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    Rapport de mission d'appui : mission n°2. Production et commercialisation des produits de rente aux Comores via la structuration des producteurs en société de coopératives

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    Le projet "Amélioration de la Compétitivité des Exportations des Filières vanille, ylang-ylang et girofle aux Comores", porté par le CCI (Centre du Commerce International) a interpellé le CIRAD pour mettre en oeuvre une consultance ayant pour objet d'évaluer et de faire des propositions afin d'améliorer le fonctionnement et la compétitivité de la filière girofle aux Comores. Les interventions du Cirad sont cadrées par le plan d'action consolidé élaboré par les acteurs et les bénéficiaires du projet en juin 2016.Cette seconde mission des experts du CIRAD a pour objet principal de répondre au point 18 de ce plan d'action: "Réaliser une étude fine de la filière girofle: typologie des producteurs et autres acteurs de la filière; étude de la chaine de valeur; place du girofle dans l'économie des ménages" Cette thématique est justifiée par le fait que l'une des principales innovations du projet consiste à organiser les filières en promouvant et mettant en place des coopératives de producteur (appelées "sociétés de coopérative", "SC").Les 18 premières SC ont été créées très récemment. Cependant les experts ont constaté que: (i) aucune n'est encore fonctionnelle; (ii) la grande majorité des producteurs sont encore aujourd'hui indépendants; (iii) l'adhésion à une SC implique une bonne prise en compte du rapport avantage/inconvénient; (iv) ce rapport dépend très largement du mode de production, de la stratégie d'exploitation, de la structuration des revenus de chaque producteur, de la place du girofle par rapport à leurs production de rente ou vivrière. Or constat est fait de l'absence d'identification fine des acteurs d'amont de la filière. Ce déficit de connaissance de la typologie des bénéficiaires/clients des SC apparait comme une limite forte à la promotion de la filière girofle et certainement aussi à la constitution et au fonctionnement durable des coopératives de producteurs. Sachant que la fin du projet est programmée pour 2017, cette limite doit être levée rapidement. Aussi les experts proposent-ils une stratégie permettant l'accès à cette information dans un délai de 12 mois. Celle-ci consiste à développer un programme d'enquêtes socio-économique auprès des producteurs, en tenant compte des diversités de situation intra et inter-îles et à confier ces enquêtes à des binômes franco-comoriens co-encadrés par les chercheurs du CIRAD et des universitaires comoriens. Les experts estiment par ailleurs que :-la diversification des exploitations entre les différentes cultures industrielles (girofle, ylang-ylang, vanille, commerciales (banane, taro, manioc...) et vivrières doit être encouragée pour assurer la durabilité des exploitations, aussi les SC devraient ne pas être structurées exclusivement autour d'une filière, d'un produit, mais avoir une approche plus "multi-filière" -Les SC auront un effet positif sur la qualité des produits et leur traçabilité, en permettant aux exportateurs de traiter directement avec les SC, shuntant ainsi le niveau "collecteur" accusé d'être le maillon faible de la filière (celui, en particulier responsable de l'adultération frauduleuse des produits) -le fonctionnement financier des SC doit être précisé (quelles ressources autres que la marge actuelle des collecteurs et une éventuelle "prime à la qualité?, risque de réduire le prix d'achat aux coopérateurs?)-les SC pourraient avoir un rôle de conseil (palliant l'absence de système d'appui à l'agriculture), de facilitation d'accès au crédit (mais y a-t'il une réelle demande des coopérateurs?) -un essai de valorisation des déchets ou écarts de triage du girofle par distillation d'huile essentielle pourrait être tenté afin offrir une piste supplémentaire de diversification. (Résumé d'auteur

    Entre "ignorance politique", ingérence et contrôle de l'Etat : quelles politiques publiques pour la filière girofle à Madagascar, aux Comores et à Zanzibar

