6 research outputs found

    OUALDI M’hamed, A Slave between Empires: A Transimperial History of North Africa

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    M’hamed Oualdi, dont les nombreuses recherches ont dĂ©jĂ  marquĂ© la production historiographique relative Ă  la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et au Maghreb ottoman, parvient une fois de plus Ă  captiver trĂšs agrĂ©ablement toute l’attention de son lecteur. Mettant en exergue d’importantes nouvelles approches pour la recherche, cet ouvrage paru aux États-Unis aux Ă©ditions de l’UniversitĂ© de Columbia est divisĂ© en 6 chapitres tout aussi denses et passionnants les uns que les autres. Relevant au premier abor..

    De l'esclavage Ă  la servitude

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    RÉSUMÉEn Tunisie, l'asservissement des « Noirs » a continuĂ© au moins jusqu'en 1890, date du second dĂ©cret d'abolition de l'esclavage. Au cours du XXe siĂšcle, l'esclavage sous sa forme traditionnelle a fini par disparaĂźtre et, avec les indĂ©pendances et la mise en place de l'État-nation, toute diffĂ©rence de statut est juridiquement effacĂ©e. Cependant, ceux qui furent esclaves (‘abid) n'ont connu qu'une trĂšs lente Ă©mancipation au cours de laquelle ils acquirent certains droits sur le produit de leur travail et des droits familiaux, mais ils resteront longtemps exclus. De nos jours, les « Noirs » tunisiens appartiennent en gĂ©nĂ©ral aux couches les plus dĂ©favorisĂ©es de la population, et des liens de dĂ©pendance et de clientĂ©lisme entre descendants d'esclaves et descendants de maĂźtres — tout Ă  fait similaires Ă  la pratique prĂ©-islamique du wala' (« patronat ») — sont parfois encore visibles en tant qu'avatars de l'esclavage aboli. Les phĂ©nomĂšnes du khamessat et des enfants mrubbin qui ont concernĂ© une grande partie de cette frange de la population conduisent Ă  s'interroger sur la diffĂ©rence de nature entre ce que fut l'esclavage en tant qu'institution, et les formes d'asservissement qui sont apparues en contournement de l'abolition. Il est Ă©galement ici question de rĂ©flĂ©chir sur la rĂ©alitĂ© historique de ces phĂ©nomĂšnes et donc sur la pertinence Ă  qualifier comme « modernes » certaines formes d'asservissement alors que l'esclavage « classique » Ă©tait dĂ©jĂ  principalement de type domestique.ABSTRACTFrom Slavery to Servitude: "Blacks" in Tunisia.In Tunisia, the bondage of "Black people" continued till at least 1890, when the second decree abolishing slavery was issued.   During the 20th century, slavery finally vanished in its traditional form.   With independence and the formation of the nation-state, status differences were erased in the law.   Slaves (‘abid) experienced a very slow emancipation as they acquired family rights and certain rights over the fruit of their labor.   For a long time, they remained outcasts; and nowadays, most "Black" Tunisians belong to underprivileged social strata.   Some ties of dependency and patronage between the descendants of slaves and of masters — fully similar to the pre-Islamic practice of patronage (wala') — are still visible avatars of abolished slavery.   Given that a large part of this population is concerned in the phenomena of khamessat and of mrubbin children, what essential differences separate the former institution of slavery from the forms of servitude that emerged in circumvention of abolition?   Thought is also devoted to the history of these phenomena and to the pertinence of calling certain forms of servitude "modern", whereas "classical" slavery was mainly of a "domestic" sort

    Migrations et construction des identitĂ©s minoritaires en Tunisie Ă  partir de la fin du 19e siĂšcle : le cas des Noirs tunisiens d’origine « tripolitaine »

