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    Industrial Democracy: A Liberal Law of Labour Relations

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    Pros and Cons

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    L'auteur ne croit pas que la négociation collective en soi puisse être une question capable d'entraîner des changements fondamentaux dans la vie universitaire, parce qu'il ne la considère pas comme une force radicale susceptible de modifier les principes traditionnels de la communauté universitaire. Au contraire, il faut tout simplement y voir un régime qui pourra transformer les processus décisionnels sans beaucoup exercer d'influence sur les objectifs que ces institutions poursuivent. On ne saurait non plus ignorer que, en Amérique du Nord, la négociation collective est essentiellement une force conservatrice en lutte contre les institutions en place beaucoup plus qu'une activité visant à les renverser. Ses objectifs sont d'assurer la sécurité économique et financière bien plus que de prôner des idéologies. Aussi, au niveau des professeurs d'université, elle affectera surtout les méthodes et non les fins.Au fond, il existe toujours des forces extérieures qui ont eu et continueront dans l'avenir à avoir plus d'impact sur l'orientation des universités que la négociation collective et il faut considérer le recours à ce moyen principalement en tant que réaction contre le poids des forces extérieures qui se manifestent par la réduction brusque des subsides des gouvernements, l'accroissement concomitant du contrôle de l'État et de sa participation à la vie universitaire, par le jeu des forces d'égalitarisme qui se développent au sein de la société et par les pressions d'autres groupes comme les étudiants et le personnel de soutien qui veulent se mêler de l'administration des affaires universitaires. Plus l'action conjointe de ces quatre facteurs sera marquée, plus les professeurs seront enclins à s'engager dans la négociation collective. C'est dans une telle perspective qu'il faut voir ce phénomène nouveau.D'autre part, selon l'auteur, il est difficile d'y aller de prédiction concernant l'influence de la négociation collective sur les traitements, la sécurité d'emploi et les conditions de travail des professeurs, parce que ceux-ci dépendront toujours, en dernier ressort, de la situation des marchés de l'emploi, de la puissance de marchandage des universités et des associations de professeurs. En soi, la négociation collective n'offre pas de solutions toutes faites aux mises à pied, au non-renouvellement des contrats d'emploi et aux questions touchant la recherche et les responsabilités des professeurs. La façon dont seront abordés ces sujets variera sans doute d'une institution à l'autre et selon les desiderata des professeurs de chaque faculté. Tenter de procéder à une analyse des forces et des faiblesses de la négociation collective comme modèle décisionnel approprié pour les universités ne serait que spéculation et hypothèse, et ceci ne servirait qu'à embrouiller les caractéristiques même de la négociation collective en tant que processus de décision.L'auteur passe ensuite à l'examen des changements institutionnels qu'entraînera l'action collective des professeurs et il estime que, tout comme les choses se sont passées dans le secteur privé, il s'ensuivra une certaine amélioration des traitements et de la sécurité d'emploi des professeurs. Par ailleurs, il faut rejeter l'idée que la négociation collective chez les professeurs d'université conduira nécessairement à la médiocrité et qu'elle aura une espèce d'effet grégaire sur leur comportement de telle manière que la compétence sera ramenée au plus bas dénominateur commun.Il existe en effet plusieurs modèles de conventions collectives pouvant s'adapter à des situations différentes selon les modalités des différents secteurs de l'activité économique. On peut en citer plusieurs exemples : artistes, athlètes, journalistes. Les différences de traitements et de conditions de travail entre un Marlon Brando, un Joe Namath et un Pierre Burton ne peuvent-elles pas s'appliquer à un Claude Bissel, un Buzz Woods ou à un Fred Carrothers au niveau universitaire ? Bref, il est inexact de soutenir que la négociation collective est incompatible avec l'établissement de traitements, de conditions de travail et d'une sécurité d'emploi fondés sur la compétence et les qualifications. Elle ne tend pas naturellement vers de pareilles formes d'égalitarisme, même s'il faut admettre qu'on trouve dans la société des courants