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    Le girofle est à l'origine de deux produits commerciaux : le clou et l'huile essentielle. A Madagascar, il dispute à la vanille la place de premier ou de second produit agricole d'exportation. Il en est de même aux Comores où clou de girofle et huile essentielle d'ylang-ylang occupent les premières places dans les exportations du pays. La Tanzanie est dans le top 3 des exportateurs mondiaux de girofle. Les revenus issus du girofle contribuent très significativement à la sécurité alimentaire dans les zones de production des trois pays: sur la côte Nord-Est de Madagascar (clou et huile essentielle), dans les iles d'Anjouan et de Mohéli aux Comores (clous seulement) et dans les iles de Pemba et de Zanzibar en Tanzanie qui produisent principalement du clou et un peu d'huile essentielle. L'objectif de cette communication est d'analyser la structure et le fonctionnement de la filière girofle dans des contextes de politiques publiques très différenciés selon les trois pays à la fois voisins, concurrents et complémentaires puisqu'ils alimentent la demande mondiale qui passe principalement par le marché asiatique contrôlé par l'Indonésie qui absorbe la majeure partie des exportations malgaches et comoriennes

    Entre "ignorance politique" et ingérence : quelles politiques publiques pour la filière girofle à Madagascar et aux Comores

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    Le girofle est à l'origine de deux produits commerciaux : le clou et l'huile essentielle. Il dispute à la vanille la place de premier ou de second produit agricole d'exportation de Madagascar en valeur (Danthu et al, 2014). Il en est de même aux Comores où clou de girofle et huile essentielle d'ylang - ylang se dispute la première place dans les exportations (Penot & Danthu, 2017). Les revenus issus du girofle contribuent très significativement à la sécurité alimentaire dans les zones de production des deux pays : sur la côte Nord-Est de Madagascar (clou et huile essentielle) (Andrianirina et al, 2010 et Penot et al, 2017) et dans les iles d'Anjouan et de Mohéli aux Comores (clous seulement). L'objectif de cette communication est d'analyser la structure et le fonctionnement de la filière girofle dans des contextes de politiques publiques très différenciés selon les deux pays voisins à la fois concurrents et complémentaires puisque les deux pays alimentent la demande d'un troisième pays, l'Indonésie qui absorbe la majeure partie des exportations malgaches et comoriennes

    Clove products sustain agroforestry, sustainable agriculture and farmers' incomes in Northeastern Madagascar

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    Clove began to be planted in Madagascar on the eastern coast since 1910 originally by French settlers, rapidly followed by local farmers, attracted by this culture as a valuable cash crop. The current plantations, entirely smallholding, date from 1920-1930 and 1950-1970 planting booms. Some local farmers do profit from the current remaining resource more on a logic of “extractivism” when other farmers have a real a logic of plantation and do replant in particular since 2010 with good prices of clove products (clove bud and oil). Typhoons, diseases and ageing lead to a decrease in clove plots tree planting density and a move to parks and complex agroforestry systems. Currently, clove contributes globally to 50 % of rice purchases to assure farmers' food security in Fénérive-Est area. Clove cropping patterns are diverse: i) residual monoculture, ii) clove parks with annual crops and grazing period) and iii) clove complex agroforestry systems with timber trees and fruit trees. The clove tree has two different products: clove buds (irregular inter-annual production) and essential oil (regular annual production) with different management leading to different farmers' strategies. Market prices or both clove and oil are very volatil leading to changes in local strategies. However, clove prices are very good since 2010 and sustain a real replanting in Analajirofo/Fénérive-Est area and a boom in Mananara but not in Sainte Marie, the cradle of clove in Madagascar, mainly for social reasons. Income analysis shows that most farmers cope with decreasing clove production trough system diversification and increase of oil production, clove products being the main component of indirect food security in the area

    Rapport de mission d'appui Mission n° 3 Caractérisation des producteurs de girofle d'Anjouan et compréhension de leurs stratégies et attentes vis-à-vis des sociétés de coopérative : Résultats d'une première enquête-producteur

