et unique marché, un marché dont il reviendra aux différents acteurs impliqués de définir le cadre normatif d'ici 2005. Cet article entend explorer le contexte dans lequel émerge ce projet, ainsi que les raisons qui poussent les États-Unis à en être le vecteur principal. En ce qui a trait au contexte, les auteurs entendent souligner le fait qu'en ces lendemains de guerre froide marqués par la globalisation des marchés, le projet participe d'un double mouvement : celui de renforcer la sécurité économique des pays qui y participent au sein de l'économie mondiale, d'une part; celui de mettre en place un modèle d'intégration qui, à la différence des modèles d'après-guerre, doit obéir à une logique compétitive, d'autre part. Partant de ces considérations, les auteurs entendent souligner tout autant les dimensions géostratégiques du projet que ses dimensions normatives, ce qui les conduit à considérer non seulement les raisons économiques et politiques qui ont pu pousser les différents pays du continent à s'associer à ce projet, mais également l'intérêt majeur que peuvent porter les firmes transnationales à l'implantation dans les Amériques d'un cadre réglementaire qui leur assure une plus grande marge de manoeuvre sur le plan décisionnel.The overall project of hemispheric integration in which the 34 "democratically elected" heads of State and Government are involved is both audacious and ambitious, since it involves the setting up of a single free trade area by the year 2005. This article proposes to analyse the context in which the FTAA project has emerged and the reasons behind this initiative both from the us perspective, as well as from that of the other partners. As far as context is concerned, the authors give full credence to the idea that, in a Post-Cold war order, economic and political security take precedence over military security. And, as far as reasons are concerned, they point to geostrategic as well as to normative factors in order to explain that the resort to free trade ism is the present instance. The new integrative model in the Americas should respond to the exigencies of a competitive order in which transnational corporations occupy a central position on the one hand, and in which they vie for the implementation of a new and extended transnational or transborder production regime on the other
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