en ce sens qui se manifestent aussi dans les universités. Il appartient aux professeurs eux-mêmes d'y voir de manière à leur faire obstacle.Toutefois, ce qui précède ne signifie pas que la négociation collective n'aura pas de conséquences sur la vie universitaire. On peut les grouper sous trois chefs principaux.D'abord les relations entre le corps professoral et l'administration. Il sera inévitable que si la négociation collective s'implante parmi les professeurs d'université, elle accélérera l'érosion du système collégial d'autogouvernement des universités.Une fois engagés dans un régime de négociation collective, les corps professoraux devront se départir des responsabilités administratives au niveau des facultés et il est certain que leur influence diminuera comme conséquence de l'intrusion des gouvernements dans les affaires universitaires.En second lieu, étant donné que, par suite de la négociation collective, les professeurs scruteront de plus près les actes de l'administration, celle-ci agira de façon à accroître la qualité de son bureau de direction du personnel. On peut croire qu'ainsi disparaîtront peu à peu certains dédoublements de personnalité. Le rôle et le pouvoir des professeurs se trouveront bien délimités, plus tranchés.Il ne faudrait pas penser non plus que des sujets tels que l'engagement, les promotions, les méthodes d'enseignement, les responsabilités en matière de recherche et, en général, tout ce qui relève de la pédagogie, va nécessairement échapper aux professeurs, parce que, dans nombre de négociations collectives déjà, chez les musiciens et chez les journalistes, par exemple, des questions de cet ordre restent en dernier ressort la responsabilité du syndicat et de ses membres. L'intervention des gouvernements et des administrateurs agissant comme leurs mandataires dans ces domaines dépend généralement de considérations politiques et économiques qui n'ont rien à voir avec la négociation collective. Ainsi, le fait que le gouvernement s'en soit historiquement remis aux professeurs pour ces questions académiques a implicitement été payé par eux sous forme de mauvaises conditions de travail et de masse salariale inférieure.Enfin, il faut aussi souligner que le pouvoir de marchandage est possiblement un puissant moyen de résistance à l'intrusion des gouvernements dans la vie universitaire.Si l'on considère la négociation collective sous l'aspect des rapports du corps professoral avec les autres groupes de la communauté universitaire, surtout dansla mesure où les subventions gouvernementales se raréfient, on peut s'attendre à ce qu'il s'élève des conflits d'intérêts entre, d'une part, le collège des professeurs et, d'autre part, les étudiants, le personnel de soutien, voire le service de la construction et du développement. À l'université, les étudiants recherchent le passeport de leur carrière, le personnel de soutien, leur bien-être et celui de leur famille, ce qui n'est pas conforme aux objectifs vers lesquels tend le corps professoral. C'est pourquoi il est normal de s'attendre à des tensions internes, à moins que l'on ne réussisse à obtenir de plus grandes ressources de la part de l'État.Un dernier angle, enfin, sous lequel il faut considérer la négociation collective, c'est celui des rapports des professeurs entre eux, en particulier entre les facultés universitaires proprement dites et les écoles professionnelles : droit, médecine, génie, etc. . .. Les administrateurs devront tenir compte de ce facteur qui peut être de nature à mettre sérieusement en péril le prestige et la réputation de leur université. Il s'agira pour eux d'éviter toute attitude qui pourrait entraîner des scissions désastreuses.Comme conclusion de son travail, l'auteur estime que la négociation collective peut s'adapter au milieu universitaire et résulter en un examen sérieux et approfondi du rôle de chacun des groupes qui constituent la communauté pour peu que l'on comprenne que la négociation collective est fondée sur des compromis raisonnes et sur la volonté de tous les participants de vouloir maintenir le dynamisme de l'institution dont ils font partie en évitant l'acrimonie et les situations conflictuelles. Au contraire, la négociation collective, si elle rend la collectivité universitaire plus apte à résister aux forces sociales et politiques qui s'opposent actuellement à elle, contribuera à lui assurer plus de succès et de prestige.In this paper, the author concludes that the collective bargaining model will be able to preserve the most vital features of the intellectual community

