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    Diagnostic foliaire de la Canne à Sucre par SPIR – Prédiction de la teneur en Azote (N)

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    L'azote, élément limitant pour la croissance de la Canne à Sucre, nécessite d'être apporté en juste quantité, en début et au cours du cycle. Les besoins en fertilisant sont aujourd'hui, soit estimés sur la base d'une analyse de sol réalisée avant plantation, soit de manière empirique. Une mauvaise maitrise de la fertilisation peut avoir des couts économiques et environnementaux non désirés. Par exemple, une sur-fertilisation entraînera un surcoût pour les planteurs (main-d'oeuvre, achat de fertilisants) tout en favorisant des potentielles pollutions (volatilisation et lixiviation). A l'inverse, une sous-fertilisation entraînera une baisse des rendements impactant les résultats économiques de l'exploitation. Le diagnostic foliaire permet, par l'analyse de feuilles spécifiques (dans la partie sommitale), d'appréhender l'état nutritif de la plante et donc déterminer si une complémentation de fertilisant est nécessaire ou superflue. Réalisée de manière conventionnelle sur feuilles sèches, cette analyse nécessite de nombreuses étapes et trop de temps (jusqu'à 45 jours) pour permettre aux planteurs la réactivité nécessaire. L'étude porte sur la faisabilité de ce diagnostic par SPIR sur feuilles fraîches. La base de données représente 650 échantillons prélevés à différents stades de développement, provenant de 3 variétés issues de plusieurs essais répartis sur l'île de la réunion (pédoclimats différents). En faisant l'acquisition de spectres PIR de parties médianes de feuilles de canne à sucre, nous avons développé un modèle qui permet de prédire la teneur en azote avec une SEP de 0.92 g/kg de M.S (SELab= 0.37 g/kg de M.S) en 48h. On peut donc envisager de mettre en oeuvre cette méthode rapide, peu coûteuse au plus près de la parcelle pour piloter la fertilisation azotée avec réactivité. Ce travail a été lauréat du prix de l'innovation agricole en section " organisme de recherche " durant les rencontres " Agro fert'îles " 2017 organisées par l'Arméflhor (Association Réunionnaise pour la Modernisation de l'Economie Fruitière, Légumière et HORticole). (Résumé d'auteur

    Co-compostage de boues de laiterie et de fumier de bovins à l'Ile de la Réunion : hygiénisation, pertes de nutriments et homogénéité du compost produit

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    Description du sujet. Le bilan des nutriments, l'homogénéité des andains ainsi que l'hygiénisation, évaluée par la température, de composts obtenus lors du co-compostage de boues de laiterie et de fumier de bovins ont été étudiés à la demande de l'industrie laitière réunionnaise qui souhaite développer la valorisation agronomique des boues de laiterie en satisfaisant les contraintes règlementaires de l'Ile de la Réunion. Objectifs. Les objectifs de cette expérimentation étaient d'évaluer la faisabilité d'un co-compostage de fumier de bovin avec des boues de laiterie et de statuer sur la qualité du compost produit. Méthode. Trois andains de fumier avec deux doses de boues de laiterie ont été mis en place (sur une base massique) : fumier seul (T), fumier ⅔ + boues ⅓ (B1) et fumier ½ + boues ½ (B2) présentant une densité brute de 305, 566 et 630 kg·m-3 et une porosité libre à l'air de 72 %, 48 % et 42 %, respectivement. Un retournement a été effectué après 21 jours. Le compostage a été prolongé durant 142 jours. Résultats. Les résultats obtenus montrent que les températures des tas atteignent 70 °C après deux jours de compostage et que l'hygiénisation (t > 55 °C) dure 40, 29 et 34 jours pour les andains T, B1et B2, respectivement. L'andain T a perdu 69 % de sa masse et 64 % de son volume initial pendant le compostage, l'andain B1, 71 % et 44 % et l'andain B2, 68 % et 49 %, respectivement. Les matières minérales et les éléments fertilisants se sont concentrés dans la matière sèche (MS). L'andain T a perdu 54 % de sa matière organique (MO) et 15 % de son azote (N), l'andain B1, 51 % et 42 % et l'andain B2, 56 % et 50 %, respectivement. Les teneurs en MS et en N deviennent plus homogènes au sein du tas pour les andains T et B1 contrairement au tas B2. Conclusions. Les composts obtenus sont conformes à la norme NFU 44-51 (T) et à la norme NFU 44-95 (B1 et B2), sauf pour le critère de teneur en MS pour ces derniers. Par rapport au compost de fumier de bovin, le compost avec ajout de boues (⅓) est enrichi (sur une base matière fraiche) en N (+ 15 %), en P (+ 40 %) et appauvri en K (- 20 %). (Résumé d'auteur

    Recyclage agricole des déchets organiques dans les sols tropicaux (île de la Réunion) : quel impact sur les transferts d'éléments traces métalliques?

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    Face à l'augmentation de la production de déchets dans les régions ultra périphériques insulaires comme La Réunion, il est demandé aux décideurs politiques et aux scientifiques de proposer des solutions de valorisation pérennes. Le recyclage agricole est une de ces solutions. Elle suppose, cependant, une bonne appréciation des impacts environnementaux de cette pratique. La présence en quantité élevée à l'état naturel d'éléments traces métalliques (ETM) dans les sols de La Réunion soulève un problème spécifique : l'épandage de déchets organiques ne risque-t-il pas de conduire à des transferts des ETM des sols vers les nappes et les cultures ? En milieu tropical, les éléments pour répondre à cette question manquent. Dans le cadre de ce projet, nous avons évalué l'impact de l'épandage de déchets organiques sur la spéciation et le transfert des ETM présents dans les sols réunionnais. Il s'est agit de : (i) déterminer la spéciation des ETM des sols de La Réunion et son évolution suite à l'apport de déchets organiques puis (ii) de quantifier la mobilité des ETM entre les différents compartiments : sol, plante et eau. Pour cela, trois sols, naturellement riches en ETM, ont été sélectionnés afin de représenter la diversité des conditions pédologiques rencontrées à l'échelle de l'île de La Réunion ainsi que deux déchets organiques (compost de déchet vert et lisier de porc) avec des teneurs en ETM contrastées. L'ensemble des résultats qui concernent la spéciation des ETM dans les sols sont cohérents quelle que soit la méthode utilisée (chimique ou spectroscopique). En effet, ils permettent de montrer que malgré les concentrations élevées en ETM des sols étudiés, les ETM ne sont pas ou peu mobiles et biodisponibles. Malgré des évolutions importantes des propriétés physico-chimiques liées à l'apport de déchets organiques (acidification et augmentation de la salinité), nous n'avons pas détecté d'augmentation de la fraction échangeable des ETM au cours des incubations. Autrement dit, la minéralisation de la MO des déchets organiques ne se traduit pas par le relargage d'une quantité d'ETM significative, ou, si ce phénomène a lieu, les ETM sont rapidement piégés par les phases minérales ou organiques présentes dans le sol. Les expériences conduites en colonnes de sol ou in situ sur des parcelles expérimentales donnent des résultats concordants : l'épandage de lisier de porc se traduit par une accumulation de Cu et Zn dans les premiers centimètres du sol et nous n'avons enregistré aucune mobilité des ETM présents dans les sols. (Résumé d'auteur

    Composts de déchets verts urbains réunionnais : origine des concentrations élevées en Eléments Traces Metalliques (ETM)

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