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    Le projet " Amélioration de la Compétitivité des Exportations des Filières vanille, ylang-ylang et girofle aux Comores", porté par le CCI (Centre du Commerce International) a interpellé le CIRAD pour mettre en oeuvre une consultance ayant pour objet d'évaluer et de faire des propositions afin d'améliorer le fonctionnement et la compétitivité de la filière girofle aux Comores. Les interventions du Cirad sont cadrées par le plan d'action consolidé élaboré par les acteurs et les bénéficiaires du projet en juin 2016. Cette troisième mission des experts du CIRAD a pour objet principal de répondre au point 18 de ce plan d'action : " Réaliser une typologie des producteurs et mesurer la place du girofle dans l'économie des ménages " Les 18 premières SC ont été créées très récemment. L'adhésion durable à une SC implique une bonne prise en compte du rapport avantage/inconvénient, de la structuration des revenus de chaque producteur, de la place du girofle par rapport à leurs production de rente ou vivrière. Or constat a été fait lors de la mission précédente que ces informations n'étaient pas disponibles. La mission consiste à développer un programme d'enquêtes socio-économique auprès des producteurs (20 ont été enquêtés, compte tenu de la durée de la mission), en tenant compte des diversités de situations présentes à Anjouan. Les experts estiment que : -les agriculteurs anjouanais ont une réelle stratégie de diversification, associant des revenus agricoles et non agricoles (off-farm) -le girofle n'est pas toujours la première source de revenu ou même la plus importante et pourtant elle constitue une part importante (mais variable d'un agriculteur à un autre) des revenus -la diversification des exploitations entre les différentes cultures industrielles (girofle, ylang-ylang, vanille), commerciales (banane, taro, manioc…) et vivrières doit être encouragée pour assurer la durabilité des exploitations, aussi les SC devraient ne pas être structurées exclusivement autour d'une filière, d'un produit, mais avoir une approche plus " multi-filière " -Les SC auront un effet positif sur la qualité des produits et leur traçabilité, en permettant aux exportateurs de traiter directement avec les SC le fonctionnement financier des SC doit être précisé pour être en accord avec les attentes des producteurs et en fonction des stratégies très diverses identifiées. La connaissance des diverses sources de revenus et les stratégies de diversification enregistrées montrent qu'il est primordial pour la suite du projet de tenir compte de ces réalités paysannes. Ainsi il est apparu que la majorité des paysans enquêtés souhaite diversifier leurs activités et investir dans d'autres activités que l'agriculture : le girofle n'est pas pour eux un investissement prioritaire. Les attentes des producteurs sur les sociétés de coopératives sont multiples et pas toujours en rapport avec les attendus possibles des SC : il parait donc important de continuer la formation des coopérateurs. Concernant la campagne giroflière en cours, il apparait que la collecte des clous a commencé alors que aucune des SC n'a calculé son prix de revient ni sa marge, n'a défini de politique d'achat, ni passé de contrat avec les exportateurs ce qui fait que le financement de la compagne et le paiement aux producteurs n'est toujours pas résolu

    Caractérisation des producteurs de girofle d'Anjouan et compréhension de leurs stratégies et attentes vis-à-vis des sociétés de coopérative : Résultats d'une première enquête-producteur. Rapport de mission d'appui. Mission n° 3

