13 research outputs found

    LA BERYLLIOSE PROFESSIONNELLE (A PROPOS DE SIX CAS ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE)

    No full text
    GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Risques psycho-sociaux et consommations de substances psycho-actives (à propos d'une étude réalisée à la consultation de souffrance au travail du CHU d'Amiens)

    No full text
    Introduction. Les risques psychosociaux apparaissent lors de déséquilibres entre un individu et son environnement de travail. Ils engendrent une souffrance au travail, avec des conséquences sur la santé des salariés. Des consommations de substances psycho-actives peuvent survenir en cas de stress. Ce travail a pour objectif d analyser si des consommations de substances psycho-actives peuvent survenir et s aggraver lors de situations de souffrance au travail. Méthodes. Une étude descriptive prospective a été réalisée, par la mise en place de questionnaires sur les addictions et la souffrance au travail. La population est composée des patients pris en charge à la consultation de souffrance au travail du CHU d Amiens, entre 2009 et 2012. Résultats. 50 patients ont été inclus, avec une prédominance de femmes, de sujets âgés de 35 à 54 ans, de professions intermédiaires et d employés. 52% rapportaient une consommation de substances psycho-actives. 38% consommaient de l alcool, dont 61% des hommes et 25% des femmes. 22% consommaient du tabac, dont 22,2% des hommes et 21,8% des femmes. Un patient consommait du cannabis. Parmi les consommateurs de tabac ou d alcool, 50% rapportaient avoir modifié leur consommation au cours des douze derniers mois, ce fait pouvant être rapporté à la situation professionnelle. Discussion. Les patients ayant recours à la consultation de souffrance au travail sont exposés à des situations de violence et de stress. Les consommations d alcool semblent plus importantes dans cette population que dans la population générale. On note une tendance à l augmentation des consommations, dans un contexte de violence professionnelle, d isolement, d atteinte à la personne ou au geste de travail. Conclusion. Cette étude a montré l utilité du repérage des consommations de substances psycho-actives lors de situations de souffrance au travail. Le but est d éviter que ces salariés en souffrance augmentent leurs consommations et entrent dans la dépendance.Introduction. Psychosocial risks occur during imbalances between an individual and his working environment. They cause pain at work, with consequences on the health of employees. Consumptions of psychoactive substances may occur in case of stress. This work aims to analyze if the consumption of psychoactive substances may occur and worsen in situations of suffering at work. Method. A prospective descriptive study was conducted by the development of questionnaires on addictions and suffering at work. The population is composed of patients taken care of the consultation of suffering at work CHU Amiens, between 2009 and 2012. Results. 50 patients were included, with a predominance of women, those aged 35-54 years, middle management and employees. 52% reported use of psychoactive substances. 38% used alcohol, 61% of men and 25% of women. 22% used tobacco, including 22.2% of men and 21.8% of women. One patient used cannabis. Among consumers of tobacco and alcohol, 50% reported having changed their consumption during the last twelve months, this fact may be related to occupational status. Discussion. Patients using the consultation of suffering at work are exposed to situations of violence and stress. Alcohol consumptions appear to be more important in this population than in the general population. There is a tendency to increase consumptions in the context of occupational violence, isolation, personal injury or gesture work. Conclusion. This study showed the usefulness of tracking the consumption of psychoactive substances in situations of suffering at work. The aim is prevent these suffering employees increase their consumption to dependence.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Douleur et travail (enquête prospective réalisée à la consultation de la douleur du CHU d'Amiens)

