Les systèmes nationaux de recherche agronomique dans les pays de l'Afrique occidentale et centrale

Abstract

National audienceCette étude, réalisée à partir d'une large prospection bibliographique complétée par le recueil direct d'informations, met en évidence les caractéristiques majeures des systèmes nationaux de recherche agronomique (SNRA) des 24 pays concernés en 1989/91 : structures peu fragmentées au Sahel et souvent très fragmentées ailleurs ; potentiels humains nationaux fortement développés (85% des 4300 années-recherche totales, près de 30% de docteurs et de 45% de maîtres ès-sciences parmi les scientifiques nationaux), mais largement sous-utilisés, particulièrement dans l'enseignement agricole et dans les pays anglophones ; dépenses nationales de recherche modestes (dépenses nationales/produit intérieur brut agricole variant de 0,33 à 0,42%) compensées par des apports étrangers très importants dans les pays sahéliens et l'ensemble des pays francophones, mais modestes dans les autres pays ; relations peu satisfaisantes entre les institutions scientifiques agronomiques et le développement en raison, notamment dans les pays francophones, de la forte concentration des scientifiques dans et autour des capitales. La faible efficacité des SNRA est le plus souvent moins limitée par leurs ressources humaines et financières que par leurs déficiences d'ordre qualitatif (structures, statuts des chercheurs, répartition des ressources, relations avec le développement, etc.) ; toutefois, dans ce dernier domaine et dans de nombreux SNRA, des améliorations sensibles ont été apportées récemment, en particulier sous l'impulsion de la Banque mondiale devenue depuis peu le principal partenaire extérieur des SNRA

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