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    Reproducibility of exhaled nitric oxide in smokers and non-smokers: relevance for longitudinal studies

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Currently, there is much interest in measuring fractional exhaled nitric oxide (<b>FE<sub>NO</sub></b>) in populations. We evaluated the reproducibility of <b>FE<sub>NO </sub></b>in healthy subjects and determined the number of subjects necessary to carry out a longitudinal survey of <b>FE<sub>NO </sub></b>in a population containing smokers and non-smokers, based on the assessed reproducibility.</p> <p>Methods</p> <p>The reproducibility of <b>FE<sub>NO </sub></b>was examined in 18 healthy smokers and 21 non-smokers. <b>FE<sub>NO </sub></b>was assessed once at 9 AM on five consecutive days; in the last day this measurement was repeated at 2 PM. Respiratory symptoms and medical history were assessed by questionnaire. The within- and between-session repeatability of <b>FE<sub>NO </sub></b>and log-transformed <b>FE<sub>NO </sub></b>was described. The power of a longitudinal study based on a relative increase in <b>FE<sub>NO </sub></b>was estimated using a bilateral t-test of the log-transformed <b>FE<sub>NO </sub></b>using the between-session variance of the assay.</p> <p>Results</p> <p><b>FE<sub>NO </sub></b>measurements were highly reproducible throughout the study. <b>FE<sub>NO </sub></b>was significantly higher in males than females regardless of smoking status. <b>FE<sub>NO </sub></b>was positively associated with height (p < 0.001), gender (p < 0.034), smoking (p < 0.0001) and percent FEV<sub>1</sub>/FVC (p < 0.001) but not with age (p = 0.987). The between-session standard deviation was roughly constant on the log scale. Assuming the between-session standard deviation is equal to its longitudinal equivalent, either 111 or 29 subjects would be necessary to achieve an 80% power in detecting a 3% or a 10% increase in <b>FE<sub>NO </sub></b>respectively.</p> <p>Conclusion</p> <p>The good reproducibility of <b>FE<sub>NO </sub></b>is not influenced by gender or smoking habits. In a well controlled, longitudinal study it should allow detecting even small increases in <b>FE<sub>NO </sub></b>with a reasonable population size.</p

    Asthme et rhinite d'origine professionnelle

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    L’asthme est une maladie inflammatoire chronique affectant les voies respiratoires. Elle se caractérise par une obstruction réversible, spontanément ou par traitement, du flux respiratoire. Les symptômes rencontrés au cours des crises d’asthme sont une respiration sifflante, une toux, une oppression respiratoire et un souffle court. L’activité professionnelle et le lieu de travail constituent une source importante d’exposition potentielle à des substances capables de déclencher une crise d’asthme. Le développement industriel a augmenté le nombre de ces substances de telle sorte que l’asthme professionnel est en passe de devenir la maladie respiratoire d’origine professionnelle la plus importante dépassant l’abestose et la silicose dans les pays industrialisés.Qu’est ce que l’asthme professionnel ?La définition de l’asthme professionnel la plus complète, et la plus récente, associe la notion d’induction d’un asthme de novo à celle de détérioration (d’exacerbation) d’un asthme préexistant. Ainsi, la ou les substances capable(s) de déclencher la crise d’asthme ne sont pas obligatoirement rencontrée(s) exclusivement sur le lieu de travail, et l’asthme peut avoir été diagnostiqué avant l’entrée en fonction de l’individu. La (ou les) substance(s) incriminée(s) peu(ven)t faire intervenir un mécanisme immunologique (substance sensibilisante) ou non (substance irritante).Les connaissances disponibles suggèrent donc que les individus développent un asthme en raison d’une part d’une prédisposition génétique et d’autre part d’une exposition à des polluants environnementaux appropriés à des moments immunologiques favorables. Si l’exposition concerne des substances rencontrées dans le milieu de travail on parle alors d’asthme professionnel.Quelle est la proportion d’individus affectés par un asthme professionnel ?La prévalence (c’est-à-dire le nombre d’individus affectés) de l’asthme professionnel est souvent sous-estimée, en raison de la tendance des sujets les plus exposés et/ou symptomatiques à quitter leur emploi ou à changer de poste (healthy worker effect).On estime que la prévalence de l’asthme en population générale est comprise entre 5 % et 10 % (prévalence cumulée). Sur la totalité des cas d’asthme recensés chez l’adulte, 2 % à 15 % seraient d’origine professionnelle. Ces chiffres, obtenus lors d’études épidémiologiques effectuées aux Etats-Unis et au Japon, sont toutefois difficilement généralisables à toutes les populations. Il existe en effet, des variations dans la proportion de sujets exposés, dans le type d’industrie, dans les niveaux d’exposition, dans la définition de l’asthme utilisée ainsi que dans les méthodes diagnostiques.Au début des années 1990, la prévalence d’asthme en population adulte mesurée dans trois villes françaises était de 7,4 à 9,3 % pour la prévalence cumulée et comprise entre 2,7 % et 4,0 % pour la prévalence actuelle (crise d’asthme pendant l’année en cours). On estimait par ailleurs à 9 % ou 10 % la proportion d’asthmes de l’adulte d’origine professionnelle. (...
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