    No full text
    Les objectifs de cette étude, réalisée à la consultation de la douleur du Centre Hospitalier Universitaire d Amiens ont été d appréhender les liens entre douleur et activité professionnelle, évaluer les modalités de collaboration entre la médecine de soin et les services de santé au travail et dégager des pistes d amélioration pour le maintien dans l emploi. Les patients ont été inclus, sur le mode du volontariat, lors d une 1ère consultation de la douleur, selon les critère suivants : âgé de 18 et 65 ans, habiter en Picardie, être en activité professionnelle ou avoir déjà occupé un emploi. Cent dix neuf questionnaires ont été recueillis entre 10/2007 et 04/2008. La population d étude était en majorité féminine avec un âge moyen de 45 ans et avait un emploi dans 69% des cas. Les pathologies touchaient principalement (77%) l appareil locomoteur (fibromyalgie, lombalgie, algoneurodystrophie) et l appareil neurologique (céphalées et migraines) à un moindre degré (20%). Des troubles psychiques étaient présents dans 42% des cas. Le travail a été estimé à l origine et/ou majorant la douleur par des postures contraignantes dans près de 50% des cas. Pour une majorité de patients, la capacité de travail était réduite par la douleur, avec limitation des amplitudes articulaires et présence de troubles neuropsychiques. Les médecins du travail n ont pas toujours été considérés comme un interlocuteur par le patient et les liens médecins du travail/médecins des consultations de la douleur étaient peu fréquents. Il apparaît nécessaire de développer des modalités de collaboration entre médecins de la douleur et médecins du travail, afin de préserver l employabilité du patient douloureux, dans le cadre d une prise en charge globale du patient.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Les cancers de vessie d'origine professionnelle (étude bibliographique)

    No full text
    Les cancers de vessie ne font que très rarement l'objet d'une reconnaissance en maladie professionnelle, alors que l'on estime que 5 à 25% des cancers de vessie pourraient être d'origine professionnelle. Ainsi, seuls 15 cancers de la vessie d'origine professionnelle ont été rapportés en 2002. La revue de la littérature réalisée a permis de faire le point sur les différents secteurs d'activité présentant des excès de risque significatifs, que ce soit lors d'expositions aux amines aromatiques (industrie des colorants, du caoutchouc, de la plasturgie, du textile, de la coiffure ou des laboratoires de recherche et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (industrie de l'aluminium, pétrochimie, ou dans les gaz d'échappement des machines diesel...). Dans certains secteurs d'activité, comme les bitumes ou expositions professionnelles, comme les nitrosamines, des études complémentaires sont nécessaires pour pouvoir conclure sur leur place dans la survenue de ces cancers. Ce travail sert de base à la réalisation d'un questionnaire professionnel destiné aux praticiens et en particulier aux urologues où seront répertoriés ces différents secteurs d'activité,afin de les aider dans le repérage des expositions professionnelles susceptibles d'être à l'origine d'un cancer de vessie. Une juste reconnaissance des ces affections comme pathologie professionnelle permettrait ainsi au patient de bénéficier d'une meilleure indemnisation et participerait à la prévention de ces pathologies.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Etude du devenir socioprofessionnel des patients pris en charge à la consultation de souffrance au travail du centre hospitalier universitaire d'Amiens

    No full text
    Introduction. Les risques psychosociaux apparaissent lorsqu'il y a un déséquilibre dans le système individu et environnement de travail. Ils engendrent une souffrance psychologique avec des conséquences graves sur la santé. Notre étude a analysé le devenir socioprofessionnel des patients adressés à la consultation de souffrance au travail du Centre Hospitalier Universitaire d Amiens et a évalué les facteurs associés au maintien dans l'emploi. Méthodes. Il s agissait d une étude transversale. La population est représentée par les patients pris en charge à la consultation de souffrance au travail de 2007 à 2009. Les données ont été recueillies dans le dossier médical et par questionnaire. Résultats. 94 des 143 patients ont répondu au questionnaire. Nous avons trouvé une prédominance de femmes, de sujets âgés de 40 à 60 ans, d employés, et des secteurs du commerce, de l'administration publique et de la santé. 7 patients étaient en arrêt de travail. 63,8% de sujets étaient maintenus dans l emploi, 26,6% avaient retrouvé un nouvel emploi et 31,9% travaillaient dans la même entreprise. Parmi les 36,2% non maintenus dans l emploi, 64,7% étaient au chômage. 62,8% avaient quitté l entreprise initiale, suite majoritairement à un licenciement pour inaptitude médicale. Les facteurs associés au maintien dans l emploi et dans l'entreprise étaient le travail dans le secteur public et dans des entreprises de plus de 50 salariés. Les sujets de moins de 50 ans quittaient le plus souvent l'entreprise et étaient maintenus dans l'emploi. Discussion. Les sujets de plus de 50 ans avec une ancienneté de plus de 10 ans, travaillant dans des entreprises de moins de 50 salariés s'avèrent être une population plus fragile en terme de désinsertion professionnelle, ce qui doit conduire à une plus grande vigilance vis-à-vis de ces salariés. Conclusion. Cette étude a montré que le devenir socioprofessionnel est défavorable, avec des difficultés au retour dans l'emploi. L enjeu principal est donc la prévention des risques psychosociaux.Introduction. The psychosocial risks appear when there is disequilibrium between the individual and the working environment. They create a psychological suffering with severe consequences on health. Our study analyzed the social and employment future of the patients taken care at the Consultation of Suffering at Work of the Amiens University Hospital and estimated the factors associated with work retention. Methods. It consists in a cross-disciplinary study. The population being evaluated is represented by the patients of the Consultation of Suffering at Work from 2007 till 2009. The data were collected from their medical files and from a questionnaire. Results. 94 patients out of 143 answered the questionnaire. We found prevalence of women, of people from 40 to 60 years old, of employees, and of people from the business sector, the public administration and Health. 7 patients were on sick leave. 63.8 % of the surveyed patients were still employed, 26.6 % of which had found a new job and 31.9 % of which were still working in the same company. Among the 36.2 % who lost their job, 64.7 % were still unemployed. 62.8 % had left their initial company, after dismissal for medical inaptitude. Factors associated with the work retention, either in the same company or in general, were identified as working in the public sector and in companies of more than 50 employees. Most of the times, patients under 50 left the company and found a new job. Discussion. Patients over fifty with a seniority of more than 10 years, who are working in companies of less than 50 employees, turn out to be a more fragile population in term of employment risk. This must lead to a bigger attentiveness towards these employees. Conclusion. This study showed that the social and employment future is critical, with difficulties on the way back to employment. The main stake is thus the prevention of psychosocial risks.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Prévention du syndrome du canal carpien d'origine professionnelle (à propos d'une action de prévention réalisée dans un atelier de cablâge)