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    Dans la Tunisie de la fin du 19e et de la premiĂšre moitiĂ© du 20e siĂšcle, aprĂšs des siĂšcles d’immigration forcĂ©e liĂ©e Ă  l’esclavage, le paysage se modifie quasi-radicalement laissant la place, sous protectorat français, Ă  une autre forme d’immigration et de population : il ne s’agit plus de traite mais de migrations volontaires, plus d’esclaves mais d’ouvriers « soudanais », « tripolitains » et autres qui arrivent des rĂ©gions subsahariennes en passant par la Libye. Face Ă  ces arrivĂ©es massives dans un pays oĂč l’organisation relative aux Ă©trangers se modifiait du fait d’une nouvelle administration coloniale, comment Ă©tait gĂ©rĂ© ce flux qui reprĂ©sentait un intĂ©rĂȘt Ă©conomique majeur, et comment cette mĂȘme administration allait-elle apprĂ©hender ces multiples identitĂ©s allogĂšnes ? La population noire tunisienne d’aujourd’hui est formĂ©e Ă  la fois de descendants d’esclaves et d’immigrĂ©s, mais l’histoire de ces diffĂ©rences et celle relative au mouvement immigrĂ© sont totalement mĂ©connues. Or, comment un tel oubli a-t-il commencĂ© Ă  s’opĂ©rer ? La prĂ©sente analyse, en essayant de mieux saisir les pourtours de ces diffĂ©rentes identitĂ©s immigrĂ©es et en reconstituant les processus par lesquels elles furent « englobĂ©es » dans d’autres entitĂ©s, vise Ă  permettre une meilleure comprĂ©hension de l’installation et de l’intĂ©gration dĂ©finitive Ă  la « nation tunisienne » d’un certain nombre de Noirs d’origine non esclave.In Tunisia at the end of the nineteenth century and the first half of the twentieth century, after hundreds of years of forced immigration linked to slavery, the landscape changed rather radically. Under the French protectorate, it gave way to another form of immigration and population: it was no longer a question of trafficking but of voluntary migration, no longer of slaves but of ‘Sudanese’, ‘Tripolitan’, and other workers arriving from sub-Saharan regions via Libya. Faced with this massive wave of arrivals in a country where the organisation of foreigners was changing as a result of a new colonial administration, how was this flow, which represented a major economic benefit, managed? And how would this same administration deal with these multiple non-native identities? Today’s black Tunisian population is made up of both slave descendants and immigrants, but the history of these differences and the history of the immigrant movement are totally unknown. How did such an oversight come about? By trying to gain a better grasp of the contours of these different immigrant identities, and by reconstructing the processes by which they were ‘encompassed’ in other entities, we can establish the reality of the settlement and definitive integration into the ‘Tunisian nation’ of a certain number of Blacks of non-slave origin

    Mobilités dans le Sud globalisé : altérité, racialisation et fabrique des identités

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    Partant du constat que la fabrique de l’altĂ©ritĂ© dans les mobilitĂ©s transnationales est trop souvent saisie sous l’angle des migrations Sud-Nord, ce dossier propose de s’intĂ©resser aux mobilitĂ©s au sein du Sud globalisĂ©. Les articles rassemblĂ©s dans ce dossier explorent des espaces gĂ©ographiques variĂ©s et des formes diverses de mobilitĂ© et de circulation en lien avec le travail, les crises Ă©conomiques et politiques, les pratiques artistiques, les mariages transnationaux ou encore la traite esclavagiste. Ils permettent de saisir comment l’altĂ©ritĂ© se construit dans diffĂ©rents contextes coloniaux et post-coloniaux, tout en pointant les effets performatifs qui en dĂ©coulent. Ce dossier s’inscrit dĂšs lors dans les dĂ©bats en sciences sociales sur la globalisation, les mobilitĂ©s, l’imbrication des rapports de pouvoir et la fabrique des identitĂ©s racialisĂ©es

    Boundedness of Marcinkiewicz integrals with rough kernels on Musielak-Orlicz Hardy spaces

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    Abstract Let φ : R n × [ 0 , ∞ ) → [ 0 , ∞ ) φ:Rn×[0,∞)→[0,∞)\varphi:\mathbb{R}^{n}\times[0, \infty) \to[0, \infty) satisfy that φ ( x , ⋅ ) φ(x,⋅)\varphi(x, \cdot) , for any given x ∈ R n x∈Rnx\in\mathbb{R}^{n} , is an Orlicz function and φ ( ⋅ , t ) φ(⋅,t)\varphi(\cdot, t) is a Muckenhoupt A ∞ A∞A_{\infty} weight uniformly in t ∈ ( 0 , ∞ ) t∈(0,∞)t\in(0, \infty) . The Musielak-Orlicz Hardy space H φ ( R n ) Hφ(Rn)H^{\varphi}(\mathbb{R}^{n}) is defined to be the set of all tempered distributions such that their grand maximal functions belong to the Musielak-Orlicz space L φ ( R n ) Lφ(Rn)L^{\varphi}(\mathbb{R}^{n}) . In this paper, the authors establish the boundedness of Marcinkiewicz integral ÎŒ Ω ΌΩ\mu _{\Omega} from H φ ( R n ) Hφ(Rn)H^{\varphi}(\mathbb{R}^{n}) to L φ ( R n ) Lφ(Rn)L^{\varphi}(\mathbb{R}^{n}) under weaker smoothness conditions assumed on Ω. This result is also new even when φ ( x , t ) : = ϕ ( t ) φ(x,t):=ϕ(t)\varphi(x, t):=\phi(t) for all ( x , t ) ∈ R n × [ 0 , ∞ ) (x,t)∈Rn×[0,∞)(x, t)\in\mathbb{R}^{n}\times[0, \infty) , where ϕ is an Orlicz function

    SLAVERY: ANNUAL BIBLIOGRAPHICAL SUPPLEMENT (2005)

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