314 research outputs found

    Pratique de l’entretien dit ‘non-directif’

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    ConformĂ©ment au projet qui sous-tend la publication de ce livre, ce chapitre sur l’entretien « non-directif » est rĂ©solument pratique et descriptif. Laissant de cĂŽtĂ© les questions d'ordre Ă©pistĂ©mologique, il vise Ă  rendre compte de ce qui se passe lors d’un entretien de type « non-directif »2, en livrant des observations sur le rĂŽle de l’enquĂȘteur. Il s'agit de mĂ©thodologie au sens le plus technique du terme (...)

    Identities, Nationalism, Citizenship and Republican ideology

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    Citizenship and national identities are central elements of political systems. They account for the political link, i.e. for the relationship between the citizens as well as between citizens and rulers. Citizenship is often analyzed through the notions of rights and obligations (Walzer 1989). As Jean Leca pointed out, these rights and obligations are not only a matter of status, of legal rules(Leca 1983). They also encompass a set of values or moral qualities as well as a series of social roles. The relationship between rules, values and roles is not straightforward. Civic values and the distinction between citizens’ and private roles are part of the political culture of a country. The legal regulation of membership, rights and obligations is also supposed to reflect this political culture, but it may be influenced by external sources of constraint, such as supranational integration. Moreover, a political culture is not an homogeneous set of values shared by all members of a political community. It is an evolving but persistent configuration of competing ideologies inherited from the main political struggles that the national community has gone through. The notion of national identity is embedded in the political culture. In the fullest sense of the term, a national identity is a complex pattern of meanings and values related to the group whose borders are defined by the state’s capacity to intervene. Any change in the regulation of the group may be interpreted as a consequence as well as a cause of some change in national identity (...)

    DĂ©veloppement de l’analyse secondaire et des mĂ©thodes d’analyse qualitative:une chance Ă  saisir ?

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    Ce texte analyse les dĂ©bats suscitĂ©s par les premiĂšres initiatives en matiĂšre d'archivage des donnĂ©es qualitatives. Il dĂ©taille les arguments favorables et opposĂ©s Ă  l'analyse secondaire de ce type d'enquĂȘte en les apports aux positions Ă©pistĂ©mologiques des protagonistes de ces dĂ©bats. L'objectif est d'Ă©valuer les risques affĂ©rents Ă  cette pratique quant Ă  la qualitĂ© des rĂ©sultats qu'on pet en espĂ©rer. Il est Ă©galement de rĂ©flĂ©chir aux prĂ©cautions nĂ©cessaires, lors de l'archivage, pur tenter de neutraliser ces risques. Ce texte est la reprise pour publication d'une intervention faite Ă  Grenoble en 2008, dans le cadre d'une journĂ©e d'Ă©tude organisĂ©e conjointement par Mathieu Brugidou, Magda Dargentas, Dominique Le roux et Annie-Claude Salomon. La publication, retardĂ©e, est toujours annoncĂ©e

    Comment appréhender la dimension symbolique du vote ?

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    En 1985, lors de la publication du recueil dirigĂ© par Daniel Gaxie: Explication du vote, Pierre BrĂ©chon et Bernard Denni font le bilan des mĂ©thodes de l’analyse Ă©lectorale (BRECHON, DENNI, 1985). Notant le caractĂšre trĂšs largement dominant des mĂ©thodes quantitatives (analyses Ă©cologiques et analyses de sondages d'opinion), les auteurs concluent en appelant de leurs voeux un dĂ©veloppement des analyses historiques et qualitatives, Ă  base d'observations ethnographiques ou d'entretiens approfondis. En matiĂšre de mĂ©thodes d’enquĂȘte, il est courant de considĂ©rer que, mĂȘme si chacune est plus particuliĂšrement appropriĂ©e Ă  saisir certains objets, dans l’ensemble, les techniques de recherche sont complĂ©mentaires: la multiplication des modes d'observation et de recueil de donnĂ©es permettrait de mieux cerner toutes les dimensions d'un phĂ©nomĂšne et d'affiner son explication (...)

    Why Is it so Difficult to Know if National Pride Leads the Way to European Identity or Prevents it ?