    No full text
    Le syndrome du canal carpien représente 40% des déclarations de maladies professionnelles au tableau 57 en 2006. En France, il est considéré comme le signal d alarme des troubles musculosquelettiques. La prévention est complexe du fait de l origine multifactorielle du syndrome du canal carpien. Nous rapportons dans ce travail, l action de prévention des troubles musculosquelettiques et plus particulièrement du syndrome du canal carpien, mise en place dans une entreprise d électroménager de Picardie. Elle a commencé au niveau de l atelier câblage de l entreprise, lieu, où le nombre de syndromes du canal carpien était le plus important. Cette démarche a nécessité la coopération d une équipe pluridisciplinaire dont fait partie intégrante le médecin du travail. Suite aux deux enquêtes réalisées par le médecin du travail auprès des salariés, à des études ergonomiques des postes de travail et à une analyse des gestes de travail avec la méthode OCRA, des modifications organisationnelles et des adaptations des composants ont été mis en place. La création d un comité TMS avec la participation de salariés du câblage et la formation des salariés de ce secteur au risque de troubles musculosquelettiques se sont révélées utiles pour améliorer les conditions de travail dans cet atelier. L ensemble de la démarche a permis le maintien à leur poste de travail de salariés de cet atelier opérés d un syndrome du canal carpien.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Transplantation rénale et maintien dans l'emploi (étude portant sur 133 transplantations rénales au CHU d'Amiens entre 1995 et 1999)

    No full text
    La transplantation rénale représente chez le plupart des sujets dialysés, la récupération de l'autonomie et le retour à une vie familiale, sociale et professionnelle normale. Dans le but d'apprécier la situation socioprofessionnelle des malades rénaux après la transplantation rénale, nous avons mené dans le service de néphrologie du CHU d'Amiens, de 9 Avril 2001 au 20 Avril 2002, une étude qui a évalué 133 sujets transplantés à l'aide d'un questionnaire composé de 3 parties dont un autoquestionnaire rempli par les transplantés, une étude du dossier médical du greffé et une confrontation des ces derniers avec celles du néphrologue qui assure le suivi des transplantés interrogés. Le résultat de l'étude montre qu'il n'y a pas de différence significative entre la transplantation rénale et la dialyse sur l'activité professionnelle, mais La différence entre les 2 groupes est significative sur l'insertion professionnelle en ce qui concerne l'âge, le sexe, le niveau d'étude, l'intervention du médecin du travail, l'échelle de KARNOFSKY et le département d'habitation. L'enquête montre que ce résultat pourra être améliorer grâce une meilleure connaissance du problème de la part de tous les partenaires sociaux, et une collaboration plus étroite entre les médecins généralistes, les médecins conseils, les néphrologues et les médecins du travail. Le médecin du travail a un rôle essentiel à jouer dans l'information, le suivi, l'aménagement des conditions de travail et le maintien à l'emploi de ces salariés dont on connaît le risque de désinsertionAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Horaires postés du matin et santé (étude réalisée chez les préposés d'un centre de distribution de courrier)