    Immunity in kwashiorkor

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    The adverse effects of malnutrition on the child are diverse and complex. This thesis describes an examination of the effects of severe malnutrition on immune defence mechanisms and in particular on cellular immune function in vitro

    Shop Talk: Conversations about the Constitutionality of Our Labor Law

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    In this essay Professor Beatty joins the debate as to how, if at all, the Charter of Rights and Freedoms and the process of judicial review can be integrated with our tradition of democratic rule and the sovereignty of the popular will. Rather than deal directly with the arguments of those who are critical of the entrenchment of a written bill of rights, Professor Beatty endeavors to cast the Charter and the new role of the judges in the best possible light. Analogizing the process of constitutional review to conversations of justification (using examples drawn from the labour law field), Professor Beatty describes how the Charter offers those who are generally financially weak, numerically small and otherwise politically disadvantaged an opportunity to participate in the formulation of social policies which profoundly affect their lives in a way majoritarian politics have never allowed

    Mann v. the Queen, (1966) S.C.R. 238

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    Industrial Democracy: A Liberal Law of Labour Relations

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    Mann v. the Queen, (1966) S.C.R. 238

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    Labouring Outside the Charter

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    In this essay, Professor Beatty reviews the leading Charter cases decided by the Supreme Court of Canada which consider the constitutionality of a variety of different labour laws. In reasoning and result, he finds that by and large these cases provide strong support for those legal scholars who are generally sceptical of the law and critical of the courts and who predicted that, even with the Charter, it was unlikely the Court would change the antipathy judges have historically displayed to the interests of workers and their associations. However, while these legal theorists may draw some comfort from these decisions in confirming their powers of prognostication, Professor Beatty concludes that the workers who were adversely affected by them can take little solace in being left out in the cold

    Shop Talk: Conversations about the Constitutionality of Our Labor Law

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    In this essay Professor Beatty joins the debate as to how, if at all, the Charter of Rights and Freedoms and the process of judicial review can be integrated with our tradition of democratic rule and the sovereignty of the popular will. Rather than deal directly with the arguments of those who are critical of the entrenchment of a written bill of rights, Professor Beatty endeavors to cast the Charter and the new role of the judges in the best possible light. Analogizing the process of constitutional review to conversations of justification (using examples drawn from the labour law field), Professor Beatty describes how the Charter offers those who are generally financially weak, numerically small and otherwise politically disadvantaged an opportunity to participate in the formulation of social policies which profoundly affect their lives in a way majoritarian politics have never allowed

    Two-color labeling of temporally defined protein populations in mammalian cells

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    The proteome undergoes complex changes in response to disease, drug treatment, and normal cellular signaling processes. Characterization of such changes requires methods for time-resolved protein identification and imaging. Here, we describe the application of two reactive methionine (Met) analogues, azidohomoalanine (Aha) and homopropargylglycine (Hpg), to label two protein populations in fixed cells. Reactive lissamine rhodamine (LR), 7-dimethylaminocoumarin (DMAC), and bodipy-630 (BDPY) dyes were prepared and examined for use in selective dye-labeling of newly synthesized proteins in Rat-1 fibroblasts. The LR and DMAC, but not BDPY, fluorophores were found to enable selective, efficient labeling of subsets of the proteome; cells labeled with Aha and Hpg exhibited fluorescence emission three- to sevenfold more intense than that of control cells treated with Met. We also examined simultaneous and sequential pulse-labeling of cells with Aha and Hpg. After pulse-labeling, cells were treated with reactive LR and DMAC dyes, and labeled cells were imaged by fluorescence microscopy and analyzed by flow cytometry. The results of these studies demonstrate that amino acid labeling can be used to achieve selective two-color imaging of temporally defined protein populations in mammalian cells
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