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    La ferme à enclos quadrangulaire du Bois des Olivettes à Roncourt (Moselle) : une catégorie d’établissement romain largement diffusée dans la vallée mosellane

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    International audienceA better understanding of the Roman countryside has led us to distance ourselves from the homogeneous vision of a rural world exclusively occupied by a regular scattering of villae. Numerous works have demonstrated that the phenomenon is much more complex and this research attests to a great variability in the patterns of land use with terroirs that seem to be conducive to the emergence of small peasant communities, while others see the development of large villae in response to environmental contingencies or specific requirements. Alongside the villa model, the literature points to farmhouses, which possess small land bases, generally less than two hectares, and a rather modest level of refinement and comfort. These small settlements, whether or not they were located within the sphere of influence of a large estate, are now better known, but no review has yet been devoted to them. Recent research, has led to an increasing number of discoveries during archaeological excavations and surveys. This work also suggests the existence of several different forms for these constructions, including a particular category of often bipartite farmstead, with quadrangular enclosures. The exhaustive presentation of the Roncourt farm in this article, which, by virtue of its excellent preservation constitutes an enlightening example, and aims to demonstrate the spread and standardisation of this type of farm in certain territories of north-eastern Gaul, in particular in the middle valley of the Moselle.Une meilleure connaissance des campagnes romaines conduit aujourd’hui à prendre de la distance par rapport à la vision peu nuancée d’un monde rural exclusivement investi par un semis régulier de villae. Nombre de travaux démontrent que le phénomène est beaucoup plus complexe et témoignent d’une grande variété dans les modèles d’occupation du sol, avec des terroirs qui. semblent propices à l’émergence de petites agglomérations paysannes, tandis que, dans d’autres, on perçoit le développement des villae de grande taille, en réponse à des contingences du milieu ou des exigences spécifiques. En association à la villa, la bibliographie signale des fermes, qui ont pour caractéristiques de posséder une assiette surfacique plus réduite, inférieure à 2,50 ha, et un niveau de raffinement et de confort plutôt modeste. Ces petits établissements, qu’ils soient ou non situés dans la sphère d’influence d’une grande villa, sont à présent mieux connus, mais aucune synthèse ne leur est à ce jour consacrée. Les recherches récentes, qui multiplient les découvertes à l’occasion de fouilles et de prospections, suggèrent l’existence de plusieurs formes différentes, dont une catégorie particulière de fermes souvent bipartites, à enclos quadrangulaire. À partir de la présentation détaillée du cas de la ferme de Roncourt, qui, par sa très bonne conservation constitue un exemple éclairant, cet article a pour ambition de montrer la diffusion et la standardisation de ce type de ferme dans certains secteurs du nord-est de la Gaule, en particulier dans la moyenne vallée de la Moselle

    Cartographie du phosphore dans des bâtiments allongés du Néolithique dans le Nord de la France, en Belgique et au Luxembourg

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    Ziel dieser Arbeit ist ein besseres Verständnis der Funktionszuweisung der neolithischen Langbauten mittels Verteilungskarten des Phosphors und deren Evolution. Ein besonderer Akzent liegt auf den jüngeren Studien mehrerer endneolithischer Häuser. Die Karten wurden mithilfe von systematischen Phosphortests und einigen gezielteren Gesamt-Phosphatanalysen erstellt. Im Bereich der Funktionszuweisung und der Organisation der Gebäude zeichnen sich bereits einige Tendenzen ab, selbst wenn nicht alle Studien dieser Gebäude abgeschlossen sind. Die ersten Ergebnisse lassen grundlegende Aspekte der Methodologie und Taphonomie erkennen und ermöglichen es die zukünftigen Studien in den betroffenen Regionen zu orientieren.The goal of this paper is a better understanding of the use of neolithic longhouses by phosphorus cartographies, as well as the evolution of this use. A special accent is put on most recent results that include a number of Late Neolithic houses. The cartographies have been based on systematic phosphorus tests and some more focalized analyses of total phosphate. Certain tendencies are appearing in terms of house organisation and use, even if all the studies and analyses are not yet finalized. Some fundamental aspects of methodology and taphonomy are also the result of these first attempts and permit to orient future studies in the concerned regions.L’objectif de ce travail est la meilleure compréhension de l’affectation des bâtiments allongés du Néolithique par le biais de cartographies du phosphore et de leur évolution. Un accent particulier est mis sur les dernières études récentes qui comprennent plusieurs maisons du Néolithique final. Les cartographies ont été menées à l’aide de tests de phosphore systématiques et de quelques analyses de phosphate total plus ciblées. Certaines tendances se dessinent en matière d’affectation et d’organisation des bâtiments, même si les études de ces bâtiments ne sont pas toutes achevées. Des aspects fondamentaux de méthodologie et de taphonomie ressortent de ces premiers résultats et permettent d’orienter les études futures dans les régions concernées.Fechner Kai, De Lil Agnès, Clavel Viviane, Hus Jozef, Teheux Eric, Broes Frédéric, Dugois Fred, Elleboode Emmanuelle, Fournand Sandrine, Gaillard Denis, Heller Frédéric, Julien Maël, Leroy-Langelin Emmanuelle, Lorin Yann, Marchal Jean-Philippe, Naton Henri-Georges, Poirier Christian, Praud Ivan, Slachmuylder Jean-Louis. Cartographie du phosphore dans des bâtiments allongés du Néolithique dans le Nord de la France, en Belgique et au Luxembourg. In: Revue archéologique de Picardie. Numéro spécial 28, 2011. pp. 275-298
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