    No full text
    Suite à l'Aménagement et Réduction du Temps de Travail, une réorganisation d'un service de distribution du courrier a été faite avant la mise en place des "35 heures". Une étude des préposés concernés a été faite par questionnaire avec un Test de Santé Totale (T.S.T.), une étude de la " typologie matin-soir " et des items sur la santé physique et mentale. Ont été abordés le vécu au travail et hors travail avant et après réorganisation. Sur les 98 préposés, 35 seulement ont participé à l'étude. L'analyse des résultats a révélé une dette de sommeil et une fatigue. La triade "surcharge pondérale, hypercholestérolémie et hypertension" était fréquente dans une population majoritairement masculine, d'âge moyen de 44 ans. Le T.S.T. présentait pour 47 % de l'échantillon des scores plutôt négatifs. Bien que les préposés restaient globalement satisfaits de leur métier, les nouveaux horaires étaient pour la plupart jugés négativement, avec une charge de travail importante et des répercussions négatives sur leur vie hors travail. Les préposés typologiquement "du matin" et "plutôt du matin" rapportaient une meilleure santé et une plus grande satisfaction au travail et hors travail. Après le passage effectif aux 35 heures, l'étude a été poursuivie auprès de 23 préposés. L'analyse a noté une décroissance des plaintes en lien avec la fatigue et des scores au T.S.T. meilleurs. Il était évoqué une accélération et une hausse de la charge physique et mentale pour un travail jugé plus monotone et un contact avec la clientèle plus difficile. Par contre, un effet bénéfique sur la vie familiale était notéAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Hépatopathies toxiques d'origine professionnelle

    No full text
    Les hépatopathies toxiques professionnelles sont en général peu connues des praticiens. Pourtant de nombreux salariés sont exposés dans le cadre du travail à des substances chimiques susceptibles d'être toxiques pour le foie. A partir des données de la littérature, nous étudions dans ce travail les agents chimiques pouvant être à l'origine d'hépatites aiguës, d'anomalies isolées du bilan hépatique, ou plus rarement de stéatoses, de cirrhoses ou de cancers du foie. Pour les cancers, l'étude est limitée aux substances pour lesquelles il existe un tableau de maladie professionnelle. Le but de ce travail est de constituer un outil pratique à destination des médecins du travail, des hépatogastroentérologues et des médecins généralistes, afin de permettre un meilleur diagnostic de ces affections professionnellesAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Analyse des déclarations de maladies professionnelles transmises à l'inspection médicale du travail de Picardie en 2002

    No full text
    La prévention des risques professionnels nécessite une bonne connaissance des maladies professionnelles (MP). Elle repose essentiellement en France sur les MP reconnues par la sécurité sociale. Or, certaines affections déclarées d'origine professionnelle font l'objet d'un rejet par les organismes sociaux. Après un rappel sur les MP, nous présentons l'étude des 687 déclarations de MP faites à l'Inspection médicale du travail de Picardie en 2002 (Somme : 335, Aisne 197, Oise 151). L'objectif de l'étude est d'établir un bilan jamais réalisé auparavant en Picardie et de le répéter tous les ans pour un suivi longitudinal. L'étude porte sur les affections déclarées, l'âge et la classe socioprofessionnelle des déclarants, le secteur d'activité de l'entreprise et le médecin ayant rédigé le certificat médical. Les déclarations de maladies à caractère professionnel n'ont pas été prises en compte du fait de leur faible enregistrement. Les pathologies les plus représentées en Picardie et dans la Somme sont les affections périarticulaires, les affections chroniques du rachis lombaire et celles liées à l'inhalation de poussières d'amiante. Cette surreprésentation des troubles musculo-squelettiques est aussi retrouvée dans les MP reconnues. Il existe une sous déclaration importante des cancers. L'information des médecins doit être poursuivie. D'autres modalités d'enregistrement des affections d'origine professionnelle doivent être développées afin de concourir à une meilleure prévention des risques professionnels en FranceAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
    corecore