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    For a long time, support for European integration could be analysed without much reference tothe attachments of European citizens to their nations. Beyond the recurring acknowledgement of thestrong social determination of attitudes towards Europe, analysts did observe important differences insupport between European countries, but these were considered as encompassing all sorts ofdifferences between these countries; there was no need to infer major differences in the ways differentpeoples of Europe relate to their own country.Nowadays, most analysts of European Union consider that the growing process of Europeanintegration has changed the very nature of attitudes towards Europe. Since 1994 and the setting up ofEuropean citizenship, support for the European Union should no longer be analysed as tolerantattitudes towards a remote and foreign object, and might be addressed as a European identity buildingprocess. Hence, the question of the relationship between the support for the European Union and thecommitment of European citizens to their own country should not be avoided anymore (Diez Medrano2003). This article will examine over time the relationship between national and Europeancommitments, which we will apprehend through the notion of national and European identifications.European identity; identity; Europeanization; Europeanization

    A propos des identifications nationale et européenne : retour sur le caractÚre politique de leur antagonisme

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    A dĂ©faut d’ĂȘtre capable de prĂ©dire l’avenir, on peut toujours regarder ce qu’il en aujourd’hui : Ă  quoi ressemble le sentiment d’appartenance Ă  l’Europe qui s’est dĂ©veloppĂ© jusqu’ici ? A quelle source emprunte-il ? De quelle nature tend-il Ă  ĂȘtre : plutĂŽt exclusif et rigide, mais cohĂ©sif, comme tend Ă  l’ĂȘtre le sentiment national ? Ou plutĂŽt flexible et ouvert, comme certains l’espĂšrent d’un attachement construit pour dĂ©passer l’Etat-nation et ses pulsions xĂ©nophobes ? Autrement dit, quel est le ressort du sentiment d’appartenance Ă  l’Europe qu’on a vu se dĂ©velopper ces derniĂšres annĂ©es : une identification conservatrice, au secours des nations europĂ©ennes prises dans la tourmente de la mondialisation ; ou bien l’ouverture de l’écrin national, la poursuite de la dynamique de « mobilisation cognitive » mise en Ă©vidence dans les annĂ©es 60 par Inglehart

    La citoyenneté en France entre particularisme et universalisme

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    in Horizons philosophiques, vol. 12, n°

    Jeunes, citoyenneté, Europe : quelques remarques à propos des représentations ordinaires de la citoyenneté en France

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    L’analyse des reprĂ©sentations "ordinaires"de la citoyennetĂ© Ă  la française fait apparaĂźtre une tension entre deux modĂšles, une citoyennetĂ© ‱par hĂ©ritage ‱et une citoyennetĂ© ‱par scrupules ‱(plus proche des jeunes). Le premier modĂšle pose l’Europe comme une extension inĂ©luctable de la nation, le second pense davantage en terme d’universalisme. Mais l’un et l’autre tĂ©moignent d’une distance croissante Ă  l’égard d’une approche plus politique de la citoyennetĂ©

    Être quelqu’un, mais quelque part

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    L'Ă©tude des reprĂ©sentations que les citoyens se font d'eux-mĂȘmes conduit Ă  retrouver l'opposition thĂ©orique entre particularisme et universalisme. Les deux modĂšles empiriques de citoyennetĂ© que sont l'hĂ©ritage et les scrupules permettent Ă  la fois d'esquisser une conception de l'individualisme qui n'emprunte ni Ă  l'utilitarisme, ni Ă  l'humanisme, et de mesurer tout l'enjeu de l'opposition entre holisme et individualisme

    Quelle identité européenne ?

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    Pour la sociologie politique, la notion d’identitĂ© recouvre des significations et des approches variĂ©es voire contradictoires. Les identitĂ©s politiques peuvent ĂȘtre dĂ©finies comme des rĂ©cits offrant Ă  chacun la possibilitĂ© de se dĂ©finir par rapport aux autres et de caractĂ©riser les relations l’unissant Ă  un groupe. Dans une nation, les « imaginaires » prĂ©gnants qu’ils vĂ©hiculent – et qui sont de maniĂšre rĂ©currente l’objet de questionnements et de rĂ©interprĂ©tations – rapprochent les individus et leur sont enseignĂ©s dĂšs leur enfance. L’Europe connaĂźt elle aussi une mise en rĂ©cit, opĂ©rĂ©e par les appareils institutionnels de l’UE et les Ă©lites pro-europĂ©ennes, mais ces histoires transnationales vont ĂȘtre ensuite « naturalisĂ©es » dans les cadres propres aux diffĂ©rents États, et en outre elles atteignent peu le grand public. Si les mesures permettant d’évaluer l’identification Ă  l’Europe sont difficiles Ă  Ă©tablir, Sophie Duchesne explique nĂ©anmoins qu’on constate de fortes disparitĂ©s selon les pays et les catĂ©gories sociales. On observe Ă©galement – au rebours de premiĂšres hypothĂšses – une corrĂ©lation positive entre l’attachement des citoyens Ă  l’Europe et la force de leur attachement national
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