Evaluation in vitro de l’activité des écorces de tige de Anogeissus leiocarpus (DC) Guill. et Perr. (Combretaceae) sur des bactéries responsables de maladies courantes en Afrique et criblage phytochimique

Les bactéries sont à l’origine de réel problème de santé publique à cause de leur implication dans de nombreuses maladies. Leur résistance aux antibiotiques est devenue l’un des problèmes les plus importants dans la lutte contre les maladies infectieuses dans le monde. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’activité antibactérienne des extraits hexanique, méthanolique 70% (v/v) et aqueux des écorces de tige de Anogeissus leiocarpus (DC) Guill. et Perr. (Combretaceae), une plante médicinale de la flore ivoirienne, contre les bactéries des genres Staphylococcus, Pseudomonas et les entérobactéries (Shigella sp., Salmonella Typhimurium, Escherichia coli et Proteus mirabilis) par la méthode de diffusion en milieu gélosé dans des cupules et la méthode de macro-dilution en milieu liquide . Les extraits aqueux et méthanolique 70% (v/v) ont été retenus pour la détermination des paramètres antibactériens (CMI et CMB), en raison de leurs activités sur l’ensemble des bactéries sélectionnées. Par ailleurs, une analyse qualitative par chromatographie sur couche mince (CCM), effectuée sur les différents extraits, a permis de détecter plusieurs groupes de composés chimiques parmi lesquels les saponosides, les tanins, les flavonoïdes, les polyphénols, les alcaloïdes et les sesquiterpènes dont des effets antibactériens sont connus. Les CMI obtenues, sont comprises entre 0,7 ± 0,0 et 12,5 ± 0,0 mg/ml. Quant aux CMB, elles varient de 3,1 ± 0,0 à 25,0 ± 0,0 mg/ml. Ce travail justifie l’utilisation traditionnelle de Anogeissus leiocarpus dans le traitement de diverses pathologies et plus particulièrement celles d’origine bactérienne.Mots clés : Antibactérienne, Anogeissus leiocarpus, flore ivoirienne, analyse qualitative

Évaluation de l’efficacité du thiaméthoxame sur coelaenomenodera lameensis (coleoptera, chrysomelidae, hispinae) ravageur du palmier à huile (elaeis guineensis) en Côte D’Ivoire

Insecticide injections into palm oil tree trunk is considered as the ultimate solution in control of Coelaenomenodera lameensis (Coleoptera: Chrysomelidae) for crop preservation. This study was designed to evaluate the impact of different concentrations of thiamethoxam in the control of dangerous stages of C. lameensis. Results of this investigation were compared with those of two other well-known pest control insecticides(cartap and thiocyclam-hydrogenoxalate). Thiamethoxam was tested following the endotherapeutic way. Observations were made on the mean infestation index of larvae and adults for treatments and controls. The results showed that thiamethoxam was more effective on larvae than on adults’ stages (96 against 89 % mortality). The mean effectivedose obtained was 0.96 g of active ingredient per tree, which corresponded to a concentration of 0.040 g/ml injected at a ratio of 24 ml per tree. The persistence of this insecticide was 16 weeks. Treatment with cartap or thiocyclam-hydrogenoxalate showed a greater efficiency on adults with a persistence lasting from 6 to 8 weeks. Thiamethoxam, with its systemic action can be used as a good alternative to monocrotophos which is as wella systemic insecticide forbidden for its high toxicity.Keywords : Palm oil tree, Elaeis guineensis, Coelaenomenodera lameensis, thiamethoxam