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    Le système national de recherche agricole du Cameroun : analyse et propositions de stratégie pour le long terme

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    Cette étude sur les possibilités d'amélioration à long terme du système national de recherche agricole (SNRA) du Cameroun a été réalisée avec la participation de plus de 80 "leaders" nationaux de la recherche, de l'enseignement supérieur et du développement agricole. Elle s'appuie sur une brève analyse du SNRA dominé par l'Institut de la recherche agronomique, l'Institut de recherches zootechniques et vétérinaires et la Faculté d'agronomie de Dschang, qui regroupent près de 95% des ressources humaines et financières totales. Les 370 scientifiques et ingénieurs concernés représentent un potentiel de 332 années-recherche (AR) assez bien réparti dans les grandes régions du pays, mais largement démotivé et sous-utilisé pour des raisons multiples : personnel d'appui absentéiste (rémunéré avec de grands retards), infrastructures trop lourdes, crédits de fonctionnement et d'équipement nationaux et étrangers considérablement réduits depuis 1988, etc. Ces faiblesses se traduisent par un ralentissement très sensible des activités de recherche (au mieux 80 à 90 AR réelles, dont 40 étrangères) et par une forte détérioration des relations avec le développement. Cette situation, largement liée à la grave crise économique que connaît le pays depuis dix ans, a justifié la préparation de deux propositions de plan national à long terme de recherche agricole caractérisées par trois points : premièrement, la modestie relative de leurs ressources : les 200 et 240 AR retenues, dotées de moyens convenables de travail, impliqueraient à l'horizon 2005/2010 le maintien des dépenses totales annuelles actuelles et équivaudraient respectivement à 0,4 et 0,5% du produit intérieur brut agricole ; deuxièmement, des recherches plus équilibrées par grandes zones agro-écologiques, par productions et par thèmes et disciplines scientifiques ; troisièmement, le renforcement des relations avec le développement, qui devrait résulter de la constitution dans chacune des cinq grandes zones agro-écologiques d'un centre de recherche polyvalent doté, notamment, d'une équipe pluridisciplinaire sur les systèmes de production servant d'interface privilégié entre les équipes de recherche spécialisées et les organismes publics et privés de développement de la zone

    Les systèmes nationaux de recherche agronomique dans les pays de l'Afrique occidentale et centrale

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    National audienceCette étude, réalisée à partir d'une large prospection bibliographique complétée par le recueil direct d'informations, met en évidence les caractéristiques majeures des systèmes nationaux de recherche agronomique (SNRA) des 24 pays concernés en 1989/91 : structures peu fragmentées au Sahel et souvent très fragmentées ailleurs ; potentiels humains nationaux fortement développés (85% des 4300 années-recherche totales, près de 30% de docteurs et de 45% de maîtres ès-sciences parmi les scientifiques nationaux), mais largement sous-utilisés, particulièrement dans l'enseignement agricole et dans les pays anglophones ; dépenses nationales de recherche modestes (dépenses nationales/produit intérieur brut agricole variant de 0,33 à 0,42%) compensées par des apports étrangers très importants dans les pays sahéliens et l'ensemble des pays francophones, mais modestes dans les autres pays ; relations peu satisfaisantes entre les institutions scientifiques agronomiques et le développement en raison, notamment dans les pays francophones, de la forte concentration des scientifiques dans et autour des capitales. La faible efficacité des SNRA est le plus souvent moins limitée par leurs ressources humaines et financières que par leurs déficiences d'ordre qualitatif (structures, statuts des chercheurs, répartition des ressources, relations avec le développement, etc.) ; toutefois, dans ce dernier domaine et dans de nombreux SNRA, des améliorations sensibles ont été apportées récemment, en particulier sous l'impulsion de la Banque mondiale devenue depuis peu le principal partenaire extérieur des SNRA
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