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    Etude Ethnobotanique des plantes mĂ©dicinales vendues dans le marchĂ© d’Abomey-Calavi au BĂ©nin

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    La commercialisation et l’utilisation des essences médicinales constituent des pratiques très courantes en Afrique et en particulier au Bénin. Une enquête a été effectuée chez une seule vendeuse disposant de trois différents étalages. L’inventaire minutieux et détaillé des trois étals a duré 30 jours. Un total de 205 espèces végétales groupées en 181 genres et 74 familles ont été recensées. Les familles les plus représentées en termes de richesse spécifique sont : Leguminosae (15%), Rubiaceae (7%) et Euphorbiaceae (7%). Ces espèces sont utilisées dans la formulation de 41 recettes pour traiter 37 maladies et symptômes. Le spectre biologique montre une nette prédominance des phanérophytes (68%). L’analyse biogéographique montre une dominance des espèces guinéo-congolaises (29%), pantropicales (29%) et afrotropicales (10%). Les tiges feuillées (67%) et racines (15%) constituent les organes les plus prisés. La décoction (86%) et le savon (12%) sont les formes pharmaceutiques fréquemment enregistrées. Les maladies et symptômes les plus fréquemment cités par les acheteurs sont: paludisme, diarrhée, stérilité, troubles menstruels, ictère, infections. Au nombre des plantes les plus vendues et rares, on peut citer: Khaya senegalensis, Monodora myristica, Xylopia aethiopica, Tetrapleura tetraptera, Acridocarpus smeathmannii et Entada gigas. La vente des plantes médicinales constitue non seulement une activité génératrice de revenu, mais contribue aussi aux soins de santé primaire, à la vulgarisation et la pérennisation du savoir endogène associé à l’utilisation des plantes médicinales.Mots clés: Plantes médicinales commercialisées, diversité, utilisations, rareté, Béni

    Étude ethno-botanique et conservation de Beilschmiedia mannii (Meisn.) Benth. et Hook. f. au Sud-Est du BĂ©nin

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    In order to identify the different uses and study the socio-economic importance of Beilschmiedia mannii (spicy cedar), an ethnobotanical survey was carried out in the municipality of Avrankou in Benin. Thus, one hundred and fourteen people were randomly chosen and divided into 5 ethnic groups (Tori, Gun, Yoruba, Fon and Adjarra) of which 56% are women and 44% are men, according to 3 age groups, namely 15% of young people, 56% of adults and 29 % of old and most are Toris (55%) and Guns (32%). This study showed 5 categories of use for the species namely: food, medicine, commerce, energy and magico-religious use. Food is the most important use for the respondents and fruits and seeds are the most used organs with a total use value of 6.97. Women use it mainly for food and commercial purposes. Men use it most often in medicine, but they are also aware of other forms of use. However, the specie is threatened with extinction in the area and in-depth studies on the species could allow its domestication and promote it development. Keywords: Beilschmiedia mannii, spicy cedar, ethnobotanical survey, Avrankou, food, Benin, commercialDans l’objectif de recenser les diffĂ©rents usages et d’étudier l’importance socio-Ă©conomique du Beilschmiedia mannii (cĂšdre Ă©picĂ©e), une enquĂȘte ethno-botanique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la commune d’Avrankou au BĂ©nin. Ainsi cent quatorze personnes ont Ă©tĂ© alĂ©atoirement choisies et rĂ©parties en 5 groupes ethniques (Tori, Gun, Yoruba, Fon et Adjarra) dont 56% de femmes et 44% d’hommes suivant 3 classes d’ñge Ă  savoir 15% de jeunes, 56% d’adultes et 29% de vieux et la plupart sont les Toris (55%) et les Guns (32%). Cette Ă©tude a montrĂ© 5 catĂ©gories d’usage pour l’espĂšce Ă  savoir: l’alimentation, la mĂ©decine, le commerce, l’énergie et l’usage magico-religieux. L’alimentation est l’usage Ă  haute importance pour les enquĂȘtĂ©s et les fruits et graines sont les organes les plus utilisĂ©s avec une valeur d’usage totale (VUT) Ă©gale Ă  6,97. Les femmes l’utilisent essentiellement Ă  des fins alimentaires et commerciales. Les hommes l’utilisent le plus souvent en mĂ©decine mais ils ont aussi connaissance des autres formes d’usage. Toutefois, l’espĂšce est menacĂ©e d’extinction dans la zone et des Ă©tudes approfondies sur cette derniĂšre pourraient permettre sa domestication et promouvoir sa valorisation. Mots clĂ©s: Beilschmiedia mannii, cĂšdre Ă©picĂ©, enquĂȘte ethno-botanique, conservation, Avrankou, BĂ©ni

    Diet of the mona monkey Cercopithecus mona in the GnanhouizounmĂš community forest in Southern Benin

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    The mona monkey Cercopithecus mona Schreber, 1774 is an arboreal and diurnal species occurring in some forests in Benin. The present study determined the feeding ecology of the species in the Gnanhouizounmù community forest, a forest fragment in Southern Benin. The ad libitum observation method was used to collect data during the minor wet and the major dry seasons. Descriptive statistics, proportion comparison tests, and diversity indices were used to analyse data. Results showed that the mona monkey foraged on 22 plant species in the study forest, with Ceiba pentandra, Dialium guineense, Elaeis guineensis and Spondia monbin constituting its major diet. Three species of leguminous plants were the most common food type. Fruits, both mature and immature, were the top food item in the diet, while other items were leaves, buds, tubers, stalks and flowers. Dietary diversity was low (H = 2.09 in the wet season, H = 1.74 in the dry season) with a low similarity between the two seasons (Morisita–Horn's index = 0.31). In forest fragments, the mona monkey has adapted to feed on few plant species and adjusts its diet to resources available each season. Plants consumed by this species should be taken into account in future tree-planting campaigns for the sustainable conservation of these monkeys in the study area
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