Prise en charge chirurgicale des traumatismes pénétrants du tronc à l'APHM : étude rétrospective de 2017 à 2023

Introduction : en France, les plaies pénétrantes ne représentent que 10% des traumatismes mais comptent pour près d’un quart de la mortalité. Les violences interpersonnelles, 3ème cause de mortalité avant 30 ans, augmentent sur le territoire, et notamment à Marseille où elles sont souvent en rapport avec le narcotrafic. Les traumatismes pénétrants abdominaux représentent un challenge médico-chirurgical compte tenu à la fois de la variabilité des lésions, et de la gravité de ces patients jeunes, de plus en plus nombreux. Méthodologie : il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective, conduite entre 2017 et 2023, sur les deux hôpitaux de l’AP-HM recevant des patients traumatisés sévères, analysant la prise en charge chirurgicale des patients victimes de traumatisme pénétrant abdominal. Résultats : entre 2017 et 2023, 216 patients ont été inclus. Il s’agissait de sujets jeunes (moyenne 33,4 ans) et masculin (92,1%), en contexte d’agression (81%) ou d’autolyse (16,2%). Les plaies étaient multiples dans 61,6% des cas avec en moyenne 2,9 orifices. Elles avaient été causées par arme blanche dans 64,4% des cas, et par arme à feu dans 34,2% des cas. L’hémodynamique initiale était instable pour 60% des patients, et le demeurait pour 12% des patients ; 77,8% des patients ont été opérés dans les 24 premières heures. Chez ces patients, 30,4% ont été opérés en conditions de damage control, dont 7,1% de thoracotomies de ressuscitation, dans 14,3% il y a eu un double abord abdominal et thoracique. Il y a eu 3,6% de chirurgies blanches et 17,9% de chirurgies non thérapeutiques. Un traitement non opératoire a été conduit pour 16,7%, avec un taux de succès de 78,8%. Des complications majeures étaient observées par les patients dans 22,8% des cas, le taux de mortalité hospitalière était de 7,9%. Parmi les patients vivants, 60,3% ont été suivis en post opératoire, 50,4% d’entre eux présentaient des séquelles. On remarquait avec le temps, une augmentation du nombre de patients admis, du nombre de plaies par arme à feu, et de la gravité de patients. Conclusion : les traumatismes pénétrants sont en augmentation à Marseille, notamment ceux causés par arme à feu, source d’une morbi mortalité importante chez des patients jeunes. La prise en charge de ces patients est toujours multidisciplinaire, elle se doit d’être efficace tout en limitant les complications chez ces patients jeunes, dont les séquelles sont fréquentes

Projet d'une structure d'éducation thérapeutique pour les patients atteints de rhumatismes inflammatoires (enquête de pratique sur les attentes des médecins généralistes d'Eure-et-Loir)

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Pertinence d'une fiche pratique sur les conduites à tenir dans le suivi de patients sous anti TNF Alpha pour le médecin généraliste (étude menée auprès des médecins généralistes d'Eure-Et-Loir)

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Le médecin généraliste dans le dépistage et le diagnostic de l'ostéporose (enquête pratique)

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La vigne et le vin au Maroc : thèse pour le doctorat / présentée... par P. Damade... ; Université de Paris, Faculté de droit

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Psychological Distress during COVID-19 Lockdown among Dental Students and Practitioners in India: A Cross-Sectional Survey

Objective In response to the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic, the Indian Government imposed a countrywide lockdown of 21 days from March 25 to April 14, 2020, which was further extended to 60 days. The sudden draconian measures changed the delivery of dental education and practice throughout the country. The study aimed to screen for depression during the COVID-19 lockdown and the factors associated with it among dental students and practitioners in highly COVID-19 infected states of India. Materials and Methods The current study is an online cross-sectional survey performed in Delhi NCR, Maharashtra, and Tamil Nadu during May 2020. The participants were recruited by convenience sampling. The main outcome measure was the screening of depression using the Patient Health Questionnaire (PHQ-9), which was categorized as mild, moderate, and severe depression. The data analysis was performed with IBM SPSS Version 23.0. A multivariable logistic regression model was fitted to identify the independent predictors of depression. Results In total, 335 dental students and practitioners participated in the survey. Among this, a significant number of the dental students (54%) and practitioners (44%) scored moderate to severe depression in terms of depression severity according to the PHQ-9 scores. Those who were screened depressed were likely to be males and younger than 30 years old. The results of correlation analysis indicated that worry about the professional growth, concerns regarding setbacks in clinical and research experiences, previous history of mental health issues, and fear of contracting COVID-19 from patients were positively related to higher depression scores in students. Moreover, for practitioners, fear of contracting COVID-19 from the patients scored higher levels of depression. The practitioners who reported less concern about their practice/job post COVID-19 lockdown and those who were able to meet their financial expenses during the lockdown were the least likely to be depressed. Conclusion The results of this study indicate a high level of depression among a significant number of dental students and practitioners. It is important to monitor and address the mental health needs of dental students and practitioners during and after the lockdown