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    Le projet " Amélioration de la Compétitivité des Exportations des Filières vanille, ylang-ylang et girofle aux Comores", porté par le CCI (Centre du Commerce International) a interpellé le CIRAD pour mettre en oeuvre une consultance ayant pour objet d'évaluer et de faire des propositions afin d'améliorer le fonctionnement et la compétitivité de la filière girofle aux Comores. Les interventions du Cirad sont cadrées par le plan d'action consolidé élaboré par les acteurs et les bénéficiaires du projet en juin 2016. Cette troisième mission des experts du CIRAD a pour objet principal de répondre au point 18 de ce plan d'action : " Réaliser une typologie des producteurs et mesurer la place du girofle dans l'économie des ménages " Les 18 premières SC ont été créées très récemment. L'adhésion durable à une SC implique une bonne prise en compte du rapport avantage/inconvénient, de la structuration des revenus de chaque producteur, de la place du girofle par rapport à leurs production de rente ou vivrière. Or constat a été fait lors de la mission précédente que ces informations n'étaient pas disponibles. La mission consiste à développer un programme d'enquêtes socio-économique auprès des producteurs (20 ont été enquêtés, compte tenu de la durée de la mission), en tenant compte des diversités de situations présentes à Anjouan. Les experts estiment que : - les agriculteurs anjouanais ont une réelle stratégie de diversification, associant des revenus agricoles et non agricoles (off-farm) - le girofle n'est pas toujours la première source de revenu ou même la plus importante et pourtant elle constitue une part importante (mais variable d'un agriculteur à un autre) des revenus - la diversification des exploitations entre les différentes cultures industrielles (girofle, ylang-ylang, vanille), commerciales (banane, taro, manioc…) et vivrières doit être encouragée pour assurer la durabilité des exploitations, aussi les SC devraient ne pas être structurées exclusivement autour d'une filière, d'un produit, mais avoir une approche plus " multi-filière " - Les SC auront un effet positif sur la qualité des produits et leur traçabilité, en permettant aux exportateurs de traiter directement avec les SC 3 - le fonctionnement financier des SC doit être précisé pour être en accord avec les attentes des producteurs et en fonction des stratégies très diverses identifiées. La connaissance des diverses sources de revenus et les stratégies de diversification enregistrées montrent qu'il est primordial pour la suite du projet de tenir compte de ces réalités paysannes. Ainsi il est apparu que la majorité des paysans enquêtés souhaite diversifier leurs activités et investir dans d'autres activités que l'agriculture : le girofle n'est pas pour eux un investissement prioritaire. Les attentes des producteurs sur les sociétés de coopératives sont multiples et pas toujours en rapport avec les attendus possibles des SC : il parait donc important de continuer la formation des coopérateurs. Concernant la campagne giroflière en cours, il apparait que la collecte des clous a commencé alors que aucune des SC n'a calculé son prix de revient ni sa marge, n'a défini de politique d'achat, ni passé de contrat avec les exportateurs ce qui fait que le financement de la compagne et le paiement aux producteurs n'est toujours pas résolu. (Résumé d'auteur

    Production et commercialisation des produits de rente aux Comores via la structuration des producteurs en société de coopératives. Rapport de mission n° 2

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    Le projet " Amélioration de la Compétitivité des Exportations des Filières vanille, ylang-ylang et girofle aux Comores", porté par le CCI (Centre du Commerce International) a interpellé le CIRAD pour mettre en oeuvre une consultance ayant pour objet d'évaluer et de faire des propositions afin d'améliorer le fonctionnement et la compétitivité de la filière girofle aux Comores. Les interventions du Cirad sont cadrées par le plan d'action consolidé élaboré par les acteurs et les bénéficiaires du projet en juin 2016. Cette seconde mission des experts du CIRAD a pour objet principal de répondre au point 18 de ce plan d'action : " Réaliser une étude fine de la filière girofle : typologie des producteurs et autres acteurs de la filière ; étude de la chaine de valeur ; place du girofle dans l'économie des ménages " Cette thématique est justifiée par le fait que l'une des principales innovations du projet consiste à organiser les filières en promouvant et mettant en place des coopératives de producteur (appelées " sociétés de coopérative ", " SC "). Les 18 premières SC ont été créées très récemment. Cependant les experts ont constaté que : (i) aucune n'est encore fonctionnelle ; (ii) la grande majorité des producteurs sont encore aujourd'hui indépendants ; (iii) l'adhésion à une SC implique une bonne prise en compte du rapport avantage/inconvénient ; (iv) ce rapport dépend très largement du mode de production, de la stratégie d'exploitation, de la structuration des revenus de chaque producteur, de la place du girofle par rapport à leurs production de rente ou vivrière. Or constat est fait de l'absence d'identification fine des acteurs d'amont de la filière. Ce déficit de connaissance de la typologie des bénéficiaires/clients des SC apparait comme une limite forte à la promotion de la filière girofle et certainement aussi à la constitution et au fonctionnement durable des coopératives de producteurs. Sachant que la fin du projet est programmée pour 2017, cette limite doit être levée rapidement. Aussi les experts proposent-ils une stratégie permettant l'accès à cette information dans un délai de 12 mois. Celle-ci consiste à développer un programme d'enquêtes socio-économique auprès des producteurs, en tenant compte des diversités de situation intra et inter-îles et à confier ces enquêtes à des binômes franco-comoriens co-encadrés par les chercheurs du CIRAD et des universitaires comoriens. Les experts estiment par ailleurs que : -la diversification des exploitations entre les différentes cultures industrielles (girofle, ylang-ylang, vanille, commerciales (banane, taro, manioc…) et vivrières doit être encouragée pour assurer la durabilité des exploitations, aussi les SC devraient ne pas être structurées exclusivement autour d'une filière, d'un produit, mais avoir une approche plus " multi-filière " -Les SC auront un effet positif sur la qualité des produits et leur traçabilité, en permettant aux exportateurs de traiter directement avec les SC, shuntant ainsi le niveau " collecteur " accusé d'être le maillon faible de la filière (celui, en particulier responsable de l'adultération frauduleuse des produits) -le fonctionnement financier des SC doit être précisé (quelles ressources autres que la marge actuelle des collecteurs et une éventuelle " prime à la qualité ?, risque de réduire le prix d'achat aux coopérateurs ?) -Les SC pourraient avoir un rôle de conseil (palliant l'absence de système d'appui à l'agriculture), de facilitation d'accès au crédit (mais y a-t'il une réelle demande des coopérateurs ?) -un essai de valorisation des déchets ou écarts de triage du girofle par distillation d'huile essentielle pourrait être tenté afin offrir une piste supplémentaire de diversification

    Analyse des systèmes de production à base de girofliers à l'île Sainte Marie, Madagascar

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    Sur l'île Sainte Marie, nous avons pu observer une typologie des systèmes de culture basée sur trois systèmes de culture de girofle distincts : i) Un système en plantation monospécifique, ii) un système agroforestier complexe, et iii) un système de parcs. Le système agroforestier est souvent retenu par les exploitations avec une combinaison de fruitiers aux cultures de girofle. Les autres productions, essentiellement manioc, patate douce, fruits et arbre à pain alimentent l'autoconsommation et la sécurité alimentaire des ménages. Notre étude porte sur la place du girofle dans les exploitations agricoles, son rôle dans la résilience globale de l'exploitation face aux aléas naturels et le rôle du girofle sur la sécurité alimentaire des ménages. Suite à une première étude de découverte du terrain en 2010, puis une étude de caractérisation des exploitations agricoles intégrant le girofle en 2011 dans 2 villages du nord et du centre, cette enquête, réalisée en 2012-2013, a complété les travaux de 2011 avec l'étude d'une troisième zone proche d'Ambodifotatra. Les deux premiers villages : au nord, Ambatoroa et au centre, Ambohitra sont représentatifs d'une situation où les exploitations familiales prédominent. La troisième zone comprend 3 anciennes plantations coloniales résiduelles, typique d'une situation d'exploitation résiduelle et de non replantation de la ressource giroflière. Nous avons pu constater que le girofle contribue significativement à la résilience des exploitations agricoles locales malgré certaines contraintes : l'irrégularité interannuelle de la production, la pression foncière due au partage des droits sur la production de girofle. Mais, le renouvellement de cette ressource est problématique et différencié selon les situations. Les autres ressources économiques sont le miel, la pêche et les activités hors agricoles (off-farm) : activités qui se développent au sein des exploitations de l'île. De façon globale, la sécurité alimentaire est assurée par les productions vivrières locales à savoir : le manioc, la patate douce et le fruit à pain et dans une moindre mesure, pour une part très limitées : le riz (pluvial et de bas-fond). Le girofle contribue de façon significative à la formation du revenu monétaire d'une exploitation familiale de Sainte Marie. (Résumé